Cette locution nominale masculine désigne : une situation hypothétique, c'est à dire fondée sur une supposition que l’on fait sans s'interroger sur la question de savoir si elle est vraie ou fausse, mais seulement dans le but d'en tirer des conséquences à vérifier.
On dit par exemple : "Avant de se lancer dans un tel projet, il conviendra d'envisager les différents cas de figure".
Ou : "Dans ce cas de figure, je devrais prendre des sanctions !".
Vous le constaterez rapidement, j'utilise assez fréquemment dans jaimelesmots.com ce petit mot latin, signifiant originellement "Ainsi".
En particulier dans l'ensemble des articles des collections où je m'évertue à épingler avec perfidie les barbarismes, anglicismes ou pléonasmes - j'en passe et des meilleurs - de nombre d'intervenants, animateurs, journalistes ou invités, célèbres ou inconnus, des différentes chaînes de radio (France Inter, essentiellement) ou de télévision qu'il peut m'arriver d'entendre (L'Équipe 21 et les chaînes de télévision d'information en continu, principalement).
On l'utilise en effet en français pour montrer que l'on cite, telle quelle, une déclaration (ou un écrit), dont les termes ou le sens peuvent sembler curieux ou surprendre le lecteur. Que ce soit par son contenu lui-même ou pour indiquer que l'on a bien noté une erreur (faute d’orthographe, erreur grammaticale ou données erronées), mais que l'on sciemment choisi de la transcrire de manière littérale, textuelle, afin de rester fidèle aux propos tenus ou publiés.
Le mot étant issu d'une langue étrangère, l'usage veut que :
l'on souligne le mot en écrituremanuscrite,
on l'écrive en italiqueet entre crochets ("[sic]") en écrituredactylographiée, lorsque l'on cite quelqu'un,
Par exemple : "Le président a parlé de carabistouilles" [sic].
ou en italique et entre parenthèses ("(sic)") en écrituredactylographiée, lorsque l'on se cite.
Par exemple : J'ai expliqué la piètre estime dans laquelle je tiens les "rappeurs analphabètesdécérébrés, dont les fautes de syntaxele disputent auxvers de mirliton" (sic).
On se trompe très souvent -me semble-t-il - sur la signification première de ce mot.
Car, contrairement à "Marron", "Orange", "Rose", etc., qui sont des adjectifs désignant des couleurs issues de substantifs, c'est l'adjectif "Fauve" qui a donné le substantif "Fauve" !
Ce qui a pour conséquence que ce mot désigne :
au sens propre : non pas une bête sauvage particulièrement féroce et dangereuse pour l'Homme... mais une bête sauvage à la robe brun-roux clair, qui peut donc être :
un ruminant vivant à l'état sauvage dans les bois, tel que le cerf, le daim, etc. dans un pays tel que la France !
ou un grand félin tel que le lion, en Afrique, ou le puma, en Amérique,
et - par extension - différents félins rayés ou tachetés de blanc et de noir tels que le tigre ou le léopard (ou panthère) et le guépard, en Asie, en Amérique et en Afrique.
Et, au sens figuré, :
une personne affamée, un goinfre, un morfale, dont on pressent ou sait qu'elle va se jeter sur la nourriture. Il peut s'agir aussi bien d'un enfant que d'un adulte, mais le mot s'utilise généralement au pluriel, dans ce cas de figure.
On dit par exemple : "Je te laisse ; l'heure du repas approche et les fauves vont bientôt arriver !".
ou un individu considéré comme extrêmement dangereux, un assassin redouté.
On dit par exemple : "La police avait pris toutes ses précautions et bouclé le périmètre, car elle savait être en présence d'un fauve".
Ce substantif constitue tout d'abord le gentilé de la ville de "Barcelonnette", une commune française, sous-préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence (04), dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Cette commune de montagne, entièrement située à plus de 1 100 mètres d'altitude, dans la vallée de l'Ubaye comptait 2 939 habitants en 2012.
Mais "un Barcelonnette" représente bien davantage qu'un simple habitant de Barcelonnette !
Car celle-ci, en effet - de même que la ville de Jausiers, distante de seulement 9 km - a joué un rôle clé dans l'histoire de l'immigration française au Mexique.
Le phénomène migratoire liant la vallée de l'Ubaye et ce pays du Sud de l'Amérique du Nord remonte principalement au XIXe siècle, faisant suite à l'indépendance mexicaine intervenue en 1821. En effet, la présence espagnole empêchait auparavant que d’autres communautés européennes et étrangères ne viennent s’installer, si ce n'est quelques groupes à caractère religieux.
