"Bellassiennes".

Ce mot n'est nullement un gentilé.

Les paroles de l'excellente chanson du groupe français Louise attaque "Les nuits parisiennes" (1997) parlent en effet de "soirées belles à Sienne" et non "bellasiennes".

Les nuits parisiennes

J'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne
Et vivre au vent, à feu à sang
M'ouvrir aux sentiments
Commencer par voir si l'amour bat son plein
Et si Lucien il a perdu son chagrin
J'voudrais t'emmener au dessus d'un volcan
Brûler mes os, faire transpirer mes sentiments
Et j'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées brésiliennes
Et t'emm'ner haut t'saluer bas, chanter des chansons
Chanter tout bas notre amour pour les quatre saisons
Commencer par voir si c'est pour aujourd'hui
Ou bien tout ça si c'est pas compris

J'voudrais bénéficier de ton absence
J'voudrais savoir
Oh ce soir
Et j'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées brésiliennes
Mais moi j'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne

J'vis toujours des soirées parisiennes
J'voudrais vivre des soirées belles à Sienne

J'vis toujours des soirées parisiennes
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne

Moi J'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne

Et j'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne

Et j'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne

Et j'vis toujours des soirées parisiennes,
Et j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne

Source : www.paroles.net

"L'anthropause".

Ce substantif féminin est un néologisme créé par des scientifiques en 2020, pendant le confinement mondial mis en place pour lutter contre la pandémie de COVID-19.

Il désigne la baisse draconnienne, soudaine et généralisée des activités et mobilités humaines dans le monde due au confinement, ainsi que son impact sur la vie sauvage.

Pas moins de quatre milliards de personnes ont en effet été confinés durant au moins deux mois, de mars à mai 2020.

Et partout, des animaux ont été vus en pleine ville, encouragés par le ralentissement global et la diminution inédite de l'activité et de la présence humaine.

On a ainsi pu découvrir des images aussi surprenantes que magiques telles que :

  • un ourson sur un balcon en Italie,

Un cerf en promenade dans une rue japonaise, durant le confinement du printemps 2020

  • ou un autre dans une rue, au Sri-Lanka,

  • une portée de canetons et leur mère, en balade sur le périphérique parisien (75),

  • un puma arpentant les rues de Santiago au Chili,

  • des sangliers, celles d'Haïfa (israël),

  • un faucon en plein Central Park, à New York (États-Unis d'Amérique),

  • voire un renard devant le 10, Downing Street, à Londres (Royaume-Uni) !

Un renard en promenade dans les beaux quartiers de Londres, durant le confinement du printemps 2020

Sources : wikipedia.org, www.letemps.ch et www.lesechos.fr

On ne dit pas : "Une journée moyenneuse. Peut-être la plus moyenneuse de la semaine" !

Le journaliste français Stéfan Etcheverry

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 4 juillet 2023, le journaliste français Stefan Etcheverry,dans l'émission "Les matins de LCI", qu'il présentait, sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais : "Une journée TRÈS moyenne. Peut-être la plus mÉDIOCRE de la semaine" !

L'adjectif "Moyenneuse" n'a évidemment jamais existé et n'est qu'un affreux barbarisme.

"Les français sont des veaux".

Le militaire et homme politique français Charles de Gaulle, lors de sa conférence de presse du 24 mai 1968 (© Paul Harle / Ina / Ina via AFP)

J'aime beaucoup cette locution verbale péjorative, en forme d'idiotisme animalier, qui nous vient du général Charles de Gaulle.

Son fils, l'amiral Philippe de Gaulle, en témoigne dans "De Gaulle, mon père, Entretiens avec Michel Tauriac", paru en 2003 :

"Il l'a souvent employée quand il les voyait ne pas réagir ou se considérer comme battus avant même d'avoir engagé le fer. Au début de juin 1940, par exemple, à Londres, à l'hôtel Connaught, à voix basse pour ne pas être entendu des convives qui dînent à la table voisine. Il vient de stigmatiser l'armistice au micro de la BBC. Je le vois alors serrer son couteau nerveusement avant de le reposer avec délicatesse. Puis il me souffle : Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n'ont que ce qu'ils méritent".

Quand j'apprenais l'histoire de France au collège Stanislas et que je m'étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il me disait : "Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal, qui recrutait des légions pour battre Rome, écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins : Ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l'action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents.

Il ajoutait : Ils sont palabreurs et n'arrivent à s'unir que face au danger. Tu vois, concluait-il, deux cents ans avant Jésus-Christ, on définissait assez bien les Français d'aujourd'hui".

Sources : www.dicocitations.com et www.lorientlejour.com

"Le uc", "Le zen", "Un oide", "Les oide" ou "Les oides", "Un iep", "Les iep" ou "Les ieps", "Un veuch" et "Les veuch" ou "Les veuchs".

Ce différents substantifs relèvent du registre argotique.

Et ils signifient respectivement, en verlan :

  • "Le cul","

"La raie des fesses" également appelée "Le pli interfessier", "Le pli interglutéal", "La rainure interfessière", "Le sillon interglutéal" ou "Le sillon interfessier".

 

  • "Le nez",

Un nez de femme

  • Un doigt" ou "Les doigts",

Un "oide" ("doigt" en verlan)

  • "Un pied" et "Les pieds",

Pieds

  • et "Un cheveu" ou "Les cheveux".

Une "tignasse" féminine, des "tifs" ou des "douilles"

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés à toutes les façons de dire "Le nez", "Les cheveux", "Les fesses" ou "Les pieds".

On ne dit pas : "Jamais i' z'ont rien fait pour trouver une solution" !

Ainsi que j'ai pu l'entendre dire hier, dans un autobus de ma bonne ville d'Aix-en-Provence (13).

Mais, en français : "ILS N'ont jamais rien fait pour trouver une solution" !

Pourquoi dire : "Plugger" ou "Se plugger" ?

Et pas simplement, en français :

  • "Brancher" ou "Connecter",
  • et : "Se brancher" ou "Se connecter" !

Pourquoi dire : "Un scoop" ?

Et pas simplement, en français : "UnE EXCLUSIVITÉ" !

Ou, s'il faut vraiment faire court, par apocope : "UnE EXCLU" !

La couverture du numéro 2372 de "Paris Match", paru le 10 novembre 1994, qui révélait au grand public l'existence de Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand.
La couverture du numéro 2372 de "Paris Match", paru le 10 novembre 1994, qui révélait au grand public l'existence de Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand.

 

Une exclusivité ("Un scoop") : la double page couleur du numéro 2372 de "Paris Match", paru le 10 novembre 1994, qui révélait au grand public l'existence de Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand.
Une exclusivité ("Un scoop") : la double page couleur du numéro 2372 de "Paris Match", paru le 10 novembre 1994, qui révélait au grand public l'existence de Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand.

On ne dit pas : "Parce que t'es en panique" ni "J'dis juste les mecs ont une mauvaise stratégie marketing" !

L'acteur et humoriste franco-algérien Sami Ameziane alias "Le Comte de Bouderbala"

Ainsi que peut le déclarer l'excellent humoriste français Le Comte de Bouderbala, dans sa saynète "Les roumains", diffusée le 5 juillet 2023, sur la radio française Rire & Chansons.

Mais : "Parce que tU es EFFRAYÉ" et "JE dis SIMPLEMENT QUE les mecs ont une mauvaise stratégie marketing" !

On ne dit pas : "Les Ukrainiens sont prêts à mourir jusqu'au sang" !

Le journaliste français Renaud Pila

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 2 juillet 2023, le journaliste français Renaud Pila, dans l'émission "22H Darius Rochebin", sur la chaîne de télévision française d''information en continu LCI.

Mais, en français : "Les Ukrainiens sont prêts à mourir jusqu'au DERNIER" !

Ou : "Les Ukrainiens sont prêts à DONNER LEUR sang jusqu'au DERNIER" !