"Éric Blanc".

Ce nom peut désigner deux au moins deux personnalités françaises différentes :

L'humoriste français Éric Blanc

  • le nom d'artiste de l'humoriste français d'origine béninoise Éric Degbegni, né le 13 octobre 1965.

Également imitateur et acteur, il débute sa carrière en 1986 avec des imitations de Valéry Giscard d’Estaing, Frédéric Mitterrand ou Yannick Noah et enchaîne rapidement par des prestations régulières à la télévision dont "La Classe", sur France 3.

Il passe en vedette au Bataclan et à Bobino, et connaît le succès dans la deuxième moitié des années 1980, grâce à ses numéros d'imitateur, les organes d'information français le présentant alors comme le seul noir imitant les blancs célèbres.

Affiche du film français "Black Mic Mac 2", de Marco Pauly (1988)Affiche du film français "L'invité surprise", de Georges Lautner (1988)

En 1988, il tient la vedette du film "Black Mic Mac 2", de Marco Pauly, et l'année suivante celle du film "L'invité surprise", de Georges Lautner, dans lequel il partage le haut de l'affiche avec Victor Lanoux, Jean Carmet et Michel Galabru.

Sa carrière connaît cependant un coup d'arrêt violent en raison de démêlés judiciaires avec le critique de cinéma Henry Chapier, Éric Blanc ayant imité ce dernier lors de la cérémonie des Césars et lors de l'émission "Bains de minuit", présentée par Thierry Ardisson, le 16 octobre 1987, en se moquant de l'homosexualité du journaliste.

Éric Blanc se trouve alors, à partir de 1988, "interdit" de télévision mais poursuivant néanmoins ses activités, apparaissant au théâtre et, plus rarement, au cinéma.

L'ancien joueur de rugby à XV et consultant sportif français Éric Blanc, cofondateur de la marque de vêtement "Eden park"

  • et le nom d'un ancien joueur de rugby à XV français, devenu consultant sportif, né le 20 septembre 1959.

Évoluant au poste de trois-quarts centre, Éric Blanc a effectué l'essentiel de sa carrière au Racing club de France (1976-1984, 1989-1990 et 1991-1995), avec lequel il a été champion de France en 1990 et vice-champion en 1987.

Mais il a également joué au CA Brive et au RC Narbonne, avec lequel il a remporté le Challenge Yves du Manoir en 1991.

Beau-frère du joueur de rugby international français Franck Mesnel, il a créé avec celui-ci, ainsi que Marcel Francotte, la ligne de vêtements "Eden Park" en 1987.

Aujourd'hui coprésident de l'association Racing Club de France, il est depuis plusieurs années consultant sportif :

    • à la radio sur RMC et Europe 1,
    • et à la télévision, sur Eurosport, TV5 Monde, Direct 8 puis La chaîne L'Équipe pour laquelle il commente les rencontres internationales de rugby internationaux diffusés par la chaîne et intervient en tant que chroniqueur de l'émission vespérale d'olivier Ménard "L'Équipe du soir", où il est surnommé "Rico Blanco de la Plata".

Source : wikipedia.org

"Pouffer de rire" n'est pas un pléonasme !

"Pouffer" est en effet un verbe signifiant tout à la fois :

Une voile gonflée par le vent

  • souffler soudainement,

On dit par exemple : "Le vent pouffe, souffle par rafales en tous sens".

Affiche du film états-uniens "Sept ans de réflexion", de Billy Wilder (1955)

  • bouffer, se gonfler ; éclater.

On dit par exemple : "Dans la célèbre comédie états-unienne de Billy Wilder Sept ans de réflexion (1955), les remontées subites d'air chaud suscitées par le passage des rames de métro new yorkaises font bouffer la jupe de Marilyn Monroe, tandis qu'elle se tient au-dessus d'une grille d'aération". Et cela bien sûr, pour le plus grand plaisir des spectateurs, mais également de l'acteur Tom Ewell, du machiniste, qui, sous la grille actionnait un énorme ventilateur... et des innombrables badauds assistant au tournage nocturne de la scène, le 15 septembre 1954 !

  • ou : laisser échapper par saccades des soufflements étouffés plus ou moins bruyants, résultant d'un rire que l'on essaie en vain de réprimer mais que l'on ne parvient pas à contenir.

