"Et tout le toutim".

J'aime assez cette expression du registre populaire et du registre familier qui signifie : et tout le reste, et tout ce qui va avec.

On dit par exemple : "Si tu veux venir en randonnée avec nous, je peux te prêter le matériel qui te manque : bâtons, gants, chaussures, sac à dos, duvet, gourde et tout le toutim".

Source : www.linternaute.fr

"Boulonner".

Ce verbe change de sens selon le niveau de langue, puisqu'il signifie :

  • dans le langage courant : assembler au moyen d'un ou de plusieurs boulons des pièces métalliques ou de charpente.

On dit par exemple : "J'ai bientôt fini de boulonner cette poutre".

  • et dans le registre populaire : travailler.

On dit par exemple : "J'en ai marre de boulonner comme un dingue".

Source : www.cnrtl.fr

On ne dit pas : "Comme t'y es beau" ou "Comme ti est beau" ni "Comme t'y es belle" ou "Comme ti est belle" !

Mais : "Comme tU es beau" et "Comme tU est belle" !

La prononciation "T'y" ou "Ti" relève du parler marseillais ou du parler juif sépharade.

Elle appartient au registre populaire et a, je le confesse, le don de m'exaspérer.

"Un bidasse", "Un troufion" ou "Un trouffion".

Des "troufions" ou "appelés du contingent"

Ces mots du registre populaire et du registre désuet désignaient autrefois : "un conscrit" ou "un appelé", c'est à dire un jeune soldat "appelé du contingent".

La "Conscription universelle et obligatoire" pour tous les hommes français âgés de 20 à 25 ans, c'est-à-dire le "Service militaire obligatoire" a été instituée en France le 5 septembre 1798.

Devenue "Service national" en 1965, elle a été suspendue le 28 octobre 1997.

Il faut noter que le mot "Troufion" (ou "Trouffion") signifie également : "Anus" (registre argotique et registre désuet) ou - par métonymie - "Postérieur, fesses" (registre argotique et registre désuet).

On ne dit pas : "Faire la collection de", "Faire la collection des" ou "Faire la collection du" !

Mais, bien plus simplement : "Collectionner" !

Par exemple : "Mon père collectionne les bandes dessinées anciennes" plutôt que "Mon père fait la collection des bandes dessinées anciennes" (registre populaire).

"Un bateau".

Ce substantif masculin peut désigner :

  • au sens propre :
    • une construction humaine capable de flotter sur l'eau et de s'y déplacer, dirigé par ses occupants.

Un bateau répond aux besoins du transport maritime ou fluvial, et permet diverses activités telles que le transport de personnes ou de marchandises, la guerre sur mer, la pêche, la plaisance, ou d'autres services tels que la sécurité des autres bateaux.

Un bateau

    • dans le registre populaire : une "entrée charretière" (dans le langage administratif) ou une "entrée carrossable" (dans le langage juridique).

Trottoir avec des bateaux devant des portails

C'est à dire, concrètement : un abaissement de trottoir localisé (devant un bâtiment ou un terrain). Cela facilite le franchissement du ressaut de trottoir, notamment par les véhicules pénétrant dans une propriété adjacente ou par les personnes à mobilité réduite passant d'un trottoir à l'autre en traversant la route.

Un abaissement de trottoir localisé ou "Bateau" (registre populaire), appelé "Entrée charretière" (dans le langage administratif) ou "Entrée carrossable" (dans le langage juridique)

    • et au sens figuré : un mensonge, une mystification, une tromperie, quelque chose de faux, une histoire inventée de toutes pièces.

On dit par exemple : "Monter un bateau à quelqu'un".

Sources : wikipedia.org

On ne dit pas : "Je sais pas c'est quoi" !

Mais, à tout le moins : "Je NE sais pas CE QUE c'est" (langage courant) !

Et même, idéalement : "J'IGNORE CE DONT IL S'AGIT" (registre soutenu) !

"Avoir mal aux cheveux".

Cette étrange locution verbale du registre populaire qui doit interloquer nos amis étrangers signifie : avoir très mal à la tête ; en particulier après une soirée bien arrosée.

On dit également, dans le même registre et dans les mêmes circonstances : "Avoir la tête comme un compteur à gaz".

"C'est un" ou "C'est une" ne se prononcent pas "sè-un" ni "sè-une" !

Comme je l'entends malheureusement de plus en plus souvent dans les différents organes d'information.

Mais : "sè-TIN" et "sè-TUNE" !

La liaison se prononce, que diable !

"Merci qui ? Merci mon chien ?".

Cette formule du registre populaire en forme d'idiotisme animalier s'utilise pour signifier à quelqu'un - le plus souvent, un enfant - qu'il convient de remercier expressément une personne, lorsqu'elle vient de vous offrir quelque chose par exemple. Et d'y mettre le ton, voire idéalement un certain enthousiasme.

On dit par exemple :

- (Le grand-père) : "Tiens mon petit, voici pour toi".

- (L'enfant) : "Merci".

- (Ses parents) : "Merci qui ? Merci mon chien ?".

- (L'enfant) : "Merci papy !".

On ne dit pas : "On continue d's'en parler dans quelques minutes" !

La journaliste française Bénédicte Le Chatelier

Comme l'a fait, le 20 juillet 2020, la journaliste française Bénédicte Le Chatelier, dans son émission "Le Club Le Chatelier", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais, à tout le moins : "On continue D'EN parler dans quelques minutes" !

Et, idéalement :"NOUS CONTINUERONS D'EN parler dans quelques minutes" !