"Henri Garcin".

L'acteur français Henri Garcin

Il s'agit du nom de scène de l'acteur franco-belge d'origine néerlandaise Anton Albers, né le 11 avril 1928 et mort le 13 juin 2022.

Henri Garcin

Né à Anvers (Belgique), de parents néerlandais, ce metteur en scène et auteur de théâtre s'est installé à Paris (75) en 1950 et il fait ses débuts au théâtre en 1953.

Auteur dramatique, il a connu le succès en 1964 avec sa pièce "L'échappée belle", qu'il a joué 250 fois aux côtés de Monique Tarbès et de Romain Bouteille.

Jean-Marc Thibault, Henri garcin, Sophie Artur, Rosy Varte et Marthe Villalonga
Jean-Marc Thibault, Henri garcin, Sophie Artur, Rosy Varte et Marthe Villalonga

À la télévision on l'a vu dans de nombreux téléfilms et feuilletons télévisés, au premier rang desquels le célèbre "Maguy", diffusé de 1985 à 1993, dans lequel il interprétait le rôle du docteur Philippe Bretteville.

L'acteur français Henri Garcin

Au cinéma, où il débute en 1956, il tourne sous la direction de Marc Allégret, Édouard Molinaro, Jean-Paul Rappeneau ("La Vie de château" en 1965), Georges Lautner, Henri-Georges Clouzot, Marguerite Duras, Yves Boisset, Gilles Grangier, Romain Gary, Michel Deville, André Cayatte, Pierre Richard, Diane Kurys, François Truffaut ("La Femme d'à côté" en 1981), Coline Serreau, Nicole Garcia, Agnès Varda, Jaco Van Dormael ou Patrice Leconte.

Affiche du film français "La vie de château" de Jean-Paul Rappeneau (1965)Affiche du film français "La femme d'à côté" de François Truffaut (1981)

Sources : wikipedia.org et www.memoiresdeguerre.com

"Vésical", "Vésicale", "Vésicales" et "Vésicaux".

Ces différents adjectifs signifient relatif/relative/relatives/relatifs à la vessie.

On n'écrit pas : "Dument" ni "Duement" !

Mais : "DÛment" !

Cet adverbe du registre soutenu signifie :

  • au sens propre, dans le domaine administratif ou juridique, et dans le registre soutenu : "Comme il se doit, en bonne et due forme, d'une manière formelle ; selon les formes/normes/règles prescrites ou requises".

On parle par exemple d'une "personne dûment accréditée, assermentée, autorisée, habilitée, informée ou qualifiée".

Ou d'une "chose dûment contrôlée, enregistrée, justifiée, notée, vérifiée".

  • et, au sens figuré, par extension, dans le registre familier, et avec une certaine dose d'ironie : "D'une façon/manière convenable, comme il convient, comme il faut".

On parle par exemple d'un "repas dûment arrosé" pour dire qu'on y a bu de manière... conséquente.

Ou d'un élève "dûment puni" pour dire que son enseignant n'a pas hésiter à le punir sévèrement.

Source : www.cnrtl.fr, www.larousse.fr et wiktionary.org

"Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge...".

Le colonel Blanchet (Pierre Lamoureux) dans "On a retrouvé la 7e compagnie", le film français réalisé par ses soins en 1975
Qui parmi nous n'a pas, un jour, cité cette fantastique réplique du film français de 1975 de Robert Lamoureux "On a retrouvé la 7e compagnie" ?
 
Ne serait-ce que par dérision, face à une mission pouvant éventuellement s'avérer plus délicate que ce que l'on avait initialement envisagée. Ou confronté à un problème technique nous laissant perplexe !

Dans cette suite du film de 1973  du même réalisateur "Mais où est donc passée la septième compagnie ?", le colonel Blanchet (Robert Lamoureux) doit faire sauter un pont à l'aide d'explosifs et d'un déclencheur à distance. Les instructions sont des plus simples : "Brancher le fil vert sur le bouton vert et le fil rouge sur le bouton rouge. Puis s'éloigner de cent pas".

