"Une pétaudière".

J'aime beaucoup ce sustantif féminin à l'origine discutée, qui relève du registre familier.

Et qui désigne : un lieu, une assemblée où règnent la confusion, l'inorganisation, le désordre, voire l'anarchie.

On dit par exemple : "On ne s'entend plus dans cette pétaudière !".

Source : Le Robert, www.cnrtl.fr et wiktionary.org

"Tenir le bon bout".

Cette locution verbale qui ne manque pas d'interloquer nos amis étrangers ainsi que nos jeunes enfants relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : être en bonne position ; sur le chemin de la réussite, sur la bonne voie ; sur le point de réussir une mission, un parcours ; arriver au terme d'un projet entrepris.

On dit par exemple : "J'espère finir ma rédac avant le match de ce soir : je tiens le bon bout !".

Ou : "Ma fille aînée commence sa dernière année d'internat : elle tient le bon bout !".

Sources : www.larousse.fr, www.linternaute.fr, wikipedia.org et www.expressio.fr

"Des salamalecs".

Des salamalecs

Ce substantif masculin qui nous vient, par déformation, de l'arabe "As-salam alayk" ("La paix soit sur toi"), une jolie formule utilisée par les arabophones lors des longues conversations qui accompagnent habituellement les salutations traditionnelles.

Essentiellement utilisé au pluriel, il relève du registre familier et désigne, de façon ironique : des saluts, des révérences ou marques de politesse exagérées, hypocrites ; une affectation de déférence proche de la flagornerie.

On dit par exemple : "Inutile de faire des salamalecs : ce que je vous demande c'est de baisser vos prix".

Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr, www.larousse.fr et Le Robert

"Préchi, précha", "Préchi-précha" ou "Préchiprécha".

Cette locution verbale et ces deux substantifs féminins en forme d'idiotismes religieux relèvent du registre familier.

Faisant référence à un mauvais sermon ou à un discours pontifiant, ils désignent tous trois : un discours moralisateur ennuyeux et généralement peu efficace ; du radotage, du rabâchage ou du bla-bla.

On dit par exemple : "Je ne supporte plus les préchi-précha de ma belle-mère".

Sources : Le Robert et www.cnrtl.fr

"Eh bien".

Cette locution interjective relève du registre familier et constitue, selon le contexte :

  • un renforcement expressif du ressenti destiné à marquer :
    • la surprise,

On dit par exemple : "Eh bien, je ne t'attendais pas si tôt !".

    • l’admiration,

On dit par exemple : "Eh bien ! Quelle voiture incroyable !".

    • l’interrogation,

On dit par exemple : "Eh bien ! Que vas-tu faire de tout ce bois ?".

    • ou : l’irritation,

On dit par exemple : "Eh bien, que veux-tu que j’y fasse ? Tu as une meilleure idée ? Non ? Bon alors tais-toi !".

  • ou un explétif, utilisé avant des mots courts mais importants, ou pour gagner du temps lorsque l’on ne sait pas ce que l’on va dire.

On dit par exemple : "Eh bien, soit !".

Source : wiktionary.org

"Tournebouler".

J'aime beaucoup ce joli verbe qui relève du registre familier et signifie : bouleverser, mettre l'esprit à l'envers.

On dit par exemple : "L'annonce du divorce de ma soeur après plus de 20 ans de mariage a complètement tourneboulé ma mère".

"Ne pas pouvoir souffrir", "Ne pas souffrir" quelque chose ou quelqu'un ou "Souffrir que".

Ces différentes locutions verbales ne manquent pas de surprendre nos émis étrangers ou nos jeunes enfants.

Elle signifient en effet respectivement :

  • "Ne pas pouvoir souffrir" : ne pas pouvoir supporter, détester (registre familier),

On dit par exemple : "Je ne peux pas souffrir ce nouveau directeur".

  • "Ne pas souffrir" : ne pas supporter (registre soutenu),

On dit par exemple : "Ce film ne souffre pas la comparaison avec ses précédentes réalisations".