Appartenant à la famille des Laugier-Arnaud, une grande famille de négociants et banquiers de l'Ubaye, au XVIIIe siècle, les trois frères Arnaud (Jacques, Marc-Antoine et Dominique), originaires de Jausiers (04), sont, dès 1818, à l'origine du mouvement d'émigration des Ubayens au Mexique et en Louisiane (États-Unis d'Amérique) au XIXe et début du XXe siècle.
Le mot "Parages" directement issu du vocabulaire maritime, désigne :
au sens propre, à l'origine, des contrées maritimes,
et, par analogie, des contrées ou des régions terrestres.
La locution nominale "Dans les parages", qui relève du registre familier, signifie donc "Dans le voisinage, à proximité, aux alentours, dans les environs".
On dit par exemple : "Passe donc à la maison si tu es dans les parages".
Et la locution verbale "Être aux parages" signifie "Approcher de", "Être aux environs de".
On dit par exemple : "Nous étions aux parages de la capitale lorsque le moteur nous a lâché !".
Il s'agit du nom d'une marque commerciale de chips de pomme de terre et, à l'origine, celui de la société américaine qui créa cette marque en 1932.
Les chips Lay's sont vendues dans plus de 120 pays. Elles sont actuellement commercialisées par la société Frito-Lay, filiale de PepsiCo depuis 1965. La marque est connue sous d'autres noms dans divers pays : "Walkers" en Grande-Bretagne et en Irlande, "Chipsy" en Égypte, "Poca" au Vietnam, "Tapuchips" en Israël, "Sabritas" au Mexique et "Margarita" en Colombie.
Les produits sont importés de l'usine PepsiCo de Furnes (Flandre-Occidentale) (Belgique), seule usine du groupe produisant des chips Lay's en Europe occidentale.
L'histoire de la marque commence en 1932, lorsqu'un vendeur du nom de Herman Lay ouvre à Dorset (Ohio) (États-Unis d'Amérique) un commerce d'aliments de grignotage. Il rachète en 1938 un fabricant de chips d'Atlanta (Géorgie), la société "Food Company Barrett" qu'il renomme "HW Lay Lingo & Company".
Herman Lay arpente dès lors les États du sud des États-Unis d'Amérique, afin de vendre ses produits sortis du coffre de sa voiture. En 1942, il installe la première chaîne de transformation des pommes de terre en continu, autorisant pour la première fois une production de chips à grande échelle.
En 1944, il est le premier fabricant de produits de grignotage à acheter des messages publicitaires à la télévision, avec un porte-parole de grande notoriété, l'acteur Bert Lahr. Son slogan "So crisp you can hear the freshness" ("Si croustillantes que vous pouvez entendre la fraîcheur"), devint le premier slogan publicitaire pour des chips, à côté du célèbre "De-Lay-sious" (calembour avec le mot anglais "Delicious" signifiant Délicieux").
Avec ses publicités populaires diffusées au long des années 1950, Lay's est devenu une marque nationale, distribuant ses produits dans l'ensemble des États-Unis d'Amérique.
En 1961, La société Frito Company, fondée par Elmer Doolin, fusionne avec Lay's pour former Frito-Lay Inc., géant du marché des en-cas, avec un chiffre d'affaires annuel global de plus de 127 millions de dollars, supérieur à celui de tous ses concurrents.
La vente des chips devient alors un commerce international, avec une stratégie de commercialisation s'appuyant sur des célébrités.
Et, en 1965, Frito-Lay fusionne avec Pepsi-Cola Company pour former PepsiCo Inc.
La marque Lay's génère au sein de l'entreprise PepsiCo plus de 11 milliards de dollars de ventes mondiales. Selon les estimations du magazine économique français "Capital", les ventes au niveau mondial sont ainsi passées de 6 milliards en 2009 à 9,6 milliards en 2013. En France, la marque Lay's est le numéro un du marché des chips avec 39 % de part de marché ; son concurrent Vico pesant trois fois moins.
Cette expression qui concerne le monde du spectacle en général et du théâtre en particulier, signifie "N'avoir aucun succès", "Être un échec", remonte au XVIIe siècle, où, lorsque une salle s'avérait trop peu remplie, les comédiens avaient coutume d'éteindre les bougies, plongeant ainsi la salle dans l'obscurité, afin de contraindre les spectateurs à rentrer chez eux.
Il y faisait alors "noir comme dans un four", c'est à dire qu'il y régnait l'obscurité la plus complète.
Source : Almanach Hachette. Petite encyclopédie populaire. 1906