"Le baba", "le boule", "le dargeot", "le derche", "le fouettard", "le joufflu", "les meules", "les miches", "le panier à crottes" ou "le pétard" relèvent du registre argotique.
De même que "Le uc", qui est un mot de verlan.
Tandis que "le croupion", "le cul", "la lune", "le panier", "le popotin", "le postère" ou "le tutu" appartiennent au registre familier.
Et "Le cucul" au langage enfantin.
"L'arrière-train", "le bas du dos", "la croupe", "le derrière" ou "le fessier" relèvent du langage courant.
Et "le postérieur", "le séant" ou "le siège" au registre soutenu.
Ces deux substantifs masculins du registre argotique désignent, de façon péjorative : un publicitaire, un individu travaillant dans le domaine de la publicité.
"Proposer la botte" ne constitue pas une invitation à visiter l'Italie...
Mais relève davantage du sport en chambre. En tous cas sur un plan linguistique.
Cette curieuse locution verbale du registre argotique, qui doit interloquer nos amis étrangers, signifie en effet, au sens figuré : inviter d’une façon directe et sans équivoque à une relation sexuelle.
Autrement dit : proposer de faire l'amour.
Car cette expression fait référence à une acception spécifique du substantif féminin "botte", qui, en escrime, désigne : un coup porté avec une épée ou un fleuret, permettant d'"embrocher" son adversaire, en le transperçant avec sa lame.
Et illustre donc parfaitement l’acte sexuel de manière métaphorique.
On dit par exemple : "Je ne m'attendais pas à ce qu'il me propose la botte le premier soir, mais tout de même : il ne m'a toujours pas embrassée après trois semaines !".
Nous disposons ainsi d'au moins 14 façons de dire "Une automobile" :
"Une tuture" relève du langage enfantin.
"Une bagnole", "Une caisse", "Une chignole" et "Une tire" appartiennent au registre argotique.
Et "Un taxi" au registre familier, de même que l'apocope "Une auto". Et, pour nos amis québecois : "Un char".
"Une voiture" relève du langage courant.
Tandis que "Un véhicule automobile" appartient au registre soutenu.
Et que les locutions nominales "Un véhicule particulier" (VP) ou "Un véhicule de tourisme" relèvent du jargon administratif et du jargonmercatique.
"Une titine" (registre familier) désigne uniquement une petite voiture. Tandis que "Une gamos" (registre argotique) désigne - pour les jeunes - un véhicule haut de gamme).
3 façons de dire "Une vieille automobile" :
"Un tacot" appartient au registre familier. De même que "Une guimbarde".
Et "Une teuf-teuf" (gémination) relève du langage enfantin.
et 8 façons de dire "Une automobile en très mauvais état" :
"Une chiotte", "Une guimbarde" et "Un os" relèvent du registre argotique.
De même que "Un veau" (idiotisme animalier), qui s'applique aux véhicules jugés insuffisamment puissants ou rapides.
"Une poubelle", "Un tape-cul", "Un tas de boue" et "Un tas de ferraille" appartiennent au registre familier.
De même que "Un poulailler", qui relève également du registre désuet.
"Prendre perpète" signifie ainsi, par ellipse : être condamné à une peine de réclusion à perpétuité.
On dit par exemple : "Raoul le prétentieux a pris perpète pour avoir accidentellement fait glisser Fredo les bretelles dans une bétonneuse".
et dans le registre populaire : indéfiniment, très longtemps.
On dit par exemple : "On va pas attendre perpète que tu trouves le fric !".
et "À perpète" est une locution adverbiale du registre argotique signifiant :
à perpétuité, à vie.
Une "condamnation à perpète", désigne ainsi une peine de prison à vie.
à une très grande distance.
On dit par exemple : "Mon beauf habite à perpète, dans un trou paumé".
Les locutions adverbiales "À dache" (registre argotique) ou "Au diable" (idiotisme religieux relevant au langage courant) peuvent également être employées.
Cette locution adverbiale du registre argotique signifie : très loin, loin de tout.
On dit par exemple : "C'est dimanche : il va encore falloir aller à dache pour trouver un garage ouvert !".
Ou : "Elle est à dache la ferme de tes vieux !".
Et l'on peut également employer les locutions adverbiales "À perpète" (registre argotique) ou "Au diable" (idiotisme religieux relevant au langage courant).