"La glottophobie" ou "La discrimination linguistique".

Cet affreux néologisme, créé en 2008 par le sociolinguiste français Philippe Blanchet, désigne une forme de discrimination basée sur le langage, certaines langues, ou certains accents régionaux.

Ainsi, lorsque l'on sous-titre un locuteur africain s’exprimant pourtant dans un français très clair (comme dans "Le Petit journal Spécial Burkina Faso" du 21 septembre 2015, sur la chaîne de télévision française Canal +) ou lorsque l'on prononce de travers et de façon intentionnelle le prénom d’une personne d’origine étrangère.

Sources : wiktionary.org et blog.assimil.com

"Un goret".

Ce mot polysémique du langage courant désigne :

  • au sens propre :
      • un jeune cochon mâle, petit de la truie et du porc, également appelé "cochonet" ou "porcelet".

Et "gorette" s'il s'agit d'une petite femelle.

      • dans la marine : une brosse à long manche utilisée pour nettoyer la carène d’un bateau à flot.

Nettoyer avec un goret se dit "Goreter" ; un verbe qui ne signifie en aucune façon "Mettre bas un goret" pour une truie.

  • et au sens figuré, dans le registre familier : un enfant ou une personne malpropre.

On dit par exemple : "Mon petit neveu est un véritable goret !".

S'il s'agit d'un adulte, on dit également :

    • "un cochon", "un porc" ou "un pourceau" (pour un homme),

Source : wiktionary.org

"Sis à" ou "Sise à".

Il s'agit des participes passés masculin et féminin du - fort peu usité - verbe "seoir".

Et signifient : "Situé(e) à" ou "Établi(e) à".

On dit par exemple : "M. Dumas est le gérant de cette société, sise au 22 rue de la Mirabelle".

Ou : "Il s'agit d'un cabaret, sis au 120 boulevard du Roi".

Pour ma part, bien que ces jolies formules appartiennent évidemment au registre désuet ainsi qu'à un certain vocabulaire et jargon administratif, immobilier, juridique et judiciaire, je ne me prive pas de les utiliser.

"Le R0" ou "Le R zéro", "Le Re" ou "Le R e" et "Le Rt" ou "Le R t".

Ces mystérieuses appellations désignent des indicateurs épidémiologiques devant être interprétés avec précaution et correspondant respectivement :

  • pour le R0 (Ratio zéro): au nombre de reproduction DE BASE d'un virus, AVANT le déclenchement d'une épidémie.

Celui-ci indique le nombre moyen de nouveaux cas d’une maladie qu’une seule personne infectée et contagieuse va générer en moyenne dans une population sans aucune immunité.

Le R0 de la "Covid-19" était estimé, début 2020, en Chine, à 3,28 en moyenne. Ce qui signifie qu’une personne infectée par la maladie à coronavirus 2019 aurait infecté en moyenne 3,28 nouvelles personnes.

Le R0 dépend principalement de trois facteurs :

    • la durée de la contagiosité après infection,
    • la probabilité d’une infection après un contact entre une personne infectée et une personne non immunisée,
    • et la fréquence des contacts humains.

Plus ces trois facteurs sont élevés, plus le R0 sera important. Si celui-ci reste inférieur à 1, l’agent pathogène infectera moins d’une personne en moyenne par cas, et finira par disparaître.

En revanche, si le R0 est supérieur à 1, cela signifie que le pathogène réussira à infecter davantage de personnes, provoquant une épidémie.

  • et pour le Re (Ratio effectif) ou le Rt (Ratio temporel): au nombre de reproduction EFFECTIF ou TEMPOREL d'un virus PENDANT une épidémie, qui est donc variable.

Ce Re (ou Rt) correspond au nombre de nouveaux cas qu’une seule personne infectieuse va générer en moyenne à un instant T dans une population composée à la fois de personnes non immunisées et de personnes immunisées.

Alors que le R0 désigne le taux de reproduction au tout début d’une épidémie, le Re (ou Rt) est un taux de reproduction qui évolue pendant l’épidémie en fonction des mesures de contrôle : cconfinement, distanciation physique, mesures d’hygiène, etc.

Aussi, lorsque la presse évoque un " R0 qui remonte" dans une ou plusieurs régions, c’est à tout le moins un abus de langage, pour ne pas dire une absurdité... car il s’agit en réalité du Re (ou Rt) !

Le Re (ou Rt) peut être constamment recalculé afin d’estimer la dynamique de l’épidémie et de projeter son évolution. Le but des autorités sanitaires est de faire baisser au maximum ce taux et de le maintenir en dessous de 1, afin de contrôler l’épidémie, puis de la stopper.

