"Le grec" et "le romain".

Les noms usuels des orteils ou "doigts de pied"

Il s'agit du nom usuel des deuxième et quatrième orteil, dans le langage courant.

  • "le grec" ou deuxième orteil est également appelé "Secundus" ou "Depasus",
  • et "le romain" ou quatrième orteil : "Quartus" ou "Pre-exterius".

Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré aux noms des autres orteils ou "doigts de pied".

Source : wikipedia.org

"Sine die".

Cette locution adverbiale latine régulièrement utilisée en français signifie : sans préciser le jour ou sans fixer d'autre date.

Et donc : indéfiniment, de manière indéfinie.

On dit par exemple : "Le débat a été reporté sine die".

Ou : "Le vote a été repoussé sine die".

Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr

"Le for".

Ce substantif masculin peu usité nous vient du latin "Forum" ("place publique", "tribunal") donnant au figuré "Cordis forum" ("jugement de la conscience").

Il désigne :

  • au sens propre, en droit écclésiastique : le lieu où les tribunaux sont compétents pour exercer leur juridiction,
  • par extension : l'autorité juridique que l’Église exerce sur les âmes et sur les choses spirituelles,
  • et au sens figuré : le  jugement de la conscience.

Mais il ne demeure en usage que dans les locutions "Dans son for intérieur" et "En son for intérieur".

Source : wiktionary.org

"Le coccyx".

Coccyx

Le coccyx ("cok-siss") est un tout petit os triangulaire situé à l'extrémité de la colonne vertébrale chez certains primates dont l'Homme.

Il résulte en principe, chez l'Homme, de la soudure de quatre vertèbres atrophiées (ce nombre pouvant varier de trois à cinq), nommées "vertèbres coccygiennes" ou "vertèbres caudales".

La colonne vertébrale, des sept vertèbres cervicales au coccyx

Le mot "Coccyx" vient du mot grec signifiant "Coucou", par analogie de forme avec le bec de cet oiseau.

Un coucou gris

Cet os fait encore partie de grands débats scientifiques en ce qui concerne son rôle pour notre corps et son utilité.

Le coccyx est considéré comme un reliquat d'un appendice caudal (ou "queue") que possédaient les ancêtres de l'Homme et qui s'est amoindrie au cours de l'évolution. L'hypothèse selon laquelle cette atrophie serait liée à la bipédie n'est pas avérée, certains primates ayant vu leur queue disparaître bien avant l'acquisition de la bipédie. Selon le primatologue japonais Masato Nakatsukasa, la perte de la queue chez les hominoïdes du miocène est probablement due à l'augmentation de la taille de ces grands singes anthropoïdes chez qui la queue devient handicapante, et à une locomotion lente couplée à l'augmentation des capacités préhensiles des membres locomoteurs (pieds et mains remplaçant le rôle de contrepoids de la queue).

On l'ignore souvent, mais l'embryon humain possède une longue queue (d'environ un sixième du corps) qui subit à la huitième semaine une résorption osseuse ; les quatre vertèbres extrêmes (dite "coccygiennes" ou "caudales") se fondant en une seule pour former le coccyx.

Source : wikipedia.org

"En infra" et "En supra".

J'aime beaucoup ces deux locutions latines servantt à renvoyer à un passage, dans un texte et signifiant respectivement :

  • "En infra" : ci-dessous, plus bas.

On dit par exemple : "Merci de me retourner un exemple signé à l'adresse figurant en infra".

  • et "En supra" : ci-dessus, plus haut.

On dit par exemple : "Les personnes dont les noms figurent en supra ont déjà toutes été appelées".

"Un naevus mélanocytaire" ou "Un NM".

Grains de beauté dans le dos d'une jeune femme blonde

Ce vocable et ce sigle médicaux désignent ce que l'on appelle communément "Un grain de beauté" ou "Un point de beauté".

C'est à dire une forme bénigne de tumeur cutanée, consistant en une petite tache ("Naevus" en latin) de forme généralement circulaire ou ovale, située sur le dessus de la peau.

On parle aussi de NM (Naevus Mélanocytaire).

"Nota bene" ou "N. B.".

Cette locution latine invariable du XVIIIe siècle signifie "Bien noter que".

Cette mention est généralement utilisée en tête d’un document, d'une note ou d’une remarque, afin d’attirer l’attention du lecteur sur un point important, une précision.

On peut également la trouver à la fin d’une lettre, mais elle se distingue du "post-scriptum" qui est spécifiquement une note palliant un oubli.

"Bis repetita", "Bis reptita placent" et "Bis reptita non placent".

J'aime beaucoup cette formule et ces deux aphorismes latins qui signifient respectivement :

  • "Bis repetita" : "Une nouvelle fois", "Encore".

On dit par exemple : "Bis repetita. Mon autocar est arrivé en retard aujourd'hui encore".

  • "Bis reptita placent" : "Il faut profiter des bonnes choses et reprendre de ce qu’on aime".

On dit par exemple : "J'ai malheureusement une véritable assuétude pour le chocolat... Si j'ai le malheur d'en ouvrir une boîte je ne sais plus m'arrêter. Bis repetita placent".

  • et "Bis reptita non placent" : "Ce qui est répété une deuxième fois ne séduit plus".

On dit par exemple : "Les personnels de santé français n'en peuvent plus des sempiternelles promesses de reconnaissance de ce gouvernement comme des précédents : bis reptita non placent".

Source : wiktionary.org

"Un statu quo".

La locution "Statu quo" que nous utilisons en français est une forme raccourcie de la locution latine "In statu quo ante bellum".

On utilise principalement cette locution "Statu quo" pour désigner une situation figée.

Et on la trouve par exemple dans des expressions telles que "Maintenir le statu quo" ou "Revenir au statu quo".

  • L'expression latine d'origine était "In statu quo ante bellum" signifiant littéralement "Comme les choses étaient avant la guerre".

Cette formule était employée dans les traités pour se référer à un retrait des troupes ennemies et à la restauration de la souveraineté qui prévalait avant le début du conflit. Utilisée dans ce sens, cela signifie qu'aucune des parties n'a eu de gains ou de pertes de territoires ou de droits politiques ou économiques.

L'expression opposée est "Uti possidetis juris", où chaque partie conserve les gains de territoire qu'elle détient à la fin de la guerre.

  • En psychologie, le "biais de statu quo" est une tendance à résister au changement qui s'explique par le fait que les risques pèsent plus que les bénéfices dans les décisions relatives aux nouveautés.

"Post-scriptum" ou "P.-S.".

Ce mot latin signifiant littéralement "écrit après" désigne un court message annexe ajouté à la fin d'une lettre, généralement après la signature.

Rédigé le plus souvent hâtivement, il témoigne d'un oubli, et doit donc être réservé à un cadre informel.

Toutefois, son usage peut aussi se faire en dehors de toute considération pratique.

Par exemple :

  • lorsque l'auteur désire ajouter un détail qui n'est pas directement relié au sujet du message principal, et qui pourrait rendre sa lecture moins fluide : le post-scriptum s'apparente alors à une note de bas de page,
  • ou encore, parce qu'il ressort visuellement par rapport au reste du courrier, pour mettre un point particulier en avant.

Source : wiktionary.org