Au sens propre, ce substantif masculin désignait autrefois : un petit navire chargé de matières combustibles, destiné à incendier les bâtiments ennemis.
et au sens figuré, il désigne aujourd'hui : ce qui est susceptible de causer des dégâts, un scandale ; en particulier un article de journal polémique, "incendiaire".
On dit par exemple : "Cet article est un brûlot : vous ne pouvez pas publier une chose pareille !".
Ce substantif féminin polysémique peut désigner, selon le contexte, pas moins de sept objets différents :
un crochet que l'on engage dans un anneau, une boucle ou une bride et qui sert à joindre les bords opposés d'un vêtement.
un fil ou une lamelle métallique recourbé(e) aux extrémités, permettant d'attacher, de fixer, d'assembler ensemble plusieurs éléments (feuilles de papier, pièces de cuir, de bois, etc.).
notamment dans le domaine chirurgical, où l'agrafe permet de souder et de suturer bord à bord les deux berges d'une plaie.
une languette de métal ou de plastique destinée à accrocher un stylo au rebord d'une poche.
dans le bâtiment : une pièce métallique scellée entre les pierres d'un mur, ou entre un placage et un mur, afin de les solidariser.
un mascaron ornant la clef d'un arc de fenêtre ou de porte ; c'est à dire un ornement représentant généralement un masque, une figure humaine, parfois effrayante, à la fonction apotropaïque : il s'agit d'éloigner les mauvais esprits afin qu'ils ne pénètrent pas dans la demeure.
dans les chemins de fer : un dispositif permettant - sur un aiguillage - d'immobiliser les lames d'une aiguille dans l'une ou l'autre de ses deux positions possibles.
Ces différentes locutions nominales extrêmement imagées du langage courant désignent respectivement :
"Un virage en lacet" ou "Un tournant en lacet" est un virage ou un tournant dans lequel la voie pivote et revient dans une direction sensiblement opposée à sa direction initiale, mais généralement à une altitude un peu différente, plus élevée en voie montante, plus basse en voie descendante.
Ils sont aménagés sur les reliefs, le plus souvent successivement, la sortie de l'un étant l'entrée d'un autre et alternativement dans la direction opposée, afin que que l'ascension ou la descente puisse s'effectuer selon une pente nettement plus faible.
"Un virage en épingle à cheveux" ou "Un tournant en épingle à cheveux" désigne un virage ou un tournant dont l'angle est très grand et le rayon de courbure faible ; une courbe aigüe, repliée sur elle-même.
La sinuosité de ces routes est souvent particulièrement éprouvante pour les véhicules et leurs conducteurs, notamment pour les véhicules longs comme les autocars ou les camions, pour lesquelles elle est même souvent impossible.
Les dépassements y sont souvent difficiles, quel que soit le sens de circulation.
Ces différentes formules et abréviations s'utilisent afin de signifier qu'un message a été parfaitement compris par le destinataire.
En vocabulaire radio professionnel, cette expression décrit une qualité de communication la plus élevée possible, c'est-à-dire un rapport signal-bruit maximal.
L'origine de l'expression vient de la codification des communications militaires qui dans de nombreux pays (en particulier ceux membres de l'OTAN) utilisent deux échelles numériques pour évaluer la qualité d'une communication : la première pour la force du signal reçu ("Fort") et la seconde pour la clarté du signal reçu ("Clair") ; chacune allant de un à cinq.
"Cinq sur cinq", parfois transcrit "5/5" ou "5x5", correspond donc à un niveau maximal sur chacune des deux échelles, tant en intensité qu'en clarté.
Mais la formule "Cinq sur cinq" s'utilise dans le langage courant, lorsque l'on dit par exemple : "Le message a bien sûr été reçu cinq sur cinq par le président".
Ce petit mot polysémique change de sens selon le registre de langue et désigne respectivement :
dans le langage courant :
en architecture : un mur bas servant d'appui à une grille, une colonnade ou une arcade.
un meuble : à l'origine un gros coffre de bois, destiné au transport.
Puis un meuble de grandes dimensions, tel qu'un buffet.
