Cette expression désigne une personne dont la fréquentation est particulièrement nuisible.
Et fait référence aux plaies d'Egypte, d’une douleur croissante, que Dieu, par l’intermédiaire de Moïse, envoya à Pharaon, l’oppresseur du peuple hébreu, qui refusait de laisser partir une main d’œuvre bon marché.
Face à la douleur de la mort de son fils aîné, la dernière des plaies étant la mort subite de tous les premiers-nés des hommes et des animaux, Pharaon avait cédé pour ensuite se reprendre et poursuivre le peuple hébreu jusqu’à la mer Rouge où ses troupes avaient péri.
On dit par exemple : "Mais c'est une une plaie ce type : il ne va donc jamais me lâcher !".
Comme vous allez le voir, la langue française nous offre énormément de choix pour dire "ne pas supporter".
Dans le registre argotique, nous pouvons utiliser les locutions verbales "Ne pas pouvoir blairer", "Ne pas pouvoir piffer" ou "Ne pas pouvoir saquer".
Mais nous pouvons également dire "Ne pas pouvoir piffrer" (registre populaire).
Dans le registre familier, nous disposons de "Ne pas pouvoir encadrer", "Ne pas pouvoir encaisser", "Ne pas pouvoir sentir", "Ne pas pouvoir voir" et sa variante, superbement imagée, "Ne pas pouvoir voir, même en peinture".
Et nous avons dans le langage courant : "Avoir en horreur", "Détester", "Être insupporté par" et "Ne pas pouvoir souffrir".
Enfin, le registre soutenu nous offre : "Abhorrer" (ma formule préférée !), "Abominer", "Avoir une détestation de", Avoir une sainte horreur de", "Être prodigieusement incommodé par" et "Exécrer".
Cette expression étrange du registre familier signifie, selon le contexte :
"aller mieux après avoir été très malade, reprendre des forces",
ou "reprendre l'avantage sur un adversaire, après avoir été en situation de faiblesse"
Elle trouve son origine dans la croyance populaire en vertu de laquelle appliquer le poil d’une bête ayant mordu quelqu'un sur la plaie permettrait de guérir celle-ci.
Ces deux locutions homographes n'ont absolument pas la même nature ni la même signification :
Dans "Comme par un fait exprès", le mot "fait" est en effet un substantif et "fait exprès" est donc une locution nominale, qui désigne un fait favorisant ou - le plus souvent - contrariant un projet. Et qui, bien que dû au hasard, semble voulu et concerté.
Ainsi, "fait exprès" exprime souvent, de manière ironique, la contrariété face à un empêchement.
On dit par exemple : "C'est tout de même incroyable : je dis que je veux voir une émission à la télévision et, comme par un fait exprès, tu me demandes de t'emmener faire des courses !".
Tandis que dans "On le dirait fait exprès pour vous", le mot "fait" est un adjectif et "fait exprès" est donc une locution adjectivale, qui désigne une adaptation naturelle, des dispositions naturelles pour ce dont il s’agit".
On dit par exemple : "Ce tailleur vous siedà ravir : on le dirait fait exprès pour vous".
Dans les deux cas le mot "fait" se prononce "faite" car le "t" final est suivi d'une voyelle.
Rien n'indique en effet que cette ancienne localité des Yvelines (78) ayant fusionné avec celle de Saint-Germain-en-Laye (78) au 1er janvier 2019, soit un repaire d'échangistes et de libertins.
Mais il est vrai que le fait qu'en soit originaire l'une de nos amies étudiantes parfaitement nymphomane, nous avait bien fait rire, mes amis et moi, au début des années 1980...
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Fourqueux » et la locution verbale argotique « Fourre queue ».
Ce mot d'origine latine désigne une méprise, une erreur, consistant à prendre une personne ou une chose pour une autre. Et le malentendu qui en résulte.
On dit par exemple : "Je suis désolé du quiproquo M. le commissaire : avec le désordre qui y règne j'ai pris votre bureau pour le local poubelle !".
Le terme appartenait à l'origine au vocabulaire pharmaceutique et désignait un médicament pris ou donné à la place d'un autre.
De nos jours, même s'il peut s'agir d'une erreur aux conséquences potentiellement graves dans la réalité, le quiproquo est un type de péripétie fréquemment utilisé dans la fiction.
"Banals", pluriel de l'adjectif "banal", signifie "communs, courants, très employés.
On dit par exemple : "Recevoir de banals compliments".
