"Vachette".

Logotype de la société française Vachette

"Vachette" est une marque française de systèmes de sécurité fondée en 1864, à Troyes (10), sous le nom de "Vachette Frères" ("V.F."), par les frères Louis et Émile Vachette, sur la base d’une petite usine de métallerie et d’un magasin parisien du XIème arrondissement.

Histoire

La société se spécialise alors dans la serrurerie avec près de 800 000 serrures produites autour de 1880. Ces serrures étaient notamment destinées aux fabricants de meubles parisiens du "Faubourg Saint Antoine". Vachette Frères s’agrandit et une nouvelle usine est créée dans la Somme (80), berceau de la serrurerie française, à Sailly Flibeaucourt, vers 1870.

De nombreuses médailles viennent récompenser les innovations et le savoir–faire de Vachette lors des Expositions de 1860, 1861, 1867 à Paris (75) puis en 1876 à Philadelphie (États-Unis d'Amérique) : Médaille d’or à Paris en 1878, 1885, 1889 et obtention du diplôme d’honneur en 1931 lors de l’Exposition Coloniale à Paris.

Entre les deux guerres, la société Vachette se développe, rachète des ateliers et se diversifie en se lançant dans la fabrication de serrures de bâtiments et de verrous (en plus des cadenas, targettes et autres serrures pour meuble).

Une serrure de la marque Vachette ASSA ABLOY

A la fin des années 30, de nombreux brevets sont déposés, les usines se réorganisent, améliorent leur méthodes de production pour quitter le stade artisanal et passer à l’aube du modernisme.

Après la seconde guerre mondiale, les besoins en construction sont nombreux et Vachette continue de développer de nouveaux produits pour répondre à l’évolution de la société.

Dans les années 1975, Vachette se lance dans la diversification à l’assaut de nouveaux secteurs d’activités, tels que l’automobile, l’hôtellerie, et la grande distribution.

En 1982, la société est toujours détenue par les nombreux héritiers de Louis et Amédée Vachette, mais ils sont divisés en plusieurs branches : un accord est donc pris pour rechercher un nouvel acheteur.

En 1988, Vachette Frères est racheté par le groupe Poliet qui revendra début 1990, la partie automobile du groupe. Vachette devient le fleuron de l’activité "serrurerie" du groupe Poliet avec d’autres marques telles que Laperche, Bezault, Litto, ICB.

En 1997, Vachette intègre le groupe suédois ASSA ABLOY, leader mondial des solutions d’accès, créé en 1994 à la suite de la fusion de la société suédoise Assa et de la société finlandaise Abloy, qui emploie aujourd’hui plus de 46.000 personnes.

Logotype de la société française Vachette ASSA ABLOY

Source : www.vachette.fr

"Le coeur de veau", "Le cul de longe" et "La pièce blanche".

Un quasi de veau

Ces trois locutions nominales relèvent du langage courant.

Et elles désignent toutes trois "Le quasi de veau", dont elles constituent des appellations régionales :

  • "Le coeur de veau", à Marseille (13),
  • "Le cul de longe", à Lyon (69),
  • et "La pièce blanche", à Toulouse (31).

Un quasi de veau

Source : www.la-viande.fr

"Une espèce" ou "Des espèces".

Ce substantif féminin change de signification en fonction du registre de langue dans lequel il est employé, ainsi que du nombre.

  • au singulier ("Une espèce"), il désigne en effet tout aussi bien, selon le contexte :
    • dans le langage courant :
      • un ensemble d'individus animaux (on parle également de "race") ou végétaux (on parle également de variété"), vivants ou fossiles, à la fois semblables par leurs formes adultes et embryonnaires et par leur génotype, vivant au contact les uns des autres, s'accouplant exclusivement les uns aux autres et demeurant indéfiniment féconds entre eux.

On dit par exemple : "Mon verger compte de nombreuses espèces d'arbres fruitiers".

Ou : "Tout bébé déjà, j'aimais les serpents, quelle que soit leur espèce".

      • la nature propre à plusieurs êtres vivants ou à plusieurs choses, qui permet de les faire entrer dans une classe, une catégorie distincte des autres.

On dit par exemple : "Il y a plusieurs espèces de voyous" ou "Il y a de nombreuses espèces de bombes ou de missiles".

      • dans le domaine juridique : un point précis en litige ; le cas particulier dont il s'agit ; une circonstance, une occurrence.

On dit ainsi : "En l'espèce, nous avons affaire à un pauvre homme, exploité, abusé et battu par sa femme depuis des années".

Et l'on parle de "cas d'espèce".

    • tandis que dans le registre familier, il renforce une injure adressée à quelqu'un.

On dit par exemple : "Tu ne peux pas faire attention, espèce d'incapable ! Le jardinier masse beaucoup mieux que toi !".

    • et dans le registre familier ainsi que dans le registre désuet : l'apparence sensible des choses. Et donc : un genre, une sorte, un type.

On dit par exemple : "Mon chéri, j'ai trouvé une espèce de vieille armoire métallique chez ma grand-mère que j'aimerai installer dans mon bureau. L'armoire, pas ma grand-mère !".

