On ne dit pas : "I' faut les faire face" !

Ainsi que je l'ai entendu récemment sur une chaîne de télévision française d'information en continu, dont j'ai oublié de noter le nom.

Mais : "IL faut LEUR faire face" !

"Un ciel de toit" ou "Une garniture de pavillon".

Un "ciel de toit" ou "garniture de pavillon"

Ces deux locutions nominales désignent la partie intérieure du toit d'un véhicule automobile.

C'est à dire : la partie que l'on voit en levant la tête, lorsque l'on est assis sur son siège.

Un "ciel de toit" ou "garniture de pavillon", sorti du véhiucle pour être nettoyé ou réparé
Un "ciel de toit" ou "garniture de pavillon", sorti du véhiucle pour être nettoyé ou réparé

Source : www.vroomly.com

"Battre sa coulpe".

Cette locution verbale a un origine directement religieuse puisqu'elle signifie :

  • au sens propre, dans le registre désuet : frapper sa poitrine en disant "Mea culpa" ("Ma faute" en latin),

Le chapitre des coulpes était une pratique médiévale, au cours de laquelle, les moines devaient avouer devant la communauté rassemblée leurs fautes en se frappant ainsi la poitrine.

  • et au sens figuré, dans le registre soutenu : se repentir d’une faute, avouer sa culpabilité ; admettre, prendre conscience des ses torts, les reconnaître.

On dit pas exemple : "Je bats ma coulpe : j'ai complètement oublié de te souhaiter un bon anniversaire !".

Sources : wiktionary.org et www.linternaute.fr

"Marcher sur la tête".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel signifie : agir de façon irraisonnée, à l'encontre du bon sens, fonctionner de manière absurde, contre-productive ; déraisonner, délirer, être fou.

Elle est généralement utilisée pour dénoncer une action ou une situation exceptionnelle, allant à l'encontre du bon sens.

On dit par exemple : "Une lionne qui protège une antilope attaquée par des hyènes : on marche sur la tête !".

Sources : www.expressions-francaises.fr, www.languefrancaise.net et www.linternaute.fr

"Mettre la clé sous la porte" ou "Mettre la clef sous la porte".

Cette très ancienne locution verbale du registre familier date du XVIe siècle.

  • elle a d'abord signifié : déménager, partir discrètement sans payer le loyer ; quitter furtivement son logis, disparaître pour se soustraire à une obligation, à une poursuite, etc,
  • puis, comme c'est encore le cas de nos jours : cesser son activité, faire faillite ; abandonner une entreprise, la fermer définitivement et complètement.

On dit par exemple : "Avec la pandémie de COVID 19, de nombreux entrepreneurs et chefs d'entreprise ont dû mettre la clé sous la porte".

Sources : wiktionary.org, www.expressions-francaises.fr, www.expressio.fr et www.larousse.fr

 

"Un atèle" et "Une attelle".

Ces deux substantifs homonymes désignent respectivement :

Un atèle noir de Colombie
Un atèle noir de Colombie
  • "Un atèle" : un mammifère primate du Nouveau Monde se déplaçant beaucoup et avec une grande habileté en mode suspensif, plutôt que sur les branches et de manière quadrupède.
Un atèle noir de Colombie
Un atèle noir de Colombie

La survie de ces singes - également appelés "singes-araignées" - est gravement menacée par les atteintes de plus en plus nombreuses à l'intégrité écologique de la canopée, causées par les routes qui fragmentent écologiquement les forêts.

  • et "Une attelle" :
Un collier de cheval avec attelle en bois
Un collier de cheval avec attelle en bois
    • une pièce de bois fixée de chaque côté du collier des chevaux, afin de recevoir les moyens de fermeture et de tirage (rênes).

On parlait autrefois d'"éclisse" et l'on disait alors "Éclisser un cheval" et non "Atteler un cheval".

    • ou : un dispositif destiné à contenir un membre ou une articulation.

Dans les films de guerre ou les westerns, les attelles rudimentaires improvisées par les protagonistes sont constituées de pièces rigides en bois ou en métal, destinées à maintenir immobile un membre fracturé.

Mais l'indication du port d'une attelle peut être très diversifiée.

Les attelles sont utilisées principalement lors d'atteinte ou suspicion d'atteinte traumatique (choc, coup, chute, faux mouvement, fracture), mais également dans les cas de rhumatisme pour mettre au repos l'articulation, de tendinite, etc.

Les attelles sont de différentes tailles et formes suivant le membre à immobiliser. Et il en existe pour les chevilles, les coudes, les doigts, les genoux, les hanches, les orteils ou les poignets.

Une attelle de genou
Une attelle de genou
Une atelle de poignet
Une atelle de poignet

Sources : www.larousse.fr et wikipedia.org

"Un embrouillamini".

J'aime beaucoup ce substantif masculin en forme de mot-valise, construit à partir de l'adjectif "embrouillé" et du susbstantif masculin "brouillamini".

Appartenant au registre familier, il désigne : un désordre, un imbroglio, une confusion extrême, une situation très embrouillée, un mélange confus, un méli-mélo.

On dit par exemple : "Je n'ai jamais vu un tel embrouillamini : impossible de s'y retrouver".

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org

On ne dit pas : "Faut-il taxer plus le capital ?" !

Comme j'ai pu le lire en bandeau-titre, le 18 octobre 2020, dans l'émission de François Lenglet, "Lenglet déchiffre", sur la chaîne de télévision français d'information en continu LCI.

Mais : "Faut-il taxer DAVANTAGE le capital ?" !