"Un trou paumé".

Cette locution nominale du registre argotique désigne, au sens figuré : un lieu très isolé, perdu au milieu de nulle part.

On dit par exemple : "Mon frangin se marie samedi dans un trou paumé, à 80 bornes d'ici !".

Source : wiktionary.org

23 façons de dire "Vomir".

Vomir dans la cuvette des toilettes

"Dégueuler", "Gerber" et "Quicher" relèvent du registre argotique.

Ainsi que les idiotismes animaliers particulièrement imagés : "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard", "Piquer un renard" (le substantif masculin "renard" constitue ici une ellipse de la locution nominale féminine "queue de renard") et "Renarder".

"Renarder", "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" ou "Piquer un renard", c'est à dire "Vomir".

Ou encore "Débecter", "Débecqueter" et "Débequeter", mais ces trois derniers ne sont guère employés en ce sens.

"Dégobiller" et "Dégurgiter" (restituer presque intact un aliment que l'on avait avalé) appartiennent au registre familier.

Ainsi que "Quicher", qui n'est toutefois usité qu'à Marseille (13) et en Provence.

"Rendre" ou "Rendre tripes et boyaux" relèvent du langage courant.

De même que les verbes "Expulser", "Rejeter" ou "Restituer", qui sont parfois utiliser en ce sens, accompagnés de locutions nominales du type "Son repas".

Tandis que "Régurgiter" relève du registre soutenu.

Sources : crisco2.unicaen.fr, wiktionary.org, www.languefrancaise.net et Le Robert

 

"Becter", "Becqueter" ou "Béqueter".

Ce verbe, qui peut s'écrire de trois façons différentes est construit à partir du substantif masculin "Bec".

Et il signifie :

  • au sens propre, dans le langage courant, pour un oiseau :
Un cormoran bectant un cygne blanc sur le lac d'un parc londonien, c'est à dire : le frappant à coups de bec
Un cormoran bectant un cygne blanc sur le lac d'un parc londonien, c'est à dire : le frappant à coups de bec
Des perroquets qui se bectent, c'est à dire : se frappent du bec et même se mordent
Des perroquets qui se bectent, c'est à dire : se frappent du bec et même se mordent
    • frapper, piquer plus ou moins fortement à coups de bec,Becter, bécqueter ou béqueter
      • saisir de la nourriture ; prendre par becquées.
Des perruchent qui se bectent, c'est à dire : se caressent du bec
Des perruchent qui se bectent, c'est à dire : se caressent à coups de bec
Des pigeons qui se bectent, c'est à dire : se caressent du bec
Des pigeons qui se bectent, c'est à dire : se caressent à coups de bec
    • ou : caresser à coups de bec.
  • et au sens figuré, dans le registre argotique, pour un être humain :

Un couple hétérosexuel en train de s'embrasser

    • embrasser.

On dit par exemple : "Regarde-les ces deux-là : toujours en train de se béqueter".

  • Une femme qui mange
    • ou : manger.

On dit par exemple : "Le temps que j'aille aux toilettes, ce goinfre m'a becté mon dessert !".

J'ai consacré un article aux très nombreuses façons de dire en français "Manger" et notamment "Manger abondamment", dont je permets de vous recommander la lecture.

Sources :wwww.cnrtl.fr et wiktionary.org

"C'est le bordel !", "C'est le box !", "C'est le boxon !" ou "Quel bordel !", "Quel box !", "Quel boxon !".

Ces différentes locutions interjectives appartiennent toutes au registre argotique voire au registre vulgaire.

Et désignent, au sens figuré :

  • un grand désordre, un foutoir (registre vulgaire).

On dit par exemple : "La gestion de cette crise est un vrai brodel".

  • ou : une situation chaotique.

On dit par exemple : "C'est le bordel depuis que ce gouvernement est en place".

Ou : "Cette grève a créé un gros bordel".

Sur un thème contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de désigner un établissement où se pratique la prostitution.

"Débecter", "Débecqueter" ou "Débéqueter".

J'aime bien ce verbe du registre argotique pouvant s'écrire de trois façons différentes.

Construit à partir du verbe du même registre "Becter", "Bécqueter" ou "Béqueter" signifiant notamment "Manger", il signifie lui-même :

Un homme, vomissant dans une cuvette de toilettes

 

  • au sens propre : vomir.

