Pourquoi dire : "Des bullshits jobs" ?

L'homme politique français, socialiste, Jérôme Guedj

Comme l'a déclaré, le 18 janvier 2021, l'homme politique français, socialiste, Jérôme Guedj, dans l'émission "Le grand soir", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Et pas : "Des boulots à la con" !

Ces deux locutions nominales relèvent du registre vulgaire, mais la seconde a le mérite d'être en français.

Elles désignent des tâches inutiles, superficielles et vides de sens effectuées.

Le terme est apparu sous la plume de l'anthropologue états-unien David Graeber, qui postule que la société moderne repose sur l'aliénation de la vaste majorité des travailleurs de bureau, amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles et sans réel intérêt pour la société, mais qui permettent malgré tout de maintenir de l'emploi.

Sa théorie, publiée au départ dans un article de 2013 et largement médiatisée, suscite de nombreuses controverses sur sa pertinence.

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Sans qu'ils n'en aient conscience" !

Comme dans le commentaire du documentaire franco-azerbaïdjanais "Comment Hitler a perdu la guerre du pétrole", réalisé en 2014 par Robert Mugnerot et diffusé le 17 janvier 2021 sur la chaîne de télévision française RMC Découverte.

Mais : "Sans qu'ils en aient conscience" !

Sans "n'".

"Les rides inter-sourcilières" ou "Les rides de la glabelle".

La ride du lion sur un front de femme

Il s'agit de rides d'expression se développant au niveau du front et donnant parfois un petit air sévère.

On les appelle communément "Les rides du lion" ou "La ride du lion".

Et elles sont provoquées par les tensions musculaires répétées des muscles abaisseurs des sourcils.

Leur tension quotidienne parfois excessive, associée à la perte d'élasticité de la peau, est responsable de l'apparition de ces sillons verticaux.

Sources : www.jp-martinetto.com et www.docteur-picovski.com

"Discourir".

Ce verbe ne signifie absolument pas "prononcer un discours", ainsi que je l'entends malheureusement parfois, mais :

  • autrefois (registre désuet) : parler sur un sujet déterminé, en le développant de manière méthodique.
  • et de nos jours :
    • s'entretenir de choses diverses, échanger des propos sans chercher à approfondir le ou les sujets ; converser.
    • et, de façon usuelle et péjorative : parler longuement, inutilement ou avec recherche, de façon lassante pour ses auditeurs ; palabrer, pérorer.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Bavarder".

Source : www.cnrtl.fr

"Être à la fête" ou "Ne pas être à la fête".

Ces deux locutions verbales relèvent du registre familier.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Être à la fête" : être en joie, se réjouir.

On dit par exemple : "Le parti socialiste est à la fête aujourd'hui : cela fait 25 ans qu'il n'avait plus eu autant d'élus".

  • et "Ne pas être à la fête" : être dans une situation pénible.

On dit par exemple : "Le président n'est pas à la fête ces derniers temps".

Sources : dictionnaire.sensagent.leparisien.fr et www.larousse.fr

Nouveaux records de fréquentation pour J'aime les mots, ce 18 janvier 2021 !

Un homme, en homme chinoise, bras levés écartés, célébrant une victoire

Sans être phénoménale, la fréquentation du blogue est repartie à la hausse depuis le début du mois de janvier (+ 13% à ce jour).

Avec notamment 1 832 visiteurs différents ce  18 janvier 2021, contre 1 790 le 13 décembre 2020 (soit + 2%).

Dont 1 763 venant de Google et des moteurs de recherche, contre 1 665 le 12 janvier dernier (soit + 6%).

"Une bosse séro-sanguine".

Une bosse séro-sanguine, communément appelée "oeuf de pigeon"

Il s'agit de ce que l'on appelle communément "un oeuf de pigeon", c'est à dire un gros hématome au niveau du front ou du cuir chevelu, résultant de l'éclatement d'un vaisseau sanguin.

Douloureux, gonflé et disgracieux, il mettra plusieurs jours à se résorber en passant par toutes les couleurs de l'arc en ciel ou presque : violet, vert, puis jaune.

Source : www.enfant.com

"Récolter ce que l'on a semé", "Récolter ce que l'on sème", "On récolte ce que l'on a semé" ou "On récolte ce que l'on sème".

"Récolter ce que l'on semé" : extrait du tableau de Jean-François Millet "Un semeur", peint en 1850

Cette expression du langage courant signifie, au sens figuré : avoir ce que l'on mérite, subir les conséquences de ses gestes, paroles ou décisions antérieures.

On dit par exemple : "Tu récoltes ce que tu as semé : sachant que le nouveau mari de ton ex-épouse est boxeur, il ne fallait pas vider tes vieux pots de peinture sur sa moto neuve".

Cette expression est à rapprocher d'une autre, à la signification assez proche : "Qui sème le vente récolte la tempête".

Sources : wiktionary.org et www.expressio.fr

On ne dit pas : "Moi les plannings, i' sont deux ans à l'avance préparés" !

Le danseur et chorégraphe français Bruno Vandelli

Comme l'a déclaré le danseur et chorégraphe français Bruno Vandelli, le 25 septembre 2020, dans le documentaire "Lofteur, tentatrice et bachelor, que sont devenus les stars des années 2000 ?", sur la chaîne de télévision française TFX.

Mais, à tout le moins : "Moi les plannings, iLS sont PRÉPARÉS deux ans à l'avance" !

Et idéalement : "MON EMPLOI DU TEMPS EST PRÉPARÉ deux ans à l'avance" !