Ces deux locutions verbales très imagées du registre familier signifient "Cribler de balles ou de plomb", "Tuer par arme à feu au moyen d'un très grand nombre de balles ou cartouches".
Mille et une façons de dire ou désigner
La richesse de la langue française est telle et les différents registres – ou niveaux – de langues si nombreux, que nous disposons souvent d’énormément de possibilités de dire ou désigner une même chose : souvent plusieurs dizaines et parfois même plusieurs centaines !
J’ai réuni dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce sujet, dans lesquels je me suis à chaque fois efforcé d’identifier les différents registres de langue : du registre vulgaire au registre soutenu, en passant par le registre argotique, le registre populaire, le registre familier, le langage courant ou le registre désuet.
Nombre total d’articles prévus dans collection : 179
5 façons de dire "Un parapluie".
Un parapluie est un objet portatif constitué par une étoffe tendue sur une armature pliante à manche, et servant d'abri contre la pluie.
"Un pébroque" (ou "Un pébroc") ou "Un riflard" relèvent du registre populaire.
Et "Un pépin" du registre familier.
On disait autrefois "Un en-cas" (de pluie).
Et l'on a dit, quelques décennies durant, à compter des années 1930, "Un chamberlain", en référence à Sir Arthur Neville Chamberlain, célèbre homme d'État britannique qui en portait souvent un (registre désuet).
Source : www.larousse.fr
"Faire la bête à deux dos".
J'ai toujours trouvé amusante cette expression du registre familier qui signifie "copuler", "avoir des relations sexuelles".
"Un âne" ou "Un âne bâté".
Ce mot et cette locution nominale désignent, :
- au sens propre, dans le langage courant :
-
- un mammifère herbivore et ongulé appartenant à la famille des équidés,
-
- et un âne portant un "bât", cette selle pour les bêtes de somme sur laquelle on place leur charge.
Et que l'on retrouve dans la célèbre expression "Là où le bât blesse" ou "C'est là que le bât blesse").
- et au sens figuré, dans les deux cas, dans le registre familier : un ignorant, un imbécile, un individu particulièrement bête, idiot.
Sur ce thème, je me permets de vous recommande la lecture de ma collection consacrée aux mille et une façons de dire "Être idiot" ou "Un idiot".
"Un daim".
- Le daim est avant toutes choses un mammifère sauvage ruminant de nos contrées, appartenant à la famille des cervidés et dotés - pour les mâles - de grands bois plats et palmés.
- Mais c'est également, dans le registre argotique et dans le registre désuet, un imbécile, un niais, quelqu'un d'ignorant, de bête.
Ou encore : un dupe, un bourgeois, quelqu'un de riche.
- Et, enfin, un bonbon au chocolat originaire de Suède.
La marque Daim a été créée en 1953 par le groupe américain Kraft Foods, et elle appartient, depuis une scission intervenue en 2012, au groupe américain Mondelez International.
Source : wikipedia.org
"Un oligophrène".
J'adore utiliser ce mot du registre soutenu qui désigne un faible d'esprit, un débile mental.
28 façons de dire "Devenir fou".
Comme souvent la richesse du registre argotique est assez étonnante, puisque nous pouvons tout aussi bien utiliser les verbes "Débloquer", "Déconner pleins tubes", "Déménager" et "Disjoncter", que les locutions verbales "Devenir dingo", "Devenir dingue", "Devenir givré", "Devenir marteau", "Fuir de la cafetière", "Perdre la boule", "Perdre les pédales", "Péter les plombs", "Péter un câble", "Péter un fusible", "Péter une durite" ou "Péter un plomb".
Les verbes "Déjanter", "Dérailler" et "Yoyoter" (ou "Yoyotter") relève du registre familier. Ainsi que les locutions verbales "Perdre la boussole" ou "Sortir de ses gonds".
Tandis que le verbe "Divaguer" ou les locutions verbales "Ne plus avoir toute sa tête", "Perdre le Nord" ou "Perdre la tête" appartiennent au langage courant.
Enfin, les locutions verbales "Perdre l'esprit" ou "Perdre la raison" et le verbe "Déraisonner" relèvent du registre soutenu.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être fou" ou "Être un fou".
12 façons de dire "Arrêter" un individu.