En France, ce taux effectif (ou temporel) a été largement réduit par le confinenent et par les mesures de distanciation physique prises à compter du 17 mars 2020., puisqu'il est passé de plus de 3 à environ 0,5.

Avant de remonter à plus de 1 vers le 10 juillet.

Le Re (ou Rt) peut rebondir, parfois artificiellement, sans que la situation épidémique ne connaisse d’évolution. Une campagne de dépistage massive risque en effet de faire croître le nombre de cas détectés sur une période et de faire remonter le Re (ou Rt) simplement parce que l’on aura une meilleure mesure de l’étendue de l’épidémie.

Le taux de reproduction n’est donc pas un indicateur suffisant et doit s’apprécier aux côtés d’autres données.

Source : www.lemonde.fr

"Un brûlot".

  • Au sens propre, ce substantif masculin désignait autrefois : un petit navire chargé de matières combustibles, destiné à incendier les bâtiments ennemis.
  • et au sens figuré, il désigne aujourd'hui : ce qui est susceptible de causer des dégâts, un scandale ; en particulier un article de journal polémique, "incendiaire".

On dit par exemple : "Cet article est un brûlot : vous ne pouvez pas publier une chose pareille !".

Source : wiktionary.org

"L'apathie".

Ce substantif féminin synonyme d’impassibilité désigne l'incapacité d'être ému ou de réagir .

Celle-ci peut être dûe à la mollesse ou à l'indifférence.

Ou parfois à un état dépressif.

Cet état d'indifférence à l'émotion, la motivation ou la passion se traduit par un manque d'intérêt émotionnel, social, spirituel, philosophique, parfois accompagné de phénomènes physiques.

Source : wikipedia.org

"Un mécréant".

Ce substantif masculin désigne - au sens propre - une personne n'adhèrant pas à la religion considérée comme la seule vraie. C'est à dire, originellement : la religion chrétienne.

Naturellement ce terme est aujourd'hui désuet, mais on l'utilise, dans une acception moderne et plaisante, pour désigner une personne n'ayant aucune religion.

"Gilbert".

Logo de l'équipementier sportif britannique Gilbert spécialisé dans le rugby et le netball

Gilbert est le nom d'un équipementier sportif et d'une marque britanniques, produisant des ballons, des vêtements sportifs ainsi que des accessoires pour le rugby à XV et le netball.

Les origines de la société remontent à l'année 1823, lorsque William Gilbert (1799-1877), le cordonnier de Rugby (Angleterre), dont l'échoppe jouxtait le principal collège de ladite ville (la Rugby School) se mit à fournir aux élèves leurs premiers ballons.

La légende veut en effet que sur le terrain de cette école, (Angleterre), au cours d'une partie de football, cette année là, l'élève et futur pasteur William Webb Ellis, porte dans ses bras le ballon derrière la ligne de but adverse alors que la tradition était naturellement jusque là de le pousser au pied. En réalité, les origines du rugby sont bien plus complexes.

Les collèges britanniques de l'époque pratiquent chacun un jeu de ballon dérivé de la soule. Chaque collège avait ses propres règles et le jeu au pied et à la main était fréquents. Le geste de William Webb Ellis, de garder à la main le ballon, dans une phase de jeu qui ne le permettait pas, a fait progressivement évoluer la règle du collège de Rugby.

William Gilbert confectionne ses ballons à partir d'une vessie de porc, achetée aux paysans, entourée de quatre panneaux en cuir cousus à la main.

Les premiers ballons ovales apparaissent en 1835. Et en 1851, William Gilbert expose à l'Exposition universelle de Londres son "Rugby School Football", un ballon ovale fabriqué à partir d'une vessie de porc. À l'Exposition Universelle de Londres de 1862, les ballons de rugby de la marque Gilbert remportent une médaille d'argent. Et, à partir de 1892, le ballon mis au point par William Gilbert devient le ballon réglementaire du rugby.

Ballon de rugby de la société britannique Gilbert

Le ballon évolue au fil du temps, le cuir étant notamment remplacé par des matières synthétiques.

Avec l’arrivée sur le marché de nouvelles marques concurrentes, l'entreprise Gilbert connaît des moments difficiles et la famille Gilbert vend la société en 1978. La société Gilbert change ensuite trois fois de propriétaire dans les années 80 et 90.

Durant cette période, la marque perfectionne ses ballons grâce à l’évolution des technologies de synthèse. Le rugby se professionnalise et Gilbert crée le ballon officiel de la première édition de la Coupe du monde de rugby à XV en 1987.