On dit par exemple : "Quelle odeur atroce : c'est à débecter (dé-bek-té)".

Ou : "J'ai débecqueté (dé-bek-té) tout ce que j'avais bouffé".

Et : "Riton nous a fait la cuisine mais on a failli tout débéqueter (dé-bek-té)".

Pour les personnes que cela intéresse, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Vomir" en français.

  • et au sens figuré : dégoûter, répugner.

On dit par exemple : "Ce type me débecte : il pue la transpiration dès dix heures du mat (dé-bek-te)".

Ou : "Cet acteur joue toujours des rôles de types malsains ou de salauds qui me débecquettent (dé-bek-te)".

Et : "Ça me débequette (dé-bek-te) de ramasser ce truc avec les mains".

Sources : www.larousse.fr, www.cnrtl.fr, Le Robert et wiktionary.org

"Une meuf".

Ce substantif féminin appartient au registre argotique et désigne :

  • une femme, une jeune fille,

On dit par exemple :"Tu d'vrais v'nir sam'di : y aura plein d'meufs !".

  • une épouse, une compagne.

On dit par exemple : "La meuf à Gégé a d'ces nibards !".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Ma compagne" en français.

"Meuf" constitue le verlan de "Femme", qui est devenu, à l'envers, "me-fem", avant d'être contracté en "me-u-f".

 

 

 

"Une go" ou "Une gow".

Une "go" ou "une gow", c'est à dire : une jeune femme

Cet étrange substantif féminin utilisé par les jeunes est un mot bambara originaire d'Afrique de l'Ouest, et notamment de la Côte d'Ivoire et du Cameroun.

Du moins sous sa forme "Go", la forme" Gow" ne constituant qu'une variante orthographique française, sans doute créée par des personnes imaginant que le mot était anglophone.

Synonyme de "Meuf", "Gonzesse" (registre argotique) ou "Nana" (registre familier), il désigne :

  • une petite amie.

On dit par exemple : "J'ai fêté Noël chez mes darons avec ma go".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Ma compagne" en français.

  • et par extension : une jeune fille.

On dit par exemple : "Tu as vu la go, près de la fenêtre !".

Source : wiktionary.org

On ne dit pas : "Dis-y qu'cest un bouquin" !

Mais : "Dis LUI qu'IL S'AGIT D'un LIVRE" (langage courant) !

La formule "Dis-y" relève du registre populaire et le substantif masculin "Bouquin" du registre argotique.

"Faire son beurre".

Faire son beurre

Cette locution verbale en forme d'idiotisme alimentaire appartient au registre argotique.

Et elle signifie, au sens figuré : s'enrichir ; faire des bénéfices ; prospérer ; gagner de l'argent ; profiter de quelque chose ; faire son profit de quelque chose, y trouver un intérêt.

On dit par exemple : "Il ne gagne pas d'argent avec ses chambres : c'est avec le restaurant de l'hôtel qu'il fait son beurre".

Ou : "Avec la pandémie de maladie à coronavirus 2019, le commerce en ligne fait son beurre".

Sources : www.languefrancaise.net, www.expressio.fr

"Le oaï", "Foutre le oaï" ou "Mettre le oaï" et "Le waï", "Foutre le oaï" ou "Mettre le oaï".

"Oaï" ou "Waï" est un mot marseillais appartenant au registre argotique, qui désigne : la pagaille (registre familier), le désordre (langage courant), le bordel (registre argotique).

On dit par exemple : "Après le match, on a foutu le waï autour du Vél' et sur le Vieux-Port ! Ça fait deux fois que l'Ohème se fait voler un but !".

Source : wiktionary.org

"Z'y va !", "Zyva !", "Zi va !" ou "Ziva !".

Cette interjection grossière et irrespectueuse, utilisée par certains jeunes, constitue le verlan de "Vas-y !" et appartient au registre argotique.

pouvant en quelque sorte se traduire par "C'est bon !" ou "Ça va !", elle exprime l'agacement, la dérision, le mécontentement, le dépit ou l'opposition.

On dit par exemple : "Vous pourriez faire un peu moins de bruit s'il vous plait ?". "Ouah l'aut, eh ! Z'y va !".

Sources : www.languefrancaise.net et www.dictionnairedelazone.fr