"Un antitussif".

Une cuillerée à soupe de sirop antitussif

Ce vocable désigne - par ellipse lexicale - un médicament antitussif, c'est à dire censé arrêter la toux.

Le type d'antitussif adéquat dépend de la nature de la toux :

  • les toux "sèches" sont traitées par des suppresseurs de la toux qui suppriment le besoin urgent de tousser,
  • tandis que les toux "productives" ou toux "grasses" (toux associées à des expectorations) sont traitées avec des "expectorants", médicaments visant à produire et expulser le mucus de la trachée.

Personnellement, je pense toujours avec compassion aux enfants et apprenants de FLE, qui se demandent pourquoi on ne parle pas d'"antitoussif" !

Source : wikipedia.org

"Un gréement".

Il s'agit d'un terme de voile. Le mot "Gréement" est polysémique, puisqu'il peut tout aussi bien désigner :

  • l'ensemble des pièces fixes et mobiles d'un navire permettant la propulsion et la manoeuvre d'un bateau par la force du vent.

Il est constitué de l'ensemble des espars (mâts, vergues, bômes, tangons, etc.), cordages (manœuvres courantes : drisses, écoutes, etc.) et manoeuvres dormantes (étais, haubans, etc.) servant à régler, établir et manoeuvrer la voilure.

  • mais aussi, par extension, la configuration ou typologie de voilure d'une vergue, d'un mât ou d'un navire.

Ainsi, l'appellation "vieux gréement" désigne-t-elle un navire à gréement traditionnel (non bermudien), qu'il soit ancien ou qu'il s'agisse d'une réplique moderne.

  • ainsi que l'action de gréer,
  • ou le résultat de cette action.

"Ne pas savoir où se mettre", "Ne plus savoir où se mettre" ou "Ne savoir où se mettre".

Ces trois formules du registre familier signifient "Être très gêné, dans un embarras, une confusion extrême. Ne pas/plus savoir où se cacher, comment se dérober à la confusion que l'on éprouve".

On rencontre également fréquemment les formules "Ne pas savoir où se fourrer" et "Ne plus savoir où se fourrer" (registre familier) ou "Ne pas savoir où se foutre" et "Ne plus savoir où se foutre" (registre vulgaire).

Source : wiktionary.org

"Une marque-ombrelle", "Une marque mère", "Une marque fille" et "Une marque éponyme".

Une "marque ombrelle" est une marque unique utilisée simultanément pour commercialiser un ensemble de produits ou services hétérogènes appartenant à des catégories différentes.

Les marques ombrelles sont notamment très utilisées dans le domaine de l'alimentaire, où elles peuvent être utilisées à l'échelle d'un groupe (Danone, L'oréal, Nestlé) ou au niveau d'une gamme (Haribo, Lu).

L'utilisation d'une marque ombrelle permet de faire bénéficier l'ensemble des produits "abrités" de la notoriété et de l'image de la marque ombrelle, ce qui permet éventuellement de limiter les coûts de communication publicitaire.

Lorsqu'une marque ombrelle est étroitement associée à une marque produit, on parle généralement de "marque fille" et de "marque mère".

  • "Une marque fille" est une marque de produit ou de ligne de produits utilisée en complément d'une marque mère qui lui sert de caution.

"CARenSAC", "Dragibus" et "Tagada" sont par exemple des marques filles de Haribo.

  • "Une marque mère" est une "marque ombrelle" utilisée en complément d'une "marque fille". Danone ou Nestlé sont ainsi des marques mères chapeautant un grand nombre de marques filles dans le domaine de l'alimentaire.
  • Dans certains cas, la marque mère est également "marque éponyme", c'est à dire ayant donné une partie de son nom à un marque dérivée.

Ainsi, Danone est-elle la marque éponyme des marques dérivées "Danacol" ou "Danao". Ou Nestlé celle de "Nesquick" ou "Nescafé".

La filiation marque mère/marque fille est d'ailleurs souvent affirmée dans le discours publicitaire avec des mentions du genre "Prince de Lu" ou "Paniers de Yoplait".

Les couples de marques "mères/filles" sont surtout utilisés dans l'industrie alimentaire ("Paniers" de Yoplait ou "Apéricube" de La vache qui rit) mais se rencontrent également dans le domaine des enseignes de distribution, afin de décliner les différents formats de magasin (Carrefour "City", "Carrefour "Contact", Carrefour "Drive", Carrefour "Express", Carrefour "Market", Carrefour "Montagne")

Avoir recours à une stratégie de marque ombrelle est une stratégie dite "à la japonaise" parce qu’il s'agissait à l’origine de la stratégie adoptée par les sociétés japonaises telles que Honda (motos, autos, tondeuses à gazon) ou Yamaha (motos, pianos, guitares).

Au contraire de la stratégie de "marque produit", également appelée "stratégie à l'américaine", car utilisée par les lessiviers états-uniens tels que Procter & Gamble.

Sources : www.definitions-marketing.com et www.marketing-etudiant.fr

Pourquoi les hommes n'apprécient-ils généralement guère que les femmes portent des gaines ?

Réponse
Parce que où il y a de la gaine, il n’y a pas de plaisir !
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre les mots « gaine » et « gêne » et fait référence à l’expression « Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir« .

Ne dites pas : "Spécisme" et "Antispécisme" !

Mais :

  • "Espécisme" !

Le "Spécisme" est est effet une idéologie postulant une hiérarchie entre les espèces animales et en particulier la supériorité de l'être humain sur les autres animaux.

Par extension, le "Spécisme" désigne également l'exploitation des animaux et les mauvais traitements infligés aux animaux.

  • Et "Antiespécisme" ou "Lutte contre l'espécisme" !

L'"Antispécisme" étant une idéologie s’opposant au "Spécisme".

"Avoir des gants en peau de pêche".

Je trouve assez amusante cette expression très imagée du registre familier utilisée par les commentateurs sportifs de football pour qualifier un gardien de but venant de commettre une grossière erreur, de laisser passer un ballon de manière assez ridicule.

Pourquoi dire : "Un gun" ou "Sortir son gun" ?

Et pas : "Un pistolet" ou "Un revolver" et "Dégainer" ?