Tandis que "Banaux", pluriel de l'adjectif "banal", se disait, au Moyen Âge, des banalités, ces biens appartenant à un seigneur, dont les paysans se servaient en échange d’une redevance.
On dit par exemple : "Des fours banaux", "Des moulins banaux" ou "Des pressoirs banaux".
C'est à l'attaquant anglais Gary Lineker que nous devons cette célèbre définition, qui date de l'été 1990.
L'ancien joueur de football international anglais Gary Lineker (né le 30 novembre 1960), devenu consultant
Notons que la phrase exacte devrait plutôt être : "Le football est un jeu simple ; 22 hommes courent après un ballon durant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne", compte tenu de sa déclaration d'origine en anglais ("Football is a simple game ; 22 men chase a ball for 90 minutes and at the end, the Germans always win").
Sa phrase devenue historique, date du 4 juillet 1990, à Turin (Piémont) (Italie), à l'issue du match de demi-finale de Coupe du monde, opposant l'Angleterre à l'Allemagne de l'Ouest.
L'Angleterre a pour une fois dépassé toutes ses espérances et s'est hissée dans le dernier carré du Mondial en Italie.
En face se dresse l'Allemagne de l'Ouest (le pays n'est pas encore réunifié). Les Allemands ont perdu en finale en 1986 contre l'Argentine, et veulent absolument leur revanche. Même chose pour les Anglais, sortis en quarts de l'édition précédente, mais ils sont épuisés.
Le joueur de football international anglais Gary Lineker (né le 30 novembre 1960)
Logiquement, l'Allemagne ouvre le score. Les Anglais, jetant leurs dernières forces dans la bataille, égalisent en toute fin de rencontre par leur avant-centre Gary Lineker.
La joie du joueur de football international anglais Gary Lineker, après avoir marqué le but de l'égalisation 1-1 face à l'Allemagne, en demi-finale de la Coupe du monde de football, le 4 juillet 1990, à Turin (Piémont) (Italie)
La prolongation est épique. Les deux équipes frappent les montants, sans trouver la faille. Arrive l'épreuve des tirs au but. "On était forts dans cet exercice, je pensais qu'on allait gagner", se souvient Gary Lineker. Mais deux joueurs anglais manquent leur tir, tandis que les Allemands, eux, ne tremblent pas.
"Mon monde s'est écroulé, raconte Stuart Pearce. Son tir au but manqué est resté dans la légende, outre-Manche. "J'ai manqué le tir au but le plus important de ma vie. C'est ma faute si l'Angleterre ne s'est pas qualifiée pour la finale."
Ce match, splendide, a été qualifié de "vraie finale du tournoi" par le capitaine anglais Terry Butcher, et de "classique du football" par l'entraîneur allemand Franz Beckenbauer.
C'est à l'issue de la rencontre que Gary Lineker prononce sa phrase légendaire, qui est à resituer dans un contexte très spécifique :
la RFA vient alors de se qualifier pour sa troisième finale de Coupe du monde d'affilée (1982, 1986 et 1990). Et, tant en 1982 (à Séville (Andalousie) (Espagne)) qu'en 1986 (à Guadalajara (Jalisco) (Mexique)), l'équipe d'outre-Rhin était déjà parvenue en finale, face à la France de Michel Platini, à l'issue de matches âpres et laborieux,
et elle a remporté deux Coupes du monde (1974 et 1990) et trois Euros (1972, 1980 et 1996) entre 1972 et 1996.
Revenu de sa déception, Gary Lineker a cependantmis lui-même de l'eau dans son vin sur l'irrésistible force du football allemand : "Les gens parlent du mental de gagneurs des Allemands. Je ne pense pas que ce soit l'explication de notre défaite. Ils étaient très très forts, mais nous aussi. Ils ont juste eu de la chance."
Ce mot désigne un gamin parisien gouailleur, débrouillard, à la vulgarité attachante, en référence au personnage de Gavroche, le fils des Thénardier, dans le célébrissime roman français "Les Misérables", publié en 1862 par Victor Hugo.
Il s'agit d'un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine.
Et le succès de cette oeuvre emblématique de la littérature française, qui décrit la vie de pauvres gens dans Paris (75) et la France provinciale du XIXe siècle a été tel, de même que celui de ses très nombreuses adaptations sous toutes les formes (films, comédies musicales, téléfilms, séries télévisées, pièces de théâtres, dessins animés), que les noms de plusieurs de ses personnages continuent d'être - un siècle et demi plus tard - des archétypes : "Gavroche", donc, mais également "Cosette" ou "les Thénardier".