12 façons de nommer une personne dont on ignore l'identité.

"Monsieur Duchnoque" (ou "Monsieur Duschnock") relève du registre argotique.

Et "Monsieur Machin-chose", "Monsieur Tartempion" ou "Monsieur Trucmuche" du registre familier.

Tandis que "Monsieur X", "Monsieur Untel", "Monsieur Dupond" (ou "Monsieur Dupont") et "Monsieur Durand" appartiennent au langage courant.

Nos amis belges utilisent paraît-il la locution "Machin-brol" et nos amis québecois la locution "Jos bleau".

Source : wiktionary.org

"Défriser".

Des cheveux crépus partiellement défrisés

Ce verbe signifie :

  • au sens propre, dans le langage courant : faire cesser d'être frisé, défaire la frisure des cheveux ou de la moustache.

On défrise notamment les cheveux crépus.

Des cheveux crépus défrisés

  • et au sens figuré, dans le registre familier : désappointer quelqu'un, le contrarier en le décontenançant, le décevoir, lui déplaire, le chiffonner (registre familier).

On dit par exemple : "Ça te défrise, mais tu sais très bien que j'ai raison !".

Sources : Le Robert, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Une poire pour la soif" et "Garder une poire pour la soif".

Une poire
  •  "Une poire pour la soif" est une locution nominale féminine relevant du registre familier.

Elle fait référence à la poire, un fruit plein d'eau et donc juteux, capable d'étancher la soif d'une personne n'ayant pas d'eau.

Et elle désigne, au sens figuré : une chose ménagée ou préservée pour les besoins à venir.

L'expression est apparue au cours du XVIe siècle, faisant de la poire un symbole de la prévoyance et de l'économie.

  • et "Garder une poire pour la soif" est donc une locution verbale signifiant : ménager ou réserver quelque chose pour les besoins à venir ; qu'il s'agisse d'argent, d'aliments, etc.

On dit par exemple : "Tu as les moyens de faire grève en ce moment, toi ?" "Oui, car j'ai toujours une poire pour la soif, au cas où".

Sources : wiktionary.org, dictionnaire.notretemps.com et www.linternaute.fr

"Un cadavre dans le placard".

Cette curieuse locution nominale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.

Et elle désigne, au sens figuré : un lourd secret enfoui profondément, une affaire peu avouable, que l’on ne tient pas à divulguer ; une affaire scandaleuse que l'on aimerait garder secrète.

On dit par exemple : "Chaque parti a des cadavres dans son placard".

Sources : wiktionary.org et www.expressio.fr

"Voir le coup venir" ou "Voir venir le coup" et "Ne pas voir le coup venir" ou "Ne pas voir venir le coup"

Ces différentes locutions verbales relèvent toutes du registre familier.

Et elles signifient, au sens figuré :

  • "Voir le coup venir" ou "Voir venir le coup" : anticiper une action, ne pas se faire prendre par surprise.

On dit par exemple : "Je voyais bien le coup venir : j'avais pris mes précautions !".

Et l'on dit également, dans le langage courant et au sens figuré : "Voir venir le grain".

  • et "Ne pas voir le coup venir" ou "Ne pas voir venir le coup" : ne pas avoir anticipé une action, se faire prendre par surprise.

On dit par exemple : "Mon frère a perdu son travail : il n'a pas vu le coup venir !".

Source : www.languefrancaise.net

"Faire ficelle".

Cette locution verbale relève du registre familier.

Et elle signifie : faire vite, se dépêcher, agir rapidement et efficacement.

On dit par exemple : "Ce chèque impayé tombe mal : il va falloir faire ficelle pour trouver du fric".

Source : wiktionary.org

"Être trop" ou "C'est trop".

Cette locution verbale se retrouve dans deux niveaux de langue différents :

  • dans le langage courant tout d'abord :
    • comme formule de politesse, pour exprimer sa reconnaissance, ses remerciements.

On dit par exemple : "C'est trop... c'est trop pour moi, voyons : il ne fallait pas !".

    • ou pour dire son indignation et affirmer que sa patience vient à bout.

On dit par exemple : "C'est trop ! Non, non : je n'en supporterai pas davantage !".

Ou : "C'en était trop, monsieur le commissaire : c'est pour ça que j'ai découpée ma femme en rondelles. Je lui avais dis cent fois que je détestais les brocolis".

  • et dans le registre familier, chez les jeunes, sur le modèle de l'anglais "Too much" : être remarquable dans son genre, susciter l'admiration, l'enthousiasme ; être épatant, formidable, sensationnel, terrible.

On dit par exemple : "J'adore ce mec, il est trop !".

Source : www.cnrtl.fr

"Impayable".

J'aime beaucoup cet adjectif qui signifie :

  • au sens propre :
    • qui ne peut être payé.

On dit par exemple : "Cette facture est malheureusement impayable",

    • inestimable, qui n'a pas de prix.

On dit par exemple : "Vous me rendez un service impayable",

  • et au sens figuré, dans le registre familier : extraordinaire d'originalité, de drôlerie, de ridicule ; cocasse, burlesque, désopilant, inénarrable, tordant.

On dit par exemple : "Ce type est impayable !".

Ou : "Ils ont vécu une aventure impayable !".

Sources : www.larousse.fr, Le Robert, wiktionary.org, www.linternaute.fr et www.cnrtl.fr

"Débarrasser le plancher".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme architectural relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : partir sans attendre, contraint et forcé ; vider les lieux ; quitter un lieu après en avoir été chassé.

On dit par exemple : "Je vous avait dit que je ne voulais plus vous voir ici : vous allez me débarrasser le plancher immédiatement !".

Sources : wiktionary.org, www.linternaute.com et www.expressio.fr

"Courage, fuyons !".

Cette locution verbale en forme d'interjection relève du registre familier.

Et elle s'utilise de façon ironique pour moquer la lâcheté de celui qui se prétend courageux ("Courage !"), mais fuit ("Fuyons !") !

On dit par exemple : "Courage fuyons est la devise de cette poule mouillée".

Le réalisateur français Yves Robert a utilisé cette expression pour son film sorti en 1979.

L'affiche du film français "Courage fuyons" de Yves Robert (1979)

"Pas très catholique".

Je trouve plaisante cette amusante locution adjectivale en forme d'idiotisme religieux.

  • elle signifie, au sens figuré, dans le registre familier : sujet à contestation, pas tout à fait normal, en-dehors de la légalité ; dont il faut se méfier ; douteux, suspect.

On dit par exemple : "Ce n'est pas très catholique, mon chéri, cette histoire de crème miraculeuse qui te permettrait de combler toutes mes attentes".

  • et au sens propre, dans le langage courant : pas très honnête, pas très moral.

On dit par exemple : "Les profits exagérés que vous réalisez sur la vente des couronnes mortuaires  ne sont pas très catholiques, mon fils".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la locution adjectivale "Pas très orthodoxe".

Sources : wiktionary.org et www.linternaute.fr