Pourquoi dire : "S'imposer au finish" ou "Un finish époustouflant".

Et pas, tout simplement : "S'imposer À LA FIN" et "UnE FIN époustouflantE" !

Ne dites pas : "J'ai fait un Master" ou "J'ai fait mon ingéniorat" !

Mais : "J'ai passé un Master" et "J'ai effectué mon ingéniorat" !

"Le Petit Poucet de la Coupe de France de football" ou "Le Cendrillon de la Coupe de France de football".

Ces deux appellations désignent de petites équipes de football amateures mises en lumière lors de leur participation à la Coupe de France parce qu'elles parviennent à réaliser l'exploit de battre successivement plusieurs équipes de divisions supérieures et notamment de première et de deuxième division (actuelles Ligue 1 et Ligue 2), qui sont des équipes professionnelles.

On parle souvent dans ces cas là de la "magie de la coupe", qui permet de telles surprises ; les rencontres à élimination directe rendant possible la mise en difficulté - le temps d' un match - d'équipes théoriquement supérieures par des équipes de divisions inférieures.

Ainsi, le 4 février 1957, le club algérien de division d'honneur du SCU El Biar élimine le glorieux Stade de Reims, finaliste de la précédente Coupe des clubs champions européens (actuelle Ligue des champions) face au Real Madrid !

De très nombreuses autres formations amateures ont éliminé des équipes professionnelles, parmi lesquelles l'incroyable US Quevilly :

  • finaliste en 1927,
  • puis victorieux en huitième de finale de l'Olympique lyonnais en 1968,
  • avant d'enchaîner deux séries mémorables en trois ans :
    • en 2010, face au Angers SCO, au Stade rennais et à l'US Boulogne avant de perdre en demi-finale 1-0 contre le Paris Saint-Germain,
    • puis en 2012, face au Angers SCO, à l'Olympique de Marseille et au Stade rennais avant d'échouer 1-0 contre l'Olympique lyonnais en finale.

Cependant depuis les débuts de la Coupe de France, seuls Le Havre AC (Ligue 2) en 1959 et l'En Avant de Guingamp (Ligue 2) en 2009 sont parvenu à gagner la Coupe de France en étant pensionnaires d'une division inférieure.

Source : wikipedia.org

"L'odontologie", "La médecine bucco-dentaire", "La médecine dentaire", "La chirurgie dentaire", "L'art dentaire" et "La dentisterie".

Ces six dénominations synonymes (désolé, il n'y en a pas davantage !) désignent toutes la même chose :

  • une spécialité médico-chirurgicale,
  • exercée par des praticiens, nommés "odontologistes", "odontologues", "médecins bucco-dentaires", "chirurgiens-dentistes", "médecins-dentistes" ou - par ellipse - "dentistes",
  • couvrant l'étude de l'organe dentaire (émail, dentine, pulpe dentaire), des maxillaires (os maxillaire, os mandibulaire) et des tissus attenants,
  • ainsi que la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies de l'ensemble des structures anatomiques oro-faciales.

Novlangue oblige, "La médecine bucco-dentaire" - appellation la plus récente -  remplace officiellement, depuis le 15 décembre 2010, celle de "L'art dentaire".

Source : wikipedia.org

"La rosacée" ou "La couperose".

"Rosacée" ou "Couperose"

Ces deux substantifs féminins du langage courant désignent une maladie cutanée incurable au départ bénigne qui se manifeste par des rougeurs chroniques au niveau du nez, des joues, ainsi parfois qu'au niveau du menton et du front.

Ces symptômes s'accompagnent d'une sensation de picotement, notamment au niveau des yeux.

De petits vaisseaux sanguins, caractéristiques des varicosités sont souvent visibles dans les zones touchées associées à des télangiectasies.

La maladie est évolutive et peut provoquer des crises d'acné, notamment en cas de stress ou de fatigue, et, à un stade avancé, faire enfler le nez du sujet qui reste rouge et bosselé (rhinophyma).

Lorsque la rosacée est à un stade plus avancé, ou soumise à différents facteurs, elle peut aussi sévèrement affecter la vie sociale du sujet qui en est atteint et un examen dermatologique est recommandé.

Cette maladie se distingue de l'érythrose faciale qui est un érythème diffus disparaissant à la vitropression.

Elle touche plus souvent les femmes entre 40 et 50 ans, et plus volontiers les individus à peau, yeux et cheveux clairs.

Le terme "Couperose" est aussi une ancienne dénomination de différents sulfates : ferreux, de zinc ou de cuivre.

Sources : wikipedia.org et sante.journaldesfemmes.fr

"Une agrafe".

Ce substantif féminin polysémique peut désigner, selon le contexte, pas moins de sept objets différents :

Une agrafe de vêtementUne agrafe de vêtement

  • un crochet que l'on engage dans un anneau, une boucle ou une bride et qui sert à joindre les bords opposés d'un vêtement.