Gilbert se lance également dans la fourniture d'équipements de netball, un sport assez populaire en Australasie, où Gilbert est bien implanté commercialement.

Ballon de netball de la société britannique Gilbert

À la suite de difficultés financières, un autre équipementier britannique, Grays International, rachète en 2002 la société Gilbert.

Source : wikipedia.org

"Le netball".

Rencontre de netball féminin

Le "netball" est un sport collectif dérivé du basket-ball, opposant dans un stade deux équipes de sept joueurs (contre cinq pour le basket-ball).

Son développement débuta en Angleterre dans les années 1890.

À partir de 1960, les règles de jeux internationales furent standardisées et la Fédération internationale de netball (anciennement Fédération Internationale de Netball et Basket-ball Féminin) fut créée.

En 2011, la fédération internationale compte plus de soixante équipes nationales organisées en cinq régions géographiques.

Règles

Les matchs sont joués sur un court rectangulaire avec des paniers à chaque extrémité. Ils sont situés à la même hauteur que pour le basket-ball (3,05 m) mais ne sont pas équipés de panneaux verticaux sur lesquels le ballon peut rebondir.

Chaque équipe est composées de 7 membres : trois en attaque, trois en défense et un au milieu.

Rencontre de netball féminin

Le but du jeu est de marquer plus de paniers que l'adversaire. À la différence du basket-ball, le dribble est interdit et il est impossible de marcher avec le ballon.

Pendant la rencontre, un joueur disposant du ballon ne peut le posséder que pendant trois secondes avant de le passer à un autre joueur ou de tirer au but. L'équipe vainqueur est celle qui marquera le plus de points durant les soixante minutes que dure un match de netball.

Et des variantes ont été développées pour augmenter la cadence du jeu et attirer un plus large public.

Un sport international

Le netball est très populaire dans les pays du Commonwealth, spécifiquement à l'école, et est joué de manière prédominante par les femmes.

Selon la fédération internationale, le netball compterait plus de vingt millions de pratiquants dans le monde.

Le Championnat du monde de netball se dispute tous les quatre ans.

Et en 1995 le netball est devenu un sport reconnu par le CIO (Comité International Olympique), mais n'est toujours pas représenté aux Jeux Olympiques.

Source ; wikipedia.org

"Le sacerdoce" ou "Un sacerdoce".

Ce substantif masculin désigne :

  • au sens propre : la fonction ou "le ministère" exercé par un ecclésiastique,
  • et au sens figuré : une fonction présentant un caractère quasi religieux en raison du dévouement qu'elle exige.

On dit par exemple : "Je ne vous cache pas que ma fonction est un véritable sacerdoce : je n'ai pas pris de vacance depuis vingt ans et travaille plus de quinze heures par jour, six jours sur sept".

Source : wiktionary.org

"L'Australasie".

Ce vocable signifiant étymologiquement "Asie du Sud" fut pour la première fois employé par Charles de Brosses en 1756 dans son ouvrage intitulé "Histoire des navigations aux terres Australes".

Il désigne une partie de l'Océanie dont la définition n’est pas figée mais qui comprend généralement l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Ces deux pays - et parfois la Nouvelle-Guinée - ont d'ailleurs présenté ensemble des athlètes sous cette appellation aux Jeux olympiques de 1908 et de 1912 et en Coupe Davis (à partir de 1904).

Plus récemment, certains géographes anglophones ont décidé d'attribuer ce terme à un ensemble comprenant l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Guinée et autres îles adjacentes, pour délimiter l’écozone australasienne.

Source : wikipedia.org

"La Lusitanie", "Lusitanien", "Lusitanienne", "Un lusitanien" et "Une lusitanienne".

Ces différents mots sont fréquemment utilisés dans le jargon journalistique.

  • "La Lusitanie" est un substantif féminin désignant "le Portugal",
  • "Lusitanien" est un adjectif masculin signifiant "portugais, relatif au Portugal",
  • "Lusitanienne" est un adjectif féminin signifiant "portugaise, relative au Portugal",
  • "Un lusitanien" est un substantif masculin signifiant "un Portugais",
  • et "Une lusitanienne" est un substantif féminin signifiant "une Portugaise".

Tous sont hérités du mot latin "Lusitania" désignant une ancienne province romaine impériale fondée sous le principat d'Auguste. Elle couvrait la plus grande partie de l'actuel Portugal au Sud du Douro, ainsi qu'une partie du Leon et de l'Estrémadure espagnols.

La Lusitanie impériale romaine

Source : wikipedia.org