Ce substantif masculin, il me semble peu connu, désigne, selon le contexte :
dans les églises réformées ("protestantes") : un candidat au ministère pastoral qui, après les études de théologie, accomplit le stage préparatoire au pastorat. Il est autorisé par la compagnie des pasteurs à lire la Bible dans les temples de la ville et à prêcher dans ceux de la campagne.
en médecine : le premier malade d’une lignée qui consulte pour une affection génétique et qui déclenche ainsi une enquête génétique dans sa famille afin de déterminer le mode de transmission de cette affection
On dit par exemple : "Le malade est un petit-neveu du proposant".
une personne ou organisation à l’origine d’une proposition.
On dit par exemple : "Comme d'habitude, les proposants ne se bousculent pas au portillon !".
Ou : "Le proposant est un célèbre syndicat, autrefois tout puissant dans cette profession".
Ces différentes locutions verbales du langage courant, qui relèvent du vocabulaire et du jargon journalistique, signifient respectivement, par ellipse lexicale :
"À la PAGE une DES JOURNAUX".
On dit par exemple : "Le mariage du prince est à la une".
"La PAGE une DES JOURNAUX";
On dit par exemple : "La une est entièrement consacrée à cette victoire inattendue".
"Faire la PAGE une DES JOURNAUX".
On dit par exemple : "La démission du président fait la une".
"Être à la PAGE une DES JOURNAUX".
On dit par exemple : "La nomination de ce premier pape noir est à la une".
ou "Être en PAGE une DES JOURNAUX".
On dit par exemple : "La nouvelle de la mort de ce héros est en une".
Il s'agit là, me semble-t-il, d'un cas assez peu fréquent d'omission d'un ou plusieurs mots au début ET à la fin d'une locution.
5 colonnes à la une
La formule "À la une" a été popularisée par le titre d'une célèbre émission de télévision de la RTF puis de l'ORTF, "5 colonnes à la une".
Cette formule qualifie une information suffisamment exceptionnelle pour être annoncée sur toute la largeur de la première page d'un journal quotidien.
Emblématique de la présidence du général de Gaulle, car ayant été diffusée du 9 janvier 1959 au 3 mai 1968, "5 colonnes à la une" l'accompagne de sa prise de fonction jusqu'à pratiquement son départ.
Cette émission a lancé le genre du magazine de reportages à la télévision française et est, aujourd’hui encore, considérée comme une référence du genre.
Les plus de 55 ans se souviennent toujours du célèbre générique de ce rendez-vous vespéral mensuel, qui égrenait le nom de ses producteurs - "les trois Pierre"- et de son réalisateur : Pierre Lazareff, Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère.
Et de son indicatif musical, "La danse des flamme", extrait de la musique du ballet "Le rendez-vous manqué" de Michel Magne.
Cette formule me semble être originaire de l'immigration algérienne, car elle semble avoir existé en Algérie dès les années 1980, au moins, soit une bonne vingtaine d'années avant qu'elle ne commence à être massivement utilisée en France.
Ce verbe du registre soutenu découle du latin "Digressio" qui désigne l'action de s'éloigner.
Digresser consiste à s'écarter du sujet principal d'une conversation, d'un discours, d'un exposé ou d'un développement.
On dit par exemple : "Mon meilleur ami me reprochait toujours de trop digresser et il est vrai que je suis capable d'ouvrir parenthèse sur parenthèse".
Sources : www.pornorthographe.fr et wiktionary.org
au sens propre, dans le langage courant : un petit mammifère rongueur domestique également appelé "Souris commune" ou "Souris domestique", voire - tout simplement - "Souris".
Cet animal nocturne, généralement assez craintif, vit souvent à proximité ou dans les habitations humaines, d'où son appellation "domestique"» (mot dérivé du latin "Domus", la maison), à l'instar de la "Mouche domestique".
La souris blanche est une race de souris domestiquée largement utilisée en laboratoire. Une fois apprivoisée c'est un animal qui est également apprécié comme animal de compagnie, car très affectueux et intelligent.
et par métonymie :
un petit périphérique informatique consistant en un dispositif de pointage pour ordinateur. Elle est composée d'un petit boîtier fait pour tenir sous la main, sur lequel se trouvent un ou plusieurs boutons, et une molette dans la plupart des cas.