Agrafes pour le papier

  • un fil ou une lamelle métallique recourbé(e) aux extrémités, permettant d'attacher, de fixer, d'assembler ensemble plusieurs éléments (feuilles de papier, pièces de cuir, de bois, etc.).

Agrafeuse et agrafes cutanées

  • notamment dans le domaine chirurgical, où l'agrafe permet de souder et de suturer bord à bord les deux berges d'une plaie.
Agrafes métalliques de stylo
Agrafes métalliques de stylo

Stylo bille plastique avec agrafe

  • une languette de métal ou de plastique destinée à accrocher un stylo au rebord d'une poche.
  • dans le bâtiment : une pièce métallique scellée entre les pierres d'un mur, ou entre un placage et un mur, afin de les solidariser.

Un mascaron

  • un mascaron ornant la clef d'un arc de fenêtre ou de porte ; c'est à dire un ornement représentant généralement un masque, une figure humaine, parfois effrayante, à la fonction apotropaïque : il s'agit d'éloigner les mauvais esprits afin qu'ils ne pénètrent pas dans la demeure.
  • dans les chemins de fer : un dispositif permettant - sur un aiguillage - d'immobiliser les lames d'une aiguille dans l'une ou l'autre de ses deux positions possibles.

Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Cutané" ou "Cutanée".

Cet adjectif qualifie ce qui relève de la peau.

On parle par exemple :

  • de "lésions cutanées" (une écorchure, une griffure, etc.),
  • ou d'"agrafeuse cutanée", un outil utilisé dans le domaine chirurgical, où il permet de souder et de suturer bord à bord les deux berges d'une plaie.

Agrafeuse et agrafes cutanées

"Un atermoiement".

J'aime beaucoup ce substantif masculin du registre soutenu qui désigne :

  • dans le domaine juridique : un délai accordé à un débiteur pour l'exécution de ses engagements.

Le mot "atermoiement" vient du mot "terme" dans le sens d'"échéance".

En droit commercial il désigne le fait qu'un créancier concède un délai de grâce à son débiteur lorsque celui-ci n'est pas en mesure d'exécuter immédiatement une prestation exigible au moment où son règlement est arrivé à son terme.

  • dans le registre soutenu : l'action d'"atermoyer", c'est à dire de différer, de remettre à plus tard une décision qu'il faudrait prendre sur le moment, de retarder, d'ajourner, de tergiverser.

On dit par exemple : "Lorsqu'il s'agit de tenir ses promesses à l'égard du personnel soignant, ce gouvernement, comme les précédents, ne semble capable d'agir que par atermoiements".

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr.

"Une conjecture" et "Une conjoncture".

Bien qu'ils aient naturellement des significations totalement différentes, ces deux substantifs féminins du registre soutenu sont parfois confondus en raison de leur paronymie.

  • "Une conjecture" désigne : une supposition fondée sur des apparences ou des probabilités, ou encore une opinion reposant sur une hypothèse non vérifiée.

L'adjectif correspondant est "Conjectural", "Conjecturale(s)" ou "Conjecturaux.

On dit par exemple : "Je me perds en conjectures".

Ou "Nous en sommes réduits aux conjectures, face au silence du ministre".

  • tandis que "Une conjoncture" désigne : une situation résultant d’un ensemble de circonstances et considérée comme le point de départ d’une action, d’une évolution. Ou : l'ensemble des éléments déterminant la situation économique, sociale, politique ou démographique à un moment donné.

L'adjectif correspondant est "Conjoncturel(s)" ou "Conjoncturelle(s)".

On dit par exemple : "La conjoncture actuelle n'est pas favorable à la création d'entreprises".

Ou : "Ce suicide de ce malheureux intervient à la suite d'une conjoncture défavorable : licenciement, divorce, perte de ses parents".

Source : bdl.oqlf.gouv.qc.ca

Pourquoi dire : "Un update", "Updaté" ou "Updatée" et "Updater" ?

Et pas : "Une mise à jour", "Mis à jour", "Mise à jour" et "Mettre à jour" !

"Cinq sur cinq", "5/5", "5X5" ou "Fort et clair".

Ces différentes formules et abréviations s'utilisent afin de signifier qu'un message a été parfaitement compris par le destinataire.

En vocabulaire radio professionnel, cette expression décrit une qualité de communication la plus élevée possible, c'est-à-dire un rapport signal-bruit maximal.

L'origine de l'expression vient de la codification des communications militaires qui dans de nombreux pays (en particulier ceux membres de l'OTAN) utilisent deux échelles numériques pour évaluer la qualité d'une communication : la première pour la force du signal reçu ("Fort") et la seconde pour la clarté du signal reçu ("Clair") ; chacune allant de un à cinq.

"Cinq sur cinq", parfois transcrit "5/5" ou "5x5", correspond donc à un niveau maximal sur chacune des deux échelles, tant en intensité qu'en clarté.

Mais la formule "Cinq sur cinq" s'utilise dans le langage courant, lorsque l'on dit par exemple : "Le message a bien sûr été reçu cinq sur cinq par le président".

Source : wikipedia.org