En droit religieux, la locution "avocat du diable" désignait autrefois le clerc chargé de discuter les mérites d'une personne décédée et que l'on envisageait de canoniser.
De nos jours, en revanche, "se faire l'avocat du diable" c'est, selon le contexte, :
- défendre une opinion contraire à celle de son interlocuteur ou de la majorité, sans pour autant y adhérer.
- défendre une cause considérée comme cause choquante ou amorale, pratiquement perdue d’avance,
- ou défendre une personne dont la culpabilité est certaine.
Prendre malicieusement le contrepied d’une accusation ou d’une critique peut également constituer une technique permettant d'amener l'auditoire à considérer le point de vue des deux parties et à se forger une opinion objective et argumentée, afin d’enrichir le débat.
Source : www.btb.termiumplus.gc.ca