Mais : "La gÉnUflexion" !
Et cela, même si ce substantif féminin désigne bien, en effet, le fait de mettre un "genou" à terre.
Richesse et défense de la langue française
Mais : "La gÉnUflexion" !
Et cela, même si ce substantif féminin désigne bien, en effet, le fait de mettre un "genou" à terre.
Mais ; "AbERrant", "AbERrante", "AbERrantes" ni "AbERrants" !
Sans "é" mais avec deux "r".
Ainsi surnommait-on la verbicruciste Renée David, née en 1892 et décédée le 18 septembre 1938.
Journaliste de formation, elle fut la première mots-croisiste française.
Et elle demeure l'auteure inoubliable, dans les années 1930, de la célèbre définition "Vide les baignoires et remplit les lavabos" ("L'entracte"), souvent injustement attribuée à Tristan Bernard, le romancier et auteur dramatique, célèbre pour ses mots d'esprit.
Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article "Quelle est la différence entre un verbicruciste et un cruciverbiste ?".
Comme me l'a un jour demandé un collègue, dont j'allais exceptionnellement emprunter le bureau après son départ.
Mais : "Je te laisse l'ordi allumé ?" !
En construisant sa phrase à l'envers, celui-ci m'a en effet amené à lui demander - pensant qu'il m'avait dit "Je te laisse allumer l'ordi ?" - : "Pourquoi donc : tu viens de l'éteindre ?"...
Comme je l'ai lu, il y a quelques années, dans le compte-rendu d'un éducateur spécialisé.
Et pas, beaucoup plus simplement : "Le jeune leur a dit qu'il avait très envie de faire du sport" !
C'est ainsi que nos amis suisses désigne un sac plastique.
Sur ce sujet, je vous recommande la lecture de mon article consacré aux différentes façons de désigner ce produit selon la région où l'on se situe.
Il s'agit des noms germanisé et américanisé, anglicisé ou francisé de l'acteur tchèque Karel Lamac, né le 27 janvier 1997 et mort le 2 août 1952.
Il débute dans le cinéma pendant la Première Guerre mondiale, en réalisant des reportages en Allemagne. C'est dans ce pays qu'il est remarqué et commence sa carrière d'acteur en 1918.
Vedette du muet, il est recherché pour des rôles de séducteur et mène en parallèle une activité de directeur technique, tout en écrivant des scénarios.
Il devient le compagnon de l'actrice tchèque Anny Ondra - la première "blonde hitchcockienne" de l'histoire du cinéma - avec laquelle il partage souvent l'affiche.
En 1930, ils fondent ensemble, en Allemagne, la société de production Ondra-Lamac-Film.
Leur séparation et le mariage de l'actrice avec le boxeur allemand Max Schmeling, en 1933, n'entame pas leur collaboration professionnelle ; ils continuent à tourner ensemble et leur société produira jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
L'arrivée du cinéma sonore va faire évoluer la carrière de Karel Lamac, qui se tourne vers la réalisation.
Avec l'arrivée au pouvoir du nazisme, il préfère tourner à l'étranger, aux États-Unis, en Angleterre et en France, où il réalise des versions anglaises ou françaises de ses films tchèques.
Avec la Seconde Guerre mondiale, Lamac quitte la Tchécoslovaquie, pour gagner les Pays-Bas, puis le Royaume-Uni.
Après la guerre, il reprend sa carrière de réalisateur en 1947 en France, puis en Allemagne et aux États-Unis d'Amérique.
Et meurt d'une crise cardiaque en 1952.
Source : wikipedia.org
Cette expression du langage courant signifie, au sens figuré : ne pas tenir compte d’une demande ou d'une remarque, feindre de l'ignorer, refuser de l'entendre.
L'expression "Faire la sourde oreille" a presque exactement la même signification.
Et sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré aux expressions "Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre" et "Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir".
La guillotine est une machine de conception française, inspirée d’anciens modèles de machines à décapitation.
Elle fut utilisée en France pour l’application officielle de la peine de mort par décapitation, à partir du 25 avril 1792, puis dans certains cantons de Suisse, en Grèce, en Suède, en Belgique et en Allemagne.
Dans notre pays, une guillotine fonctionna pour la dernière fois le 9 septembre 1977, à la prison des Baumettes, à Marseille (13), pour découper en deux le manutentionnaire tunisien Hamida Djandoubi.