On dit par exemple : "J'ai failli pouffer de rire lorsque je me suis aperçu que la chemise de mon prof dépassait de sa braguette".

Une toute petite fille en train de pouffer de rire
Une toute petite fille en train de pouffer de rire

En sorte que "Pouffer de rire" n'est donc pas un pléonasme.

Sur le même sujet, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à "Toutes les façons de dire "Bien rire" ou "Rire beaucoup".

Sources : www.cnrtl.fr, www.parismatch.com et www.larousse.fr

"À l'emporte-pièce".

Cette locution adjective invariable qualifie :

  • et au sens figuré, des propos : hâtifs, globaux, sans nuance, âpres, mordants, tranchés, catégoriques.

On dit par exemple : "Il va falloir que Jacques se calme un peu en réunion : ses réflexions continuelles à l'emporte-pièce pourraient finir par sérieusement lui nuire".

Source : wiktionary.org

"Une cachotterie" ou "Des cachotteries", "Cachottier" ou "Cachottière" et "Un cachottier" ou "Une cachottière".

J'aime bien ces différents mots du registre familier désignant respectivement :

  • "Une cachotterie" (substantif) : une attitude empreinte d'affectation ou de mystère consistant à taire ou à cacher une chose généralement de peu d'importance.

On dit par exemple : "C'est encore une cachotterie de ma grand-mère !".

  • "Des cachotteries" (substantif) : ce que l'on cache ainsi.

On dit par exemple : "Inutile d'essayer de me faire des cachotteries : je t'ai vu sortir de chez le bijoutier".

  • "Cachottier" ou "Cachottière" (adjectif) : faisant des mystères, des cachotteries à propos de tout.

On dit par exemple : "Je déteste les manières cachottières de mon grand-oncle".

  • et "Un cachottier" ou "Une cachottière" (substantif) : une personne faisant des mystères, des cachotteries à propos de tout.

On dit par exemple : "Tu es un vilain petit cachottier : je n'imaginais que tu avais mis de côté autant d'autant d'argent pour me gâter".

Source : www.cnrtl.fr

"L'homme-serpent", "L'homme-tronc", "La chenille humaine", "Le cigare humain" ou "Le torse vivant".

L'artiste de cirque états-unien d'origine guyanaise Prince Randian, Randion ou Rardion (12 octobre 1871 - 19 décembre 1934), dans le film culte de Tod Browning "Freaks / La monstrueuse parade" (1932)

Il s'agit des différents surnom de l'artiste de cirque états-unien d'origine guyanaise "Prince Randian", "Randion" ou "Rardion", né le 12 octobre 1871 et mort le 19 décembre 1934.

Atteint du syndrome tétra-Amélie, une maladie génétique très rare, il ne possédait ni bras ni jambes.

Il est mondialement célèbre pour son incroyable apparition dans le rôle de"The living torso" ("Le torse vivant"), dans le film culte de Tod Browning "Freaks / La Monstrueuse Parade", sorti en 1932, dans lequel il s'allume, seul, malgré son handicap, une cigarette à l'aide d'une allumette !

Malgré son pseudonyme de Prince Randian, il n'était nullement de sang royal, mais né dans une famille de travailleurs indiens.

Et son véritable nom de naissance demeure mystèrieux.

Marié avec une femme d’origine indienne, connue sous le nom de Princess Sarah, il a eu avec elle quatre filles et un fils !

Polyglotte, il parlait couramment hindi, anglais, allemand et français.

C'est par l'intermédiaire de l'entrepreneur de spectacles états-unien Phineas T. Barnum, qu'en 1889, à l'âge de 18 ans, le jeune infirme avait immigré aux États-Unis d'Amérique et était, jusqu'à sa mort des suites d'une crise cardiaque, devenu une attraction populaire du spectacle de monstres humains ("Freak show") de Coney Island, à New York.

 

Randian décède  le 19 décembre 1934, à l'âge de 63 ans.

16 façons de dire "Regarder".

"Lorgner", "Mater", "Reluquer", "Zieuter", "Contempler" : ce policier ne "voit" pas l'animatrice de télévision états-unienne Kim Kardashian, il la "regarde" !

