Pourquoi dire : "L'idée c'est le côté friendly, la coolitude" ?

La commissaire-priseur française Delphine Fremeaux-Lejeune, experte dans l'émission "Affaire conclue", sur la chaîne de télévision publique française France 2

Comme a pu le déclarer, le 12 décembre 2021, la commissaire-priseur française Delphine Fremeaux-Lejeune, dans l'émission "Affaire conclue", qu'elle présente sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Et pas simplement, en français : "L'idée c'est le côté SYMPA, la DÉCONTRACTION" ?

On ne dit pas : "Une végétation luxurieuse" !

Mais : "Une végétation LUXURIANTE" !

Je me permets ici de vous recommander la lecture de mon article consacré à la distinction existant entre les adjectifs paronymiques "Luxuriant(e)" et "Luxurieux(se)", qu'il convient de ne pas confondre.

De quelle localité française est originaire "Un pisciacais" ou "Une pisciacaise" ?

Réponse
De Poissy (78), une ville de 37 000 habitants, située le long de la Seine, à  29,5 kilomètres de Paris (75), 5 de Saint-Germain-en-Laye (78) et 22 de Versailles (78).

Localisation de la ville de Poissy (78)

J’y suis allé au lycée, de septembre 1976 à juin 1979, la ville de Conflans Saint-Honorine (78), où je demeurais, n’en possédant pas encore, à l’époque.

"Ne pas y avoir un chat", "Il n'y a pas un chat".

Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifie :

  • "Ne pas y avoir un chat" : n'y avoir absolument personne, être désert.
  • et "Il n'y a pas un chat" : il n'y a absolument personne ; l'endroit est désert.

On dit utilise également l'expression en forme d'idiotisme religieux : "Ne pas y avoir âme qui vive", "Il n'y a pas âme qui vive".

Et les marseillais disent, dans le registre familier : "Y avoir dégun", "Il y a dégun".

Source : www.expressio.fr

"Il vit sa vie" et "Il vit son vit".

Dans ces deux phrases paronymiques, les mots "vie" et "vit" sont homophones, puisqu'ils s'écrivent différemment mais se prononcent de façon identiques ("vi").

Et les trois mots "vit" employés sont homophonographes, puisqu'ils s'écrivent ("vit") et se prononcent ("vi") de façon identique, mais possèdent des significations totalement distinctes :

  • "Il vit sa vie" :
    • Dans la première partie de cette phrase ("Il vit"), le mot "vit" constitue la troisième personne du singulier du verbe "vivre" au présent de l'indicatif.

Et cette phrase constitue une déclinaison de l'expression du langage courant "Vivre sa vie".

  • et "Il vit son vit" :
    • Dans la première partie de cette phrase ("Il vit"), le mot "vit" constitue la troisième personne du singulier du verbe "voir" au passé simple de l'indicatif.
    • tandis que dans la seconde partie ("son vit"), le mot "vit" est un substantif masculin du registre soutenu désignant la verge.

"Une femme fatale".

Une femme fatale

La "femme fatale" est un personnage type, doté d'une grande beauté et utilisant le pouvoir de la sexualité, ou des sens, pour piéger le héros malchanceux.

L'actrice états-unienne Rita Hayworth dans le film états-unien "Gilda", de Charles Vidor (1946)
L'actrice états-unienne Rita Hayworth dans le film états-unien "Gilda", de Charles Vidor (1946)

Irrésistible, très féminine et séductrice, elle use du mensonge et de la contrainte plus que du charme.

Et a souvent pour arme de prédilection le poison ou le suicide.

L'actrice états-unienne Rita Hayworth dans le film états-unien "La dame de Shanghaï", d'Orson Welles (1942)
L'actrice états-unienne Rita Hayworth dans le film états-unien "La dame de Shanghaï", d'Orson Welles (1942)

L'actrice états-unienne Rita Hayworth, dans La Dame de Shanghai" d'Orson Welles (1947) est souvent considérée comme l'archétype de la "Femme fatale" au cinéma.

Affiche du film états-uniens "La dame de Shanghaï", d'Orson Welles (1947)Affiche du film états-uniens "La dame de Shanghaï", d'Orson Welles (1947)

Source : wiktionary.org

On ne dit pas : "Rassembler les gens ensemble" !

Richard Patry, président de la FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français)

Comme l'a déclaré, le 1er janvier 2020, Richard Patry, président de la FNCF (Fédération Nationale des Cinémas Français), dans la matinale de la chaîne de télévision française d'information en continu CNews.

Mais, simplement : "Rassembler les gens" !

"Rassembler les gens ensemble" n'est en effet qu'un affreux pléonasme.

 

"C'est le bordel !", "C'est le box !", "C'est le boxon !" ou "Quel bordel !", "Quel box !", "Quel boxon !".

Ces différentes locutions interjectives appartiennent toutes au registre argotique voire au registre vulgaire.

Et désignent, au sens figuré :

  • un grand désordre, un foutoir (registre vulgaire).

On dit par exemple : "La gestion de cette crise est un vrai brodel".

  • ou : une situation chaotique.

On dit par exemple : "C'est le bordel depuis que ce gouvernement est en place".

Ou : "Cette grève a créé un gros bordel".

Sur un thème contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de désigner un établissement où se pratique la prostitution.

"Bigre !" et "Bigrement" ou "Bougrement".

J'aime assez ces trois mots du registre familier et du registre désuet, que je continue personnellement d'utiliser :

  • "Bigre !" est une interjection dérivée du mot "Bougre" et constitue une exclamation exprimant la crainte, le dépit, l'étonnement ou l'admiration.

On dit par exemple : "Bigre ! Tu ne vas pas passer inaperçu avec ce costume !".

  • tandis que "Bigrement" est un adverbe dérivé du mot "Bougrement", ayant la même signification, c'est à dire : très, extrêmement ou rudement (registre familier).

On dit par exemple : "Mon chéri, ton rôti était bigrement bon !".

Ou : "J'ai trouvé ce documentaire bougrement intéressant".

Ces trois mots sont synonymes de "Fichtre !" et "Fichtrement" ou "Foutrement", qui relèvent - pour moi - des registres populaire et vulgaire.

Sources : wiktionary.org et Le Robert

"Au diable l'avarice !".

Cette expression en forme d'idiotisme religieux constitue une exclamation accompagnant la décision d'effectuer une dépense peu raisonnable ou d'acheter quelque chose sans regarder à la dépense, en étant davantage guidé par l'envie que par la raison.

Sources : wiktionary.org, dictionnaire.reverso.net et www.expressions-francaises.fr

"L'étrange lucarne" et "Le petit écran".

Ces deux locutions nominales du langage courant désignent : la télévision.

Un poste de télévision des années 1960

  • "L'étrange lucarne" s'utilisait essentiellement dans les années 1950 et 1960 pour désigner "le téléviseur" ou "le poste de télévision".

On dit par exemple : "L'étrange lucarne s'est répandue dans les foyers au cours des années 1960".

  • tandis que "Le petit écran" continue de s'utiliser, mais désigne la télévision en tant qu'organe d'information (média).

On dit par exemple : "Le nombre de personnes regardant des films sur le petit écran tend à diminuer".