Quel est le point commun entre une femme qui n'aime pas les verges circoncises et une femme qui aime les établissements carcéraux dans lequel sont enfermées les personnes condamnées à des travaux forcés ?

Réponse
La première aime les « pénis entiers » et la seconde les « pénitenciers » !
Explication du calembour
Il résulte de la contrepèterie entre la locution nominale « pénis entiers » et le substantif « pénitenciers« .

Pourquoi dire : "Une playlist" !

Et pas :

  • "un programme de diffusion" !

... puisqu'il s'agit des disques ou morceaux de musique diffusés sur une station de radio.

Mon ancienne station favorite, France Inter, use et abuse, à longueur de journée, de cet anglicisme que j'abhorre !

  • ou, par extension : "une liste de morceaux préférés" !

Lorsqu'une personne dit par exemple : "Cette chanson est en tête de ma playlist" !

 

"La rémission".

Ce vocable polysémique peut désigner différentes choses en fonction du contexte :

  • dans le domaine juridique, c'est l'action de remettre une peine, la grâce faite à un coupable de la peine à laquelle il a été condamné,
  • dans le domaine religieux, dans la théologie catholique, c'est l'action de pardonner les péchés, le pardon accordé par Dieu au pécheur repentant,
  • dans le domaine médical, c'est l'atténuation temporaire des symptômes d'une maladie ou d'une manifestation pathologique, également appelée (mais beaucoup plus rarement) "Rémittence",
  • et donc également, par analogie, l'interruption temporaire, d'une durée variable, d'un phénomène quelconque.

"Avoir perdu la tête" et "Ne pas avoir de tête".

Ces deux expressions du langage courant ne signifient absolument pas la même chose :

  • "Avoir perdu la tête", c'est en effet être devenu fou.

Ou avoir été décapité, autrefois, mais la formule n'a que rarement été utilisée en ce sens, sinon au second degré...

  • tandis que "Ne pas avoir de tête", c'est être terriblement distrait, toujours tout oublier.

"Filer à l'anglaise".

Cette curieuse expression du registre familier signifie : fuir discrètement, filer en douce, se défiler.

On dit par exemple : "Les voleurs sont parvenus à filer à l'anglaise alors même, que la police cernaient les lieux".

Et je trouve particulièrement savoureux que nos amis britanniques disent de leur côté : prendre congé à la française ("To take french leave") !

"Être bête comme ses pieds" et "Être con comme une bite".

Ces deux plaisantes expressions en forme d'idiotisme corporel signifie bien entendu "Être idiot, stupide".

  • "Être bête comme ses pieds" relève du registre familier.
  • Tandis que "Être con comme une bite" appartient au registre vulgaire.

Sur le même sujet, je vous recommande ma collection sur les mille et une façons de dire "Être idiot" ou "Un idiot".

"Un soldat du feu" ou "Les soldats du feu".

Des sapeurs-pompiers

Ces deux locutions nominales en forme d'idiotismes militaires désignent : un pompier et des pompiers.

Les pompiers sont en effet des personnes principalement entraînées à combattre le feu.

Des pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris)
Des pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris)

Mais les pompiers sont également aptes à offrir une gamme de secours de diverses natures (inondations, accidents, sauvetages, secours et assistance à personnes, etc.) ; leur mission principale étant de protéger les personnes, les biens et l'environnement.

Il est assez logique de les qualifier de "Soldats" lorsque l'on sait qu'ils ont une origine directement militaire.

L'incendie du 1er juillet 1810 qui décida Napoléon 1er a créer le corps militaire des sapeurs-pompiers de Paris (75)
L'incendie du 1er juillet 1810 qui décida Napoléon 1er a créer le corps militaire des sapeurs-pompiers de Paris (75)

Le 1er juillet 1810, en effet, alors que Paris célèbre le mariage de l’archiduchesse Marie-Louise avec Napoléon Ier, le bal donné par l’ambassadeur d’Autriche en l’honneur des nouveaux époux tourne à la catastrophe : la salle de bal, mince construction de bois élevée dans le jardin de la résidence, s’embrase, faisant de nombreuses victimes.

L'incendie du 1er juillet 1810 qui décida Napoléon 1er a créer le corps militaire des sapeurs-pompiers de Paris (75)
L'incendie du 1er juillet 1810 qui décida Napoléon 1er a créer le corps militaire des sapeurs-pompiers de Paris (75)

Furieux de l’inefficacité des secours, Napoléon prend des sanctions et crée, par décret du 18 septembre 1811, le Bataillon de sapeurs chargé des pompes à incendie de la Ville de Paris. La capitale est ainsi dotée d’une particularité unique au monde, qui subsiste encore aujourd’hui : un corps de pompiers militaires.

Les sapeurs-pompiers de la ville de Paris (Image d'Épinal)
Les sapeurs-pompiers de la ville de Paris (Image d'Épinal)

En créant les sapeurs pompiers de la Ville de Paris en 1811, Napoléon sanctionne un échec : celui des gardes-pompes civils créés en 1716, lorsqu'un ancien comédien, Dumouriez du Perrier, avait alors obtenu du Régent la direction générale d’un service de 32 hommes.

La décision de l’empereur crée une triple ambivalence : le nouveau corps est militaire, mais il est placé sous les ordres du préfet de police ; pour former la nouvelle unité, Napoléon délègue une partie des sapeurs du Génie, chargés de la protection des palais impériaux, mais ne s’oppose pas à la réintégration d’une partie des anciens gardes-pompes civils ; enfin ce corps militaire n’est voué qu’à des missions pacifiques.

Des pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris)
Des pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris)
Des pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris)
Des pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris)

Après l’annexion des communes voisines de Paris en 1860, Napoléon III transforme le bataillon en régiment en 1866. Sa compétence est étendue à l’ensemble du département de la Seine en 1939 et le régiment est transformé en brigade en 1968 : l’actuelle BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris).

Celle-ci participe chaque année au défilé du 14 juillet, sur les Champs-Élysées.

Les pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris) défilant sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 2017
Les pompiers de la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris) défilant sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 2017
La BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris) défilant sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 2013
La BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris) défilant sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 2013

Sources : wikipedia.org et francearchives.fr