Cette locution adverbiale en forme d'idiotisme numérique relève du registre familier.
Mais contrairement à ce que l'on pense souvent, elle ne constitue nullement une apocope de "En cinq secONDES" !
Remontant au XIXe siècle, elle nous vient en effet du jeu de cartes de "L'écarté", au cours duquel elle signifie, au sens propre, par ellipse de "En cinq coups sec" : obtenir cinq points consécutifs face à son adversaire, sans en perdre un seul.
Par extension, elle signifie depuis lors : rapidement, sans traîner, avec célérité.
On dit par exemple : "On était tellement nombreux pour déménager mon studio qu'on a terminé en cinq sec !".
Sources : wiktionary.org et www.lalanguefrancaise.com
Quelque soit la graphie utilisée, ce substantif féminin se prononce ka-ka-ou-ette.
Nous venant de l'espagnol "Cacahuete", il désigne le fruit comestible de l'arachide, se présentant sous la forme d'une gousse et renfermant deux ou trois graines très riche en corps gras, que l'on mange grillées et salées.
Sources : www.larousse.fr, www.linternaute.fr et www.cnrtl.fr
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 12 juillet 2023, le journaliste anglo-états-unien Gallagher Fenwick,dans l'émission "Brunet, Hammett et compagnie", sur la chaîne de télévision française LCI.
Mais, en français : "CE SONT les chiffres que le tsar veut entendre" !
Ainsi que peut le déclarer l'excellent humoriste français Jérôme Commandeur, dans sa saynète "Le régime", diffusée le 14 juillet 2023, sur la radio française Rire & Chansons.
Et pas, en français : "IL y a des pays qui tE reçoivent pour que tu REMODÈLES TA SILHOUETTE" ?
Cette locution nominale féminine en forme d'idiotismechromatique désigne : le dernier d'une course sportive et, de manière générale, de toute compétition ou classement.
Ce terme est notamment utilisé en football, un sport dans lequel on parle fréquemment de la "lanterne rouge d'un championnat".
Mais davantage encore en cyclisme, et particulièrement au sein du Tour de France.
Ce "trophée", aussi virtuel que symbolique, était jadis recherché car il permettait à son "vainqueur" d’obtenir de meilleures primes à l’occasion des critériums d’après-Tour. La tradition voulait également que le dernier fasse l'ultime étape avec une lanterne, et un tour d'honneur à l'arrivée. Celle-ci est cependant de plus en plus rare.
La dernière place d'un coureur cycliste peut être due aux mauvaises conditions physiques, au retard accumulé lors de certaines étapes mais également à cause de l'abandon, voire l'exclusion, de certains compétiteurs. Cette dernière place reste recherchée par certains pour l'intérêt médiatique qu'elle suscite.
L'ancien coureur cycliste belge Wim Vansevenant détient le record du nombre de places de "lanterne rouge" obtenues dans le Tour de France, en ayant terminé 3 fois (et de façon consécutive) à la dernière place en 2006, 2007 et de 2008. Il confirme l'attrait de la dernière place : "Quand tu es dernier, ça te fait beaucoup de publicité. Les gens qui regardent les classements dans les journaux regardent quoi ? Les premiers et le dernier. Du coup, on s'en souvient !".
Origine de l'expression
Cette expression fait référence au feu rouge porté par le dernier véhicule d'un convoi ferroviaire.
Et cette pratique est directement issue de la Chine antique (350 av. J.-C.), où elle désignait les derniers soldats entrant dans une ville assiégée.
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 6 juillet 2023, la journaliste économique française Clémence de la Baume, sur la chaîne de télévision publique française d'information en continu franceinfo.
Et pas simplement, en français : "Des textes FAVORABLES AU MONDE DES AFFAIRES" !