"Être bête à manger du foin".

J'aime beaucoup cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme botanique.

Relevant du registre familier, elle signifie : être très bête, complètement idiot.

Cette formule assimile bien sûr l'homme à un animal herbivore et en particulier à un âne, souvent considéré - de manière foncièrement injuste - comme le symbole même de la stupidité (et de l'entêtement !).

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de ma collection d'articles consacrée aux mille et une façons de dire "Être idiot" ou "Un idiot".

"Dresser le poil à quelqu'un".

Cette expression du registre familier et du registre désuet signifie éduquer quelqu'un, lui apprendre les bonnes manières.

On disait par exemple : "Attend un peu, petit effronté : je m'en vais te dresser le poil !".

"Une marchette".

Ce joli petit mot, fort peu usité à ma connaissance, désigne :

  • en France (registre désuet) :
    • un petit tapis où poser ses pieds, par exemple devant un fauteuil ou une bergère,
    • le petit bâton qui soutient le piège d’un oiseleur et sur lequel les oiseaux ne peuvent marcher sans détendre la machine et sans se trouver pris.
    • la petite marche qui abaisse les lices (fils métalliques, également appelés "lisses") d’un métier à tisser.
  • et, pour nos amis québecois, : un déambulateur, cet appareil qui aide les personnes âgées à marcher, en leur servant de support.

Que nos amis suisses appellent eux "Un tintébin" et nos amis belges : "Une tribune" !

Sources : wiktionary.org et www.cnrtl.fr

Remerciement : Merci à Françoise, fidèle lectrice de la première heure, qui m'a suggéré l'écriture de cet article après avoir découvert le mot "Marchette" dans une grille de mots fléchés.

"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche", "Hannibal Lecter", "Seabass", "Caveman", "BOB" et "Beast of Balmain".

Le joueur de rugby français Sébastien Chabal

Il s'agit des différents surnoms du joueur de rugby à XV international français, Sébastien Chabal, né le 8 décembre 1977.

Son style de jeu ainsi que son physique atypique lui ont valu la plupart de ces surnoms.

"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche" (un gros placage, en rugby, dans le registre familier) ou "Hannibal Lecter".

Certains de ces surnoms relèvent de pays spécifiques :

  • Outre-Manche, Sébastien Chabal est ainsi surnommé "Seabass", ce qui se prononce "si-basse" et signifie "Le loup de mer" en anglais. Mais ce qui constitue également un calembour assez plaisant, basé sur l'homophonie avec l'apocope anglophone de son prénom, "Sebas" (si-basse) pour "Sebastian" (si-bastiane),
  • en Nouvelle-Zélande : "Caveman" ("L'homme des cavernes" en anglais),
  • et en Australie : "BOB", un rétroacronyme en forme de prénom, signifiant "Beast Of Balmain" ("La bête de Balmain"), en référence au club de Balmain Rugby Football Club (Nouvelle galles du Sud) (Australie), pour lequel il effectua une pige d'un match, en février 2012.

Sur le même thème, je vous invite à découvrir l'article "Que dit-une femme à Sébastien Chabal au soir d'un premier rendez-vous galant ?".

"Être fort comme un boeuf" et "Transpirer comme un boeuf" ou "Suer comme un boeuf".

Ces trois locutions verbales en forme d'idiotismes animaliers appartiennent au registre familier.

Et elles signifient respectivement :

  • "Être fort comme un boeuf" : être être très fort physiquement, très puissant, très costaud, très solide, d'une grande robustesse, d'une grande vigueur.

On dit également, dans le même registre, "Être fort comme un turc".

  • et "Transpirer comme un boeuf" et "Suer comme un boeuf" : transpirer abondamment, énormément.

On dit également, dans le même registre : "Transpirer comme un porc" ou "Suer comme un porc".

Et je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire : "Transpirer" ou "Transpirer énormément" en français.

"Une bergère".

Ce substantif féminin désigne, selon le contexte, :

Bergère et ses moutons

  • en premier lieu, une gardienne de troupeau,

Fauteuil bergère

  • mais également un type de fauteuil, grand, confortable et spacieux, garni d’un coussin sur lequel on s’assied, plus large et plus profond que les fauteuils ordinaires, à l'assise plus basse, au dossier plus incliné en arrière et aux "joues" des "bras" toujours "garnies" (c'est à dire "pleines").

Son dossier rembourré en arrondi est parfois muni d'éléments ajoutés sur le haut des cotés du dossier (les "Oreilles" ou "Orillons") et permettant de soutenir la tête ou de préserver l'intimité de l'utilisateur. On parle alors de "Bergère à oreilles".

  • une coiffure féminine, autrefois (registre désuet),
  • une femme, en général (registre argotique),
  • et en particulier, l'épouse, la compagne régulière (registre argotique).

On dit par exemple : "Si je ne rentre pas rapidement ma bergère va me sonner les cloches !".

Berger allemand femelle allaitant

  • voire une chienne, femelle d'un "chien de berger" ou "chien-berger".

Ou d'un "berger" (allemand, australien, belge, blanc de Suisse, bulgare, de Brie, des Pyrénées, hollandais ou picard).

Source : wiktionary.org

"Transpirer comme un porc" ou "Suer comme un porc".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes animaliers appartiennent au registre familier.

Et elles signifient, de façon généralement péjorative : transpirer abondamment, énormément.

On dit également, dans le même registre : "Transpirer comme un boeuf" ou "Suer comme un boeuf".

Et je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire : "Transpirer" ou "Transpirer énormément" en français.

"Un regard de chien battu".

Cette expression du langage courant en forme d'idiotisme animalier s'utilise lorsque l'on évoque une personne à l'air triste, malheureux, penaud, soumis, résigné.

Différentes variantes de l'expression existent, toutes dérivées de la forme originelle, : "Des yeux de chien battu", "Un air de chien battu" ou "Une tête de chien battu".

Source : www.languefrancaise.net

"La vénerie".

Il s'agit de ce que l'on appelle plus communément "La chasse à courre" ; également appelée parfois "Chasse à courre, à cor et à cri", "Chasse à bruit" ou "Chasse par force".

La vénerie (registre soutenu) est un mode de chasse ancestral consistant à poursuivre un animal sauvage (traditionnellement le cerf, le chevreuil, le lièvre, le renard ou le sanglier) avec une meute de chiens courants, jusqu'à son épuisement et sa prise. Concrètement, seuls les chiens chassent, grâce à leur odorat et à leur instinct de prédateur. Le rôle de l'homme, généralement cavalier pour la circonstance, consiste à les contrôler et à les suivre.

La chasse à courre est pratiquée en France, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Irlande, et ponctuellement en Italie et au Portugal.

Controversée sur certains aspects, la chasse à courre est interdite en Belgique depuis 1995. En Allemagne, où elle a été abolie en 1934 (sous le régime nazi !), et en Grande-Bretagne (2005), elle a été remplacée par une version inoffensive, sans gibier, où l'odorat des chiens est stimulé par des leurres artificiels ce qui permet d'entretenir l'instinct et la condition physique des meutes.

Source : wikipedia.org

Le chien aboie, le chat miaule, mais que fait donc la fourmi ?

Fourmi noire

Réponse
Elle cro-onde ! La fourmi cro-onde.
Explication du calembour
Il résulte de l’homonymie entre la formule « La fourmi cro-onde » et la locution nominale « Le four micro-onde ».