"Une vache à lait".

Cette locution nominale féminine désigne :

  • au sens propre, dans le domaine agricole : une vache à laquelle on a enlevé son veau et dont le lait est employé pour les besoins de l’homme.

On parle également de "Vache laitière".

Une vache à lait

  • et au sens figuré, dans le registre familier :
    • une personne que l’on exploite ou une chose dont on tire un profit continuel (idiotisme alimentaire et idiotisme animal).

On dit par exemple : "Je suis la vache à lait de la famille !".

    • dans le domaine du commerce : une activité qui réclame peu d’investissement et qui génère une trésorerie importante (idiotisme alimentaire et idiotisme animal).

On dit par exemple : "Ce magasin est la vache à lait du groupe".

Sources : www.linternaute.fr, Le Robert, wiktionary.org et dictionnaire.notretemps.com

"Huppé" ou "Huppée".

Cet adjectif relève du langage courant.

Et il désigne :

  • au sens propre, pour un oiseau : portant une huppe, cette touffe de plumes que certains ont sur la tête.

On dit par exemple : "J'aime beaucoup les oiseaux huppés, comme la huppe fasciée".

La huppe fasciée (© Jean-Francois Cornuet Agence Naturimages)
La huppe fasciée (© Jean-Francois Cornuet Agence Naturimages)
  • et au sens figuré : appartenant à un haut rang social, distingué, riche.

On dit par exemple : "Le PSG est un club huppé" ou "Ce bar possède une clientèle huppée".

Bar huppé

Source : www.cnrtl.fr

"Faire des gorges chaudes" de quelque chose ou de quelqu'un.

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel signifie, au sens figuré : se moquer de quelqu'un en faisant preuve d'une malignité excessive.

On dit par exemple : "De nombreux français font des gorges chaudes du couple présidentiel".

On disait autrefois (registre désuet) :  "Faire gorge chaude de quelque chose" pour signifier "Se l’approprier".

Sources : wiktionary.org et www.linternaute.fr

"De mise", "Être de mise" ou "Ne pas être de mise".

La locution adjectivale "De mise" est invariable et elle relève de nos jours du langage soutenu.

Elle signifie :

  • au sens propre : admissible, convenable dans telle ou telle situation ; conforme aux usages habituels admis dans le milieu, l’environnement ou le contexte dont il est question.

On dit par exemple : "Ces propos ne sont pas de mise dans une telle situation".

  • et au sens figuré : d'actualité.

On dit par exemple : "L'imprudence est de mise en cette période troublée".

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org

 

"Être cousu d'or".

"Être cousu d'or".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme textile ou vestimentaire relève du langage courant.

Et elle signifie au sens figuré : être très riche.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être riche" ou "Être très riche" en français.

"Une fièvre de cheval".

Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme médical relève du registre familier.

Et elle désigne au sens figuré : avoir une température corporelle extrêmement élevée, avoisinant les 40 degrés centigrades ; la température normale se situant entre 36,2 °C et 37,7 °C environ.

Source : www.microlife.fr

"Qui a bu boira".

Ce proverbe relève du langage courant.

Et il signifie :

  • au sens propre : que l'ivrognerie est un défaut dont on il est très difficile de se corriger.
  • et par extension, au sens figuré : que l'on parvient rarement à se défaire d'une habitude fortement enracinée.

On ne peut pratiquement jamais se débarrasser totalement de certains défauts persistants.

On dit par exemple : "Je ne sais pas si je vais embaucher ce garçon : j'ai appris qu'il avait déjà été renvoyé deux fois pour s'être battu. Et, comme on dit : qui a bu boira".

Sources : www.linternaute.fr et wiktionary.org

"Retenir son souffle".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du langage courant.

Et elle signifie :

  • au sens propre : s’arrêter temporairement et volontairement de respirer.On dit par exemple : "J'ai retenu mon souffle le temps que les policiers s'élognent".
  • et au sens figuré : attendre sans rien dire, tout en étant impatient, anxieux ou angoissé.

On dit par exemple : "Ce soir les amateurs de football retiennent leur souffle, dans l'attente du résultat de cette demi-finale de Coupe du monde".

"Un bas de laine".

Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme textile ou vestimentaire désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : une longue chaussette de laine, dans laquelle on avait coutume, autrefois de dissimuler ses petites économies, son épargne.

Un bas de laine

  • et au sens figuré, par métonymie, dans le registre familier : l'argent que l'on a économisé ; ses petites économies, sa petite épargne.

Un "bas de laine" au sens figuré

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré au mot "Éconocroques".

"Les chiens écrasés" ou "La rubrique des chiens écrasés".

Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme animalier relève du langage courant et du registre désuet.

Et elle désigne, par plaisanterie, au sens figuré, dans le jargon journalistique : une rubrique d'un journal regroupant les courts articles consacrés à des informations ou à des faits sans grande importance, sans lien, ni entre eux, ni avec le reste de l’actualité.

On parle désormais plus couramment de "faits divers".

On dit par exemple : "Ce grand journaliste a commencé par s'occuper des chiens écrasés".

Sources : wiktionary.org et wikipedia.org

"Un remède de cheval".

Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme médical appartient au registre familier.

Et elle désigne, au sens figuré :

  • un traitement médicamenteux très puissant,

On dit par exemple : "Le médecin m'a prescrit un remède de cheval qui m'a permis de retourner travailler rapidement".

  • ou : des mesures draconniennes, très sévères.

On dit par exemple : "Le redressement de ce journal passe par l'application d'un remède de cheval".

 

 

"Avoir les oreilles qui sifflent".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré, que l'on parle de vous - en mal - en votre absence ; que l'on vous critique.

On dit par exemple : "J'ai dû avoir les oreilles qui sifflaient, hier soir, après mon départ.