On dit par exemple : "On a voulu se débarrasser du vieux bahut du salon, mais ça nous a pris deux jours, à trois, pour monter le buffet suédois Sküngred qu'on s'est acheté à la place !".
un récipient en inox utilisé comme ustensile de cuisine dans les cuisines professionnelles.
dans le registre argotique :
un camion, un véhicule poids-lourd.
On dit par exemple :"Tu aurais vu les files de bahuts sur l'autoroute : c'était impressionnant !".
Ces différentes formules du registre familier désignent la routine, la marche régulière et monotone des occupations habituelles ; le cours ordinaire des choses, de la vie.
On parle ainsi du "train-train de l'existence", du "train-train de la vie" ou du "train-train familial".
On ignore souvent que "Radar" est un acronyme américain signifiant "RADio Detection And Ranging", que l'on peut traduire par "Détection et estimation de la distance par ondes radio", "Détection et télémétrie radio", ou plus simplement "Radiorepérage".
Il a remplacé le sigle anglais précédemment utilisé : RDF (Radio Direction Finding), que l'on peut traduire par "Radiocompas".
Un radar est un système utilisant les ondes électromagnétiques pour détecter la présence et déterminer la position ainsi que la vitesse d'objets tels que les avions, les bateaux, ou la pluie.
Les ondes envoyées par l'émetteur sont réfléchies par la cible, et les signaux de retour (appelés "écho radar") sont captés et analysés par le récepteur, souvent situé au même endroit que l'émetteur :
La distance est obtenue grâce au temps aller/retour du signal,
la direction grâce à la position angulaire de l'antenne où le signal de retour a été capté,
et la vitesse avec le décalage de fréquence du signal de retour généré selon l'effet Doppler.
Le radar est utilisé dans de nombreux domaines :
en météorologie pour détecter les orages,
pour le contrôle du trafic aérien,
pour la surveillance du trafic routier,
par les militaires, afin dedétecter les objets volants mais aussi les navires,
Le marin sort du port et longe les côtes.
Tandis que le charcutier sort les côtes et la longe du porc!
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie du mot « côte » (rivage de la mer et os du thorax ou morceau de viande attenant) ainsi que de l’homonymie entre les mots « port » (abri naturel ou articiel pour les bateaux) et « porc » (animal), et entre le substantif « longe » (morceau de viande) et la forme conjuguée du verbe « longer », « il longe ».
Ce mot polysémique peut avoir pas moins de six significations différentes et désigner, selon le contexte, :
ausens propre : une préparation thérapeutique adhésive se ramollissant à la chaleur et destinée à être appliquée sur la peau ou à être étendue sur des bandes de tissu.
Le terme était parfois féminin au XVIIIe siècle.
au sens figuré, dans le registre familier : un empoté, un individu sans énergie, sans initiative, bon à rien ; une personne n’ayant incapable d’agir comme il convient, ne faisant qu’apporter de l’embarras dans les affaires dont elle se mêle.
On dit par exemple : "Mais quel emplâtre que cet apprenti là !".
dans le registre argotique : un coup, une gifle.
On dit par exemple : "Tu les aurais vu se foutre des emplâtres !"
en horticulture : un enduit gluant destiné à recouvrir les plaies des arbres, pour accélérer leur cicatrisation, également appelé "Englumen".
dans le registre désuet : une pièce que l'on colle sur une chambre à air pour boucher un trou, également appelée "Rustine".
et dans le registre familier, un aliment bourratif.
On dit par exemple : "Je ne saurais critiquer la cuisine de ma belle-mère : elle concocte d'extraordinaires emplâtres !".
Ces trois mots parfaitement synonymes désignent tous un nom de voie de communication terrestre telle que celles mentionnées sur les plans de villes ou cartes routières :
"chemin", "sentier", "route", "autoroute", etc. en milieu rural.
Exemples : "RN (Route Nationale) 7" ou" Autoroute du Soleil" sont des odonymes ruraux.
"avenue", "boulevard", "cours", "impasse", "place", "rue", "ruelle", etc. en milieu urbain.
Exemples : "avenue des des Champs-Élysées", "place de la Bastille" ou "boulevard du Prado" sont des odonymes urbains.
On notera que la forme "odonyme" est la plus courante.
Et que le mot "dromonyme" est sensiblement moins utilisé.