En dépit de cette extrême simplicité, cependant, on voit ledit colonel cheminer longuement à travers les bois, répétant sans cesse la formule "Le fil vert sur le bouton vert le fil rouge sur le bouton rouge"... alors que l'on peine à imaginer qu'il puisse être confronté à la moindre difficulté !

Hélas, lorsqu'il ouvre le déclencheur, le colonel aperçoit - effaré - un bouton... bleu et un bouton ... blanc !

Le dispositif de mise à feu devant lequel se retrouve le colonel Blanchet (Pierre Lamoureux) dans "On a retrouvé la 7e compagnie", le film français réalisé par ses soins en 1975
Le dispositif de mise à feu devant lequel se retrouve le colonel Blanchet (Pierre Lamoureux) dans "On a retrouvé la 7e compagnie", le film français réalisé par ses soins en 1975

Branchant d'abord sans succès le fil vert sur le bouton blanc et le fil rouge sur le bouton bleu, il se dépêche alors d'inverser les connections, faisant finalement exploser le pont exactement au moment où passe une dépanneuse de chars transportant les héros du film, dont les noms sont également rentrés, je crois, dans la mémoire collective des français : le soldat Tassin (Henri Guybet et Aldo maccione, dans le premier film), le soldat Pithivier (Jean Lefebvre) et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy) dans "On a retrouvé la 7e compagnie"...

Le soldat Tassin (Henri Guybet), le soldat Pithivier (Jean Lefebvre) et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy) dans "On a retrouvé la 7e compagnie"
Le soldat Tassin (Henri Guybet), le soldat Pithivier (Jean Lefebvre) et le sergent-chef Chaudard (Pierre Mondy) dans "On a retrouvé la 7e compagnie".

Voir également : "J'ai glissé chef !" et et "Groupir ! Rester groupir !"..

Ne dites pas : "Un pesticide" !

Mais : "Un fongicide" ou "Un insecticide" !

  • Le fongicide est destiné à détruire les champignons parasites.

"Nom de Zeus !".

L'interjection "Nom de Zeus !" est une des nombreuses formules permettant d'éviter le juron blasphématoire exprimant la colère "Nom de Dieu !".

Parmi les autres équivalents non sacrilèges de cet idiotisme religieux, on peut citer : "Nom d’un chien !", "Nom d’une pipe !", "Nom d'une pipe en bois !", "Nom d’un petit bonhomme !" ou "Nom de nom !".

Pourquoi dire : "Le flow" ?

Et pas : "Le rythme" ou "Le débit de parole" !

Ce terme désigne en effet en langage musical :

  • soit le rythme de la musique en elle-même,
  • soit celui des paroles prononcées. Il est en cela un élément important de la cadence de débit des chanteurs de hip-hop ou de rap, au premier rang desquels le rappeur américain Eminem.

"Une objurgation" ou "Des objurgations".

Ce substantif du registre soutenu est surtout utilisé au pluriel et désigne :

  • une vive remontrance, une critique ou une mise en garde sévères, en particulier pour détourner quelqu'un de ses projets.

On dit par exemple : "Résister à toutes les objurgations".

  • ou : une adjuration, une prière pressante.

On dit par exemple : "Céder aux objurgations de quelqu'un".

Source : www.larousse.fr

"L'aire de Broca".

Il s'agit de l'une des deux principales zones du cerveau de l'homme responsables du traitement du langage.

Elle a été découverte en 1861 par le chirurgien et anthropologue français Paul Broca, né le 28 juin 1824 et mort le 9 juillet 1880.

L'aire de Broca est la zone associée à la production des mots parlés alors qu'une zone différente du cerveau, l'aire de Wernicke, est associée à la compréhension de ces mots.

D'autres zones associées au langage ont cependant été identifiées et les fonctions du traitement du langage sont distribuées à travers toutes ces zones.