La locution adverbiale "En fanfare" fait référence au substantif féminin "Fanfare", qui désigne un ensemble de musiciens, jouant souvent en extérieur, de manière très sonore.
Et elle signifie, au sens figuré : spectaculairement ; rapidement ; remarquablement.
On dit par exemple : "Démarrage en fanfare pour ce nouveau film, avec déjà 3 millions d'entrées en 2 semaines".
Cette curieuse expression verbale relève du registre populaire.
Et elle signifie, au sens figuré : s'énerver exagérément sans raison réelle ; avoir un accès de mauvaise humeur pour une simple contrariété ou pour des broutilles.
On dit par exemple : "Je n'ai pas compris la réaction de ton père : il m'a fait un caca nerveux parce que j'avais mal replié son journal !".
Cette locution verbale relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : faire subir à quelqu’un la même chose qu’il nous a fait subir ; régler ses comptes, se venger, user de représailles.
On dit par exemple : "Je vais lui rendre la monnaie de sa pièce à cet escroc : je dirais à tout le monde qu'il revend des produits volés".
Cette locution nominale féminine est fréquemment utilisée, ausens figuré, dans le domaine de la politique.
Relevant du registre familier, elle désigne, de façon péjorative : un système lourd et complexe, peu maniable et/ou peu compréhensible.
Ou un projet jugé trop cher, trop complexe, et dont le mode de fonctionnement paraît inaccessible aux non-initiés.
Et cela, bien sûr, en référence à la complexité des installations d'usines productrices de gaz, comportant d'innombrables enchevêtrements de tuyaux, de cheminées et de cuves, au fonctionnement compliqué.
On dit par exemple : "Le gouvernement nous propose une nouvelle usine à gaz !".
Cette expression est ancienne puisqu'elle date de l'aube de la révolution industrielle, au début du XIXe siècle, lorsque les grandes capitales d'Europe occidentale se dotèrent progressivement de l'éclairage au gaz pour améliorer la salubrité et la sécurité urbaine. À Paris et Londres, notamment, s'étaient ainsi développé de vastes complexes industriels, auxquels leur fonctionnement compliqué et souvent dangereux avait rapidement valu une très mauvaise réputation. Au point que l'image forte de ces complexes industriels tentaculaires reste gravée dans la mémoire collective, au-delà de leur disparition, dès les années 1880, lorsque l'éclairage au gaz tomba en désuétude au profit de l'électricité.
Sources : wikipedia.org, www.lefigaro.fr et www.linternaute.fr
Cette locution verbale s'utilise dans le registre familier, au sens figuré.
Et elle signifie, selon les cas :
attester d'un talent exceptionnel, réaliser une performance peu commune,
On dit par exemple : "Ta présentation du dossier était incroyable : tu nous a fait un numéro de claquettes !".
faire la preuve de son aptitude ou de son dévouement,
On dit par exemple : "Je ne vais pas leur faire un numéro de claquettes tous les trois mois pour leur faire plaisir".
ou, de façon péjorative : montrer son savoir-faire d'une façon brillante et ostentatoire ; épater l'auditoire.
On dit par exemple : "Je n'ai pas besoin que tu nous fasses un numéro de claquettes, comme la dernière fois, tu sais".
Elle fait naturellement référence à l'incroyable technique dont savent faire preuve les plus grands spécialistes des claquettes, tels que les célèbres danseurs états-uniens Fred Astaire et Gene Kelly.
Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme corporel relève du langage courant.
Et elle désigne, au sens figuré : un carnage, un massacre, une tuerie, occasionnant de nombreux morts. Ou des morts en quantité relativement limitée - voire un seul - mais "baignant" dans leur/son sang.
Cette locution verbale et cette phrase proverbiale en forme d'idiotismes militaires s'utilisent, au sens figuré, afin dequalifier une action, souvent une confrontation, qui cesse du fait de la disparition de l'ensemble des personnes ou entités de l'un au moins des deux camps en présence.
On dit par exemple : "La guerre qui faisait rage entre les petits commerçants de centre-ville et les grandes surfaces a pratiquement cessé faute de combattants".
Ou, ironiquement : "La soirée s'est terminée vers 5 heures : tout le monde était complètement saoul ou endormi. Et le combat a donc cessé, faute de combattants".
Mais on ignore souvent, je crois, que "Et le combat cessa, faute de combattants" est unpropos tenu par Rodrigue, dans la scène 3 de l'acte IV de la pièce de Pierre Corneille "Le Cid", publiée en 1636 :
"Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent.
Je vous les envoyai tous deux en même temps. Et le combat cessa faute de combattants".
L'acteur français Gérard Philipe, dans le rôle de Rodrigue
Elle fait naturellement référence, au sens propre, à la personne qui par bêtise, provoquerait sa propre chute, en sciantelle-même la branche d'un arbre sur laquelle elle serait assise.
Et elle signifie par conséquent, au sens figuré : ; se faire du tort à soi-même ; compromettre sa propre situation par des actions inconsidérées ; supprimer ou affaiblir délibérément un soutien indispensable ; s'attaquer à une situation dont on bénéficie pourtant.
On dit par exemple : "Attention : à trop vouloir augmenter ainsi tes prix, tu risques d'affaiblir les finances de tes clients et de scier la branche sur laquelle tu es assis".
Et l'on utilise également l'idiotisme corporel : "Se tirer une balle dans le pied".
Sources : www.linternaute.fr, www.expressio.fr, www.larousse.fr, www.cnrtl.fr et wiktionary.org