La souris a été inventée en 1963 par Douglas Engelbart du Stanford Research Institute et présentée au public en 1968. Pendant de nombreuses années les souris informatiques ne communiquaient avec l'ordinateur que par l'intermédiaire d'un fil, ce qui les faisait ressembler à des souris domestiques.
Depuis, sont apparus des modèles sans-fil, dont les communications avec l'ordinateur se font par ondes radio ou par liaisons infra-rouge.
ou : dans le registre familier, durant la Seconde Guerre mondiale : une femme-soldat allemande.
Appelées "Helferin/nen" ("Assistante/s" en allemand), ces femmes étaient des auxiliaires de service de l'armée.
Elles n'ont pas seulement été utilisées sur le territoire allemand, mais également, dans une moindre mesure , dans les territoires occupés, tels que le Gouvernement général de Pologne, la France, la Biélorussie, la Yougoslavie, les États baltes, la Grèce, ou l'Italie et la Roumanie alliées.
Elles travaillaient principalement :
comme standardistes, opératrices télex et radio, porteuses de messages, dactylographes,
dans le domaine de la défense aérienne : comme artilleurs auxiliaires, de la surveillance et de la sécurité des vols, de la météorologie,
et dans le domaine médical, comme infirmières de la Croix-Rouge allemande et d'autres organismes,
Ces auxiliaires féminines ont été plus de un demi-million et elles ont permis d'envoyer au front presque autant de soldats hommes, dont elles ont effectué les tâches durant toute la durée de la guerre.
Plus de la moitié d'entre elles s'étaient porté volontaires pour cela.
Et, à la fin de la guerre, certaines unités militaires étaient presque exclusivement composées de femmes.
En France, sous l'occuation, on les appelait également - dans le registre argotique - des "Frisées".
Ces deux appellations en forme d'idiotismechromatique et d'idiotisme animalier appartiennent au registre populaire et désignent ce que l'on appelle dans le langage courant "Un hématome sous l'ongle" et dont le véritable nom est "Un hématomesous-unguéal".
Provoqué par un choc contre l'ongle de pied ou du doigt, il est très douloureux sur le moment et le reste durablement lorsqu'on le presse.
L'ongle prend ensuite une coloration noire et peut finir par tomber deux ou trois semaines plus tard.
Il s'agit dun rôle donnant son titre à une pièce, un opéra ou un film.
Par exemple :
Aïda, dans l'opéra homonyme de Giuseppe Verdi de 1871,
le malade imaginaire dans la pièce de homonyme de Molière de 1673,
ou Cléopâtre dans le film homonyme de Joseph L. Mankiewicz de 1963.
L'interprète exécutant le rôle-titre n'est pas toujours le personnage principal, et le rôle-titre peut être ou ne pas être le protagoniste.
cans la mini-série télévisée "Shogun" de Jerry London en 1980 par exemple, Toshiro Mifune a le rôle-titre, mais le rôle principal est joué par Richard Chamberlain,
et dans le film de James Bond "L'Homme au pistolet d'or" de Guy Hamilton en 1974, le titre désigne Francisco Scaramanga le principal antagoniste du héros Bond, et non celui-ci.
Le personnage du titre dans une oeuvre est celui auquel le titre se réfère.
comme Harry Potter dans la série de romans de J.K. Rowlling,
ou Roméo et Juliette dans la pièce homonyme de Shakespeare.
Le personnage du titre n'a pas besoin d'être fictif, il peut s'agir d'une personne réelle.
comme Erin Brockovich dans le film homonyme de Steven Soderbergh en 2000,
ou John Forbes Nash, Jr. (Russel Crowe) dans le film "Un homme d'exception" de Ron Howard en 2001.
Le personnage du titre n'a pas besoin d'être explicitement nommé dans le titre, mais le titre peut s'y référer par un mot ou une expression :
comme Benjamin Braddock (Dustin Hoffman) dans "Le lauréat" de Mike Nichols en 1967,
ou Mathilde Bauchard (Fanny Ardant) dans "La femme d'à côté" de François Truffaut en 1981.
Le personnage du titre ne doit pas nécessairement être l'objet de la totalité du titre au sens strictement grammatical.
l'oncle Tom est ainsi le personnage du titre de "La Case de l'oncle Tom" de Harriet Beecher Stowe en 1852,