"Mater" et "Téma" (verlan) appartiennent au registre argotique.

Et "Zieuter" (ou "Zyeuter") relève du registre populaire.

Tandis que "Reluquer" et "Lorgner" relèvent du registre familier.

De même que "Bader", pour nos amis Marseillais.

"Contempler", "Fixer", "Guigner", "Loucher sur", "Observer du coin de l'oeil" et "Scruter" appartiennent au langage courant. De même que la locution verbale "Jeter un oeil".

Enfin, "Mirer" relève du registre désuet.

Dans tous les cas, ces verbes s'appliquent parfaitement pour décrire l'action consistant à regarder avec envie quelque chose ou quelqu'un.

À l'instar de ce policier, avec l'animatrice de télévision états-unienne Kim Kardashian, sur la photographie illustrant cet article.

Dans son cas l'idiotisme corporel "Se rincer l'oeil" (registre familier) et la formule "Jeter un regard concupiscent" (registre soutenu) s'avèrent particulièrement opportuns.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à ce qui distingue les verbes "Voir" et "Regarder".

"Un micro-trottoir".

Un radio-trottoir, sur la chaîne de télévision d'information en continu BFM TV

Le substantif masculin "Micro-trottoir", construit à partir de l'apocope du mot "Microphone", est une technique journalistique consistant à interroger des personnes dans la rue, afin de collecter leur opinion spontanée sur un sujet.

La question est toujours la même pour chaque personne interrogée. Elle peut être "fermée", lorsque l'on demande une réponse du type "Oui" ou "Non", ou "Pour" ou "Contre". Ou alors "Ouverte", lorsque l'on pose une question telle que : "Que pensez-vous de..." ou "Que faut-il faire pour...".

La journaliste Sophie Hébrard réalisant un radio-trottoir en direct, sur la chaîne de télévision d'information en continu BFM TV

C'est évidemment toujours passionnant !

Par exemple : à la question "Comptez-vous vous faire vacciner contre la maladie à coronavirus 2019 ?", on nous présente alternativement Kevin Martin, 20 ans, Lisa Bonaventure, une trentenaire antillaise, Marcel Blanchard, sexagénaire et Ginette Michu, octogénaire, qui répondent (pour deux d'entre eux) "Oh oui, bien sûr !", et pour les deux autres : "Ça ne risque pas !".

Ce qui permet à "l'envoyé spécial" sur les trottoirs de la capitale de conclure : "Vous le voyez, l'opinion est assez partagée sur le sujet".

Bref : le micro-trottoir ne présente bien évidemment aucun intérêt, sinon celui de permettre aux quatre chaînes d'information en continu françaises (BFM TV, CNews, LCI et franceinfo) de meubler leur temps d'antenne.

Et de fournir du travail à quelques jeunes stagiaires exploités.

Source : wikipedia.org

Ne pas confondre : "Mettre à bas" et "Mettre bas".

Ces  deux locutions verbales du langage courant possèdent en effet  des significations très différentes.

  • "Mettre à bas" signifie : démanteler, abattre, démolir, détruire.

On dit par exemple : "Nous devons mettre à bas cette bicoque à moitié en ruine".

Ou : "Mettre à bas ce régime corrompu est une priorité".

  • tandis que "Mettre bas" signifie : donner naissance à un ou plusieurs petits, "accoucher" pour un animal, plus particulièrement pour les mammifères.

On dit par exemple : "Ma chienne va mettre bas d'ici peu".

Source : crisco2.unicaen.fr

"Ouvrir la boîte à gifles" ou "Sortir la boîte à gifles".

"Ouvrir la boîte la gifles" ou "Sortir la boîte à gifles" (© Albert Uderzo / Hachette)

J'adore cette locution verbale du registre familier qui signifie : donner des coups, se battre, frapper, cogner, gifler.

Cette expression est notamment employée dans le domaine du rugby, sport viril s'il en est, afin de désigner une technique de jeu (ou d'anti-jeu) destiner à asseoir la domination d'une équipe.

"Ouvrir la boîte à gifles" lors d'une mêlée, en guise d'avertissement, a pour but de calmer les ardeurs de l’équipe adverse et notamment celles du talonneur.

Source : www.sudouest.fr