Ou : "J'aimerai acheter une espèce de petite camionnette ou de très grosse voiture, pour ma maison de campagne".

  • tandis qu'au pluriel ("Des espèces"), il désigne, selon le contexte, dans le langage courant :
    • la monnaie fiduciaire (billets) et la monnaie divisionnaire (pièces métalliques) ayant cours légal, que l'on appelle également "le numéraire" ou dans le registre familier "l'argent liquide", voire "le liquide".
    • un mélange de plusieurs plantes ou parties de plantes séchées et divisées en petits fragments pour être utilisé en tisanes.

Sources : Le Robert, www.larousse.fr, www.cnrtl.fr et wiktionary.fr

"Un oiseau de nuit".

Un oiseau de nuit posé sur une branche (© Fotolia)

Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme animalier relève du registre familier.

Et elle désigne, par analogie, au sens figuré : une personne active la nuit, aimant vivre la nuit.

Appartenant à cette catégorie depuis plus de 40 ans, je me suis tellement reconnu dans l'article d'un blogue québecois, mis en ligne le 8 septembre 2015 et intitulé "8 choses à savoir sur ton ami qui est un oiseau de nuit", que je m'en suis très largement inspiré pour rédiger le présent article.

L'oiseau de nuit appartient à cette espèce d'individu qui ne s'endort jamais avant 4 ou 5 heures du matin (personnellement, c'est même plutôt 11 ou 12 heures. Et rien ne m'a jamais semblé davantage amusant que d'entendre une personne déclarer qu'elle s'était couché "à minuit passé"). Le soir en revanche, et même la nuit, il déborde d'énergie et fait souvent un million de choses en même temps.

Ce type de personne présente généralement plusieurs caractéristiques :

  • Il est plutôt quelqu'un de créatif : ses bonnes idées lui viennent habituellement en tête après minuit.

L'expression "La nuit porte conseil" n'a pas été inventée pour rien. L'oiseau de nuit déborde d'idées. Inutile de se demander où il va les chercher : il les trouve la nuit ! Lorsqu'il est tout seul chez lui, les idées fusent de partout dans sa tête.

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"Mettre le holà".

Cette locution verbale relève du langage courant.

Et elle signifie : mettre fin à quelque chose, ou intervenir pour faire revenir une situation au calme quand celle-ci est agitée. Ou pour faire revenir au sujet, s'il s'agit d'un débat.

On dit par exemple : "J'ai dû mettre le holà, car mes enfants prenaient la maison pour un hôtel".

Cette formule remonte au milieu du XVIIe siècle. "Holà" est en effet une interjection servant à interpeller les chevaux d'un attelage afin de tempérer leur hardeur ou leur demander de s'arrêter.

Sources : wiktionary.org, www.linternaute.fr, www.expressio.fr et www.larousse.fr

"C'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens" ou "C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses".

Ces deux proverbes en forme d'idiotisme musical et d'idiotisme animalier relèvent du registre familier.

Et ils signifient, au sens figuré : la réussite ou l'échec d'une opération complexe n’est assuré que lorsque tout est fini ; il faut attendre la fin d’un évènement pour en faire le bilan.

"C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses"

"Tenir les rênes" et "Prendre les rênes".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes des transports relèvent du langage courant.

Elles font en effet référence aux "rênes", ces courroies fixées aux harnais d'une bête de selle, et servant à diriger l'animal.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Tenir les rênes" : diriger.

On dit par exemple : "Le nouveau directeur a su tenir les rênes du groupe durant cette crise".

"Tenir les rênes"

  • et "Prendre les rênes" : s'emparer de la direction.

On dit par exemple : "Il faudra d'abord prendre les rênes du parti".

"Pleuvoir comme vache qui pisse".

"Pleuvoir à verse"

Cette curieuse locution verbale en forme d'idiotisme animalier relève du registre vulgaire.

Elle fait expressément référence au jet d'urine très dense d'une vache.

Une vache en train d'uriner ("Une vache qui pisse")

Et elle signifie : pleuvoir abondamment.

Pour celles et ceux que cela intéresserait aussi mon article "Toutes les autres façons de dire, en français, "pleuvoir abondamment."

 

"Alexis Lévrier".

L'historien français Alexis Lévrier © enjy

Cet historien français, né le 31 décembre 1975, est un universitaire français, spécialiste de l’histoire du journalisme.
Biographie

Tous ses travaux sont consacrés à l’histoire du journalisme français et européen. D’abord spécialiste de la presse d’Ancien Régime, il élargit ensuite ses recherches pour traiter de l’histoire récente et de l’actualité du journalisme. Il étudie en particulier l’histoire littéraire, culturelle et matérielle de la presse.

Ses travaux portent notamment sur l’imaginaire du journal et sur l’identité collective des journalistes.

Il s’interroge sur les liens que partage la presse écrite avec d’autres modes d’expression, tels que la bande dessinée.

Et il s’intéresse aux relations entre journalisme et politique, sujet auquel il a déjà consacré deux essais.

Source : wikipedia.org

"Les quatre fers en l'air".

Cette amusante locution verbale en forