J'aime beaucoup ces différentes formules ironiques du registre soutenu permettant d'éviter l'emploi de ces trois idiotismes animaliers du registre vulgaire que sont :
"Enculer les mouches": pinailler, être pointilleux ; chicaner sur des riens, ergoter sur des détails, ratiociner,
et "Un enculeur de mouches" : un pinailleur, quelqu'un de pointilleux ; qui chicane sur des riens, ergote sur des détails.
Attention toutefois : l'expression "Prendre la mouche" ne doit pas être confondue avec les formules "Sodomiser les diptères" ou "Enculer les mouches" !
Ce mot polysémique du langage courant peut désigner, selon le contexte :
une information redondante, c'est-à-dire présente en double (voire davantage) de manière inutile,
On dit par exemple : "Il m'arrive parfois de publier le même article à deux reprises dans jaimelesmots.com ; mais ce type de doublon demeure, heureusement, exceptionnel".
une ancienne monnaie d'or berbère également appelée 'Dinar", frappée (émise) pour la toute première fois en 1184-1185 au Maroc; puis reprise et adoptée par l'Espagne et ses différentes colonies,
et enfin, un mouton mâle castré de plus de 18 mois ayant passé deux saisons en estive pour la production de viande de mouton AOC Barèges-Gavarnie dans les Pyrénées centrales.
Ces deux expressions du registre vulgaire en forme d'idiotismes animaliers signifient "Avoir de la chance, être très chanceux".
On dit par exemple : "Didier deschamps a une chatte terrible : il bénéficie souvent de tirages au tort favorables à l'équipe de France".
Leur connotation sexuelle et leur vulgarité font naturellement que ces formules sont avant tout utilisées par le sexe "dit fort" et - le plus souvent - en l'absence de représentantes de la gent féminine.
une arme blanche d'estoc et de taille - généralement courbe - ne possèdant qu'un seul tranchant,
une des trois armes de l'escrime, avec le fleuret et l'épée,
un rasoir à une lame, pliant, appelé communément "coupe-choux",
un outil de tapissier, utilisé pour couper les lés de papier peint.
Munie d'un manche, la lame en acier ou en inox possède deux tranchants et mesure une trentaine de centimètres.
un "Sabre" (ou "Poisson-sabre") est également l'un des noms vulgaires du "Lépidope", un poisson de mer semi-pélagique également appelé "Jarretière".
Il existe au moins neuf espèces de ce poisson à nageoires rayonnées, pouvant atteindre 2,30 m pour un poids de 5 kg, qui est souvent vendu en tronçons.
Sa chair ferme convient surtout pour les soupes de poisson. Et, à ce titre, il est abondamment pêché voire surexploité depuis les années 1980-1990.
Encore mal connu, comme beaucoup des poissons dits "de grand fond", le "Sabre" a un corps en forme de longue lame de couteau. Sa peau brillante est dépourvue d’écailles. Et son museau est armé de nombreuses dents.
Il vit moins longtemps que d’autres poissons de grand fond et est parfois observé remontant les estuaires tropicaux.
et enfin trois types d'avion de chasse états-uniens :
le North American F-86 Sabre, un avion de chasse utilisé après 1945, notamment durant la guerre de Corée,
le North American F-100 Super Sabre, un avion de chasse utilisé jusqu'en 1982,
le North American YF-107 Ultra Sabre, un prototype d'avion de chasse.
Ce mot peu connu du grand public désigne un type d'insecte appelé plus couramment "Mouche", "Moucheron" ou "Moustique".
Le diptère n'a qu'une seule paire d'ailes, issues du mésothorax, et son métathorax porte seulement une paire d'organes d'équilibration (appelés "haltères" ou "balanciers").
Les diptères constituent l'un des ordres dominants de la classe des insectes en terme de nombre d'espèces, puisque l'on compte plus de 150 000 espèces décrites à ce jour.
Elle mange des araignées, des limaces, des escargots ou des vers de terre ; les adultes mangeant parfois de petits vertébrés, notamment de petites grenouilles.
Cette espèce se rencontre dans le Sud du Canada ainsi qu'aux États-Unis d'Amérique. Et elle est l'amphibien officiel de l'État du Vermont (États-Unis).
J'adore cette formule du registre familier qui désigne une personne, le plus souvent de sexe féminin, fervente adepte des pratiques religieuses chrétiennes et plus particulièrement de la messe dominicale.
Cette expression vient du fait que les grenouilles vivent toujours près d’une mare. Le bénitier étant la vasque située à l'entrée de l'église et dans laquelle se trouve l’eau bénite, on compare les personnes passant leur temps à l’église à des grenouilles ayant un besoin presque vital de cette eau.
Cette expression du langage courant, qui daterait du XVIe siècle, n'a aucune connotationgrivoise, puisqu'elle évoque simplement l'attitude d'une personne qui, par honte, s’éclipse sans demander son reste, après un échec, un affront ou une erreur.
Elle évoque naturellement le comportement du chien qui revient la queue basse, entre les pattes, avec avoir échoué à rattraper un animal ou perdu un combat contre un de ses congénères.
Toujours par comparaison avec le chien, il existait également deux autres expressions du même type utilisant le mot "queue", mais dont l'utilisation s'est aujourd'hui perdue en raison du sens qu'à pris ce mot dans le registre argotique, où il désigne couramment la "verge".
Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.linternaute.fr