Les verbes "Alpaguer", "Choper", "Coincer", "Cueillir", "Ferrer", "Gauler" et "Serrer" relèvent du registre argotique.
La locution verbale "Passer les bracelets" relève du registre familier, tandis qu'"Attraper", "Interpeller" et "Passer les menottes" appartient au langage courant.
Enfin , le verbe "Appréhender" relève du registre soutenu.
18 façons d'évoquer des "Problèmes de vue" ou "Une mauvaise vision".
La langue française et ses différents niveaux de langage nous offre un certain nombre de possibilités pour évoquer ce type d'infirmité. Et cela tout particulièrement lorsqu'il s'agit de reprocher à quelqu'un de ne pas voir ou avoir vu quelque chose, alors même qu'il ne souffre d'aucun handicap en la matière !
On peut tout d'abord utiliser les simple formules "avoir une mauvaise vue", "mal entendre", "ne rien y voir" ou "voir mal" (langage courant), "être atteint de cécité" (registre soutenu) ou "souffrir d'une déficience visuelle" (registre soutenu).
Mais également qualifier d'"aveugle", de "non-voyant", de "mal-voyant" (ou "malvoyant").
Ou traiter de "bigleux", de "binoclard", de "miro" (ou "miraud") (registre argotique) ou de "véritable (ou vraie) taupe" (idiotisme animalier).
Voire suggérer d'"aller s'acheter des lunettes" ou d'"aller s'acheter une canne blanche".
Personnellement, j'adore la formule familière "ne pas avoir les yeux en face des trous", dont nos amis québecois utilisent une variante intéressante : "avoir les deux yeux dans le même trou".
À défaut, on peut encore utiliser l'expression "avoir de la merde dans les yeux" (registre vulgaire).
"Ne pas être le couteau le plus affûté du tiroir" ou "Ne pas être le couteau le plus aiguisé du tiroir"
J'aime beaucoup ces deux expressions très imagées du registre familier, utilisées au sens figuré, qui permettent de signifier poliment que l'on n'est guère impressionné par la puissance de réflexion d'un individu, qu'il ne brille pas particulièrement par ses capacités intellectuelles.
Dire à quelqu'un "T'es pas le couteau le plus affûté du tiroir" ou "T'es pas le couteau le plus aiguisé du tiroir" revient ainsi à lui dire "Tu n'es pas très intelligent, pas très malin", voire "Tu es idiot" (langage courant)... mais de manière ironique et originale.
Sur ce même thème, je vous recommande la lecture de ma collection d'articles "Mille et une façons de dire Être idiot ou Un idiot" et, en particulier, mon article sur mes façons préférées de dire "Être idiot".
15 façons de dire "Être énervé".
"Avoir la rage", "Avoir le seum", "Avoir les boules" et "Avoir les glandes" relèvent du registre argotique.
Tandis que "Commencer à fatiguer", "Être fumasse", "Être horripilé", "L'avoir mauvaise" et le verlan "Être véner" appartiennent au registre familier.
De même que "Avoir le démon", la formule utilisée par nos amis grenoblois (38) .
"Être agacé" et "Être furieux" relèvent du langage courant.
Tandis que le registre soutenu nous propose "Être exaspéré", "Être excédé" ou "Être irrité" ("au plus haut point", "passablement" ou "positivement").
13 façons de dire "Être nu".
Hormis quelques malheureux cas d'hypertrichose ou d'hirsutisme, l'être humain naît normalement "nu comme un ver".
Et c'est bien la raison pour laquelle on dit "nu comme au premier jour" (langage courant pour les deux).
Les formules "à poil", "les fesses à l'air" ou "le cul à l'air" relèvent du registre familier.
Et "à oilpé", du verlan, et du registre argotique.
Dans le même registre, nous avons également "Les couilles à l'air" ou "La bite au vent", qui ne concernent naturellement que les hommes.
Ce qui est aussi le cas de "en tenue d'Adam".
Son équivalent féminin est évidemment "En tenue d'Ève" et les deux relèvent du langage courant.
Tandis que, dans ce même registre, les termes "dénudé" et "dévêtu" s'appliquent à tous.
De même que la formule "dans le plus simple appareil", qui appartient, elle, au registre soutenu.