Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes des transports relèvent du registre familier.
Elles font référence au temps où l’accès aux quais du métro parisien était réglé par des portillons automatiques, lesquels provoquaient une bousculade à l’ouverture.
Et elles signifient, au sens figuré :
- "Se bousculer au portillon" : y avoir une forte affluence, beaucoup de monde.
On dit par exemple : "Ça se bouscule au portillon pour pouvoir intégrer cette filière".
- et "Ne pas se bousculer au portillon" : y avoir une faible affluence, peu de monde.
On dit par exemple : "Ça ne se bouscule pas au portillon pour les soldes cette année".
Source : witionary.org