"J'abhorre", "J'abomine" et "J'exècre".

J'adore et jutilise beaucoup ces trois formes conjuguées à la première personne du singulier des verbes du registre soutenu "Abhorrer", "Abominer" et "Exécrer"(è-gzé-kré), qui signifient : j'ai en en horreur, je déteste au plus haut point.

 

On ne dit pas : "T'es obligé d'en prendre compte" !

L'ancien conseiller sportif français Gilles Favard

Comme l'a dit - et répété, au surplus ! - le 6 février 2020, l'ancien conseiller sportif du FC Nantes, Gilles Favard, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "L'Équipe du soir, sur la chaîne de télévision française L'équipe.

Mais : "TU es obligé d'en TENIR compte" ou "TU es obligé dE LE prendre EN compte" !

Parce que ce monsieur est coutumier de ce type d'énormités, je lui attribue, sans hésitation aucune, mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Histoires d'os...

La scène se déroule à Marseille (13) en 2017.

Le fils de l'un de mes collègues a 8 ans et il demande à son père s'il peut aller regarder la télévision. Celui-ci lui répond par l'affirmative, du moment qu'il a bien fait tous ses devoirs et appris ses leçons.

-"Oui p'pa !" répond le petit.

-"Que devais-tu faire au juste ?".

-"Apprendre les noms des os de l'avant-bras".

-"Et c'est tout ?"

-"C'est déjà beaucoup moi j'trouve !"

-"Très bien. Montre-moi ton cahier. Et récite-moi donc ta leçon".

-"Euh... Oui papa. Mais..."

À sa mine déconfite, le père comprend immédiatement que le jeune garçon n'a pas dû consacrer trop de temps à cet apprentissage, ni dû retenir grand chose...

-"Alors ? Je t'écoute ! Peux-tu, s'il te plaît, me dire comment s'appellent ces os ?"...

-"Euh..."

-"Tu n'en as aucune idée, n'est-ce-pas ? Pour la bonne et simple raison, qu'à mon avis, tu n'as absolument pas appris ta leçon !"

-"Si j'l'ai apprise ! Mais j'réfléchissais un peu..."

"D'accord ! Alors donnes-moi donc ces noms, s'il te plaît, maintenant que tu as bien réfléchi !"

- "Et bien... il y a déjà le... euh ; ah oui, j'me rappelle : Le RADICUS !".

Reconnaissons à cet enfant le mérite d'avoir créé là un charmant mot-valise imaginaire (RADIus CubitUS), constitué du véritable nom des deux os longs de l'avant-bras, reliant le coude au poignet, qui sont donc le "Radius" et le "Cubitus" (désormais appelé "Ulna", pour les puristes !).

Quel est le comble pour un étudiant en médecine ?

Réponse
C’est de rater un examen d’urine !
Explication du calembour
« Il résulte de la polysémie du mot « Examen », qui peut tout aussi bien désigner une épreuve universitaire subie par un candidat en vue de vérifier son degré d’instruction ou d’apprécier ses aptitudes, qu’un diagnostic réalisé pour des motifs de santé tel que l’ECBU« .

On ne dit pas : "Les pruneaux ça fait chier", mais...

Réponse
Les bals m’incommodent !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les mots « bals » et « balles » ; le mot « pruneaux » signifiant « balles » en argot.

"Une corne à chaussures".

Corne à chaussures ou chausse-pied en corne

"Une corne à chaussures" est une locution du langage courant constituant un parfait exemple de survivance lexicale.

On désignait en effet ainsi, il y a encore quelques dizaines d'années, cet objet du quotidien que nous appelons désormais plus couramment "Un chausse-pied".

S'il s'agit aujourd'hui, le plus souvent, d'une lame métallique incurvée, employée pour faciliter l'entrée du pied dans la chaussure, ou d'un objet en plastique en reprenant la forme, le même ustensile était autrefois réalisé... en corne.

Les "Monsieur-dames".

L'action se déroule en deux actes, en juin 1998, en plein durant la Coupe du monde de football organisée en France.

Je travaille alors à Pantin (93), en banlieue parisienne, à proximité d'une importante auberge de jeunesse internationale, où logent plusieurs centaines de supporteurs des différentes équipes jouant au Stade de France de Saint-Denis (93).

Acte I :

Un samedi, j’annonce à ma fille aînée, alors âgée de 3 ans, que nous sommes invités à dîner chez une amie de lycée que nous voyons régulièrement car elle est maman d’une petite fille du même âge que la mienne. Les deux fillettes jouent ensemble depuis toujours, aussi ma fille est-elle ravie de la voir. Mais, comme toujours trop bavard, j’ai le malheur de lui annoncer qu’il y aura aussi un "couple d'amis". Que n'avais-je pas dit là !

  • Ma fille : "Papa, c'est quoi un coupledami ?".
  • Moi : "Et bien, ce sont des amis, des gens que l'on aime bien, que l'on rencontre souvent. Et qui forment un couple, qui sont en couple".
  • Ma fille : "Et c'est quoi un couple, dis papa ?".
  • Moi : "Un couple, c'est un monsieur et une dame" (nous sommes en 1998 et que ma fille n'a que 3 ans, je vous le rappelle).
  • Ma fille : "Ah d'accord ! Et comment il s'appelle le monsieur alors ?".
  • Moi : "Je ne sais pas ma chérie".
  • Ma fille : "Et la dame elle s'appelle comment ?".
  • Moi : "Je ne sais pas non plus. On verra bien tout à l'heure, d'accord ?".
  • Ma fille : "D'accord !"

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On ne dit pas : "Allez chez le docteur" !

Mais : "Aller chez le MÉDECIN" !

Un "docteur" est une personne titulaire d'un doctorat... Un médecin est ainsi "docteur" "en médecine", au même titre qu'un avocat peut être "docteur" en droit et un conférencier "docteur" en philosophie.

Pourquoi dire : "Un by-pass gastrique" ou "Un bypass critique" ?

Court-circuit gastrique ou "By-pass" gastrique

Et pas : "Un court-circuit gastrique"!

Cette opération de chirurgie bariatrique destinée à traiter certains cas d'obésité importante, consiste en effet à réduire le volume de l'estomac et à modifier le circuit alimentaire.

Ne dites pas : "Mettre ses chaussures"

Une femme otant l'une de ses chaussures à talon

Mais : "Chausser ses souliers" ou "Enfiler ses souliers" !

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Des chaussures".