Ou encore : "Ne pas souffrir le moindre délai", "Ne pas souffrir d'exception", "Ne pas souffrir de répartie" ou "Ne pas souffrir de contradictions".

  • et "Souffrir que" : permettre, consentir (registre soutenu).

On dit par exemple : "Souffrez que je vous précède".

Source : www.cnrtl.fr

"Tantôt".

Cet adverbe polysémique signifie, selon le contexte :

  • autrefois (registre désuet) : dans un proche avenir ; bientôt, prochainement,

On disait par exemple : "Je réparerai le toit tantôt".

  • pour nos amis belges et québecois : dans peu de temps.

On disait par exemple : "J'allumerai mon radiateur tantôt".

Ou : peu de temps auparavant,

On dit par exemple : "J'ai appris la nouvelle tantôt".

  • dans le registre familier : cet après-midi.

On dit par exemple : "Je reviendrai tantôt", "À tantôt !"ou "Je suis venu tantôt".

  • ou, dans le langage courant : un coup, une fois :

On dit par exemple : "Tantôt il pleure, tantôt il rit".

Ou : "Tantôt il pleut, tantôt il neige".

La formule "Tantôt..., tantôt..." exprime l'alternance, la succession d'un état ou d'une situation dans un/e autre.

Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

11 façons de dire "Une grosse poitrine" ou "Des gros seins".

Le registre argotique est naturellement d'une immense richesse concernant ce sujet. Peut-être en raison de ce que, curieusement, une partie de la gent masculine y accorde un grand intérêt. Au premier rang desquels, l'auteur de ces lignes, je le confesse.

"Des loches" relève du registre argotique.

Tandis que "De gros poumons", "De la conversation", "Des airbags", "Des doudounes", "Des obus" et "Du monde au balcon", relèvent du registre familier.

De même que les idiotismes comportant des noms de fruits et légumes "Des melons" et "Des pastèques".

Ou encore, dans le Nord-Pas-de-Calais, "Des totottes".

Enfin, "Des seins comme des ballons" relèvent du langage courant.

"Rouge comme un coq", "Rouge comme une écrevisse", "Rouge comme une pivoine" ou "Rouge comme une tomate".

"Rouge comme un coq", "Rouge comme une écrevisse", "Rouge comme une pivoine" ou "Rouge comme une tomate" : une jeune femme victime d'un coup de soleil

Ces différentes locutions adjectivales en forme d'idiotismes chromatiques relèvent toutes du registre familier.

Et elles qualifient :

  • le visage d'une personne devenant écarlate, après un effort, une émotion ou un effort intense,
  • ou parfois : son corps tout entier, après une trop longue exposition au soleil.

On dit par exemple :

  • "Mon oncle était rouge comme un coq après avoir voulu porter tout seul un coffre à moitié plein de vieux outils" (idiotisme animalier),

"Rouge comme un coq"

  • "Ma copine était rouge comme une écrevisse après avoir passé la journée au soleil sans chapeau" (idiotisme animalier),

Une écrevisse

  • "Ma mère était rouge comme une pivoine quand notre voisin lui a dit qu'elle avait la plus jolie poitrine du quartier" (idiotisme botanique),

"Rouge comme une pivoine"

  • et "Mon copain est devenu rouge comme une tomate quand la prof de maths lui a fait remarquer que sa braguette était ouverte" ( (idiotisme botanique).

Source : wiktionary.org

"Une trotte" et "Faire une trotte".

  • "Une trotte" est un substantif féminin relevant du registre familier, qui désigne : une distance à parcourir à pied, considéré comme long et pénible.
  • "Faire une trotte" est une locution verbale relevant du registre familier signifiant : ne pas être tout près ; être plutôt loin et fatiguant à atteindre.

On dit par exemple : "Retourner à l'atelier à cette heure, patron ? C'est que ça fait une trotte !".

Sources : Le Robert et www.cnrtl.fr