Avant d'être définitivement remisée, après l’abolition de la peine de mort, le 18 septembre 1981, au Centre pénitentiaire de Marseille (13).
La guillotine tient son nom du député, médecin et secrétaire de l'assemblée nationale constituante Joseph-Ignace Guillotin, qui - appuyé par Mirabeau - la fait adopter dans les tout premiers temps de la Révolution française.
Mais la machine fut d'abord appelée "Louison" ou "Louisette", en référence au nom du docteur Antoine Louis, son concepteur. Chirurgien militaire, celui-ci était secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie et fût l'un des contributeurs à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert pour les articles consacrés à la chirurgie.
Ou encore "La mirabelle", en référence à Mirabeau.
Et "La machine à Guillotin".
Mais c'est le terme de "La guillotine" qui s’imposa rapidement, promu de manière ironique par le journal royaliste "Les actes des apôtres".
Une chanson contribua à attacher à cette machine le nom de Guillotin pour la postérité.
Elle avait pour titre : "Sur l’inimitable machine du médecin Guillotin propre à couper les têtes et dite de son nom Guillotine".
Et pour dernier couplet :
"Le romain
Guillotin
Qui s’apprête,
Consulte gens de métier
Barnave et Chapelier,
Même le Coupe-tête
Et sa main
Fait soudain
La machine,
Qui simplement nous tuera
Et que l’on nommera
Guillotine".
Le 1er décembre 1789, le docteur Guillotin demande que "la décapitation fût le seul supplice adopté et qu'on cherchât une machine qui pût être substituée à la main du bourreau". L’utilisation d’un appareil mécanique pour l’exécution de la peine capitale lui paraît une garantie d’égalité, qui devait, selon lui, ouvrir la porte à un futur où la peine capitale serait finalement abolie.
Guillotin plaidait ainsi en faveur de son projet : "Avec ma machine, je vous fais sauter la tête en un clin d’œil, et vous ne souffrez point. La mécanique tombe comme la foudre, la tête vole, le sang jaillit, l'homme n'est plus".
Et, de fait, selon les experts médicaux, la section de la moelle épinière entraîne une perte de connaissance instantanée.
La proposition de Guillotin vise également à supprimer les souffrances inutiles. En effet, jusqu’alors, l'exécution de la peine capitale différait selon le forfait et le rang social du condamné : les nobles étaient décapités au sabre, les roturiers à la hache, les régicides et criminels d'État écartelés, les hérétiques brûlés, les voleurs roués ou pendus, les faux-monnayeurs... bouillis vifs dans un chaudron.
L'idée de Guillotin est adoptée en 1791 par la loi du 6 octobre qui dispose que "la peine de mort consistera dans la simple privation de la vie, sans qu'il puisse jamais être exercé aucune torture envers les condamnés" et que "tout condamné à mort aura la tête tranchée" (la fameuse phrase de l'article 12 du Code pénal, déclamée sur tous les tons, en 1938, par le génial Fernandel, dans "Le Schpountz" de Marcel Pagnol).
L’appareil, inspiré d’anciens modèles de machines à décapitation existant depuis le XVIe siècle, est mis au point en 1792 par le chirurgien militaire Antoine Louis.
Après plusieurs essais sur des moutons puis trois cadavres à l'Hospice de Bicêtre le 15 avril 1792, la première personne guillotinée en France fut un voleur, du nom de Nicolas Jacques Pelletier, le 25 avril 1792.
Source : wikipedia.org
Ce substantif masculin désigne en France, depuis 2012 : un jeune restant sobre en boîte de nuit afin de pouvoir ramener ses amis en voiture.
Cette année-là, en effet, la DSCR (Délégation à la Sécurité et à la Circulation Routières), devenue DSR (Délégation à la Sécurité Routière) en 2017, avait organisé une vaste et lamentable campagne publicitaire destinée aux jeunes et ayant pour objectif la lutte contre les accidents de la route mortels causés par l'abus d'alcool.
Avec les pitoyables devises : "Si t'as pas de Sam, t'as le seum" et "Si t'as un Sam, t'as le swag".
Cette formule en forme de calembour s'utilise - par plaisanterie - lorsque l'on rencontre de façon fortuite un ami (ou une connaissance masculine) en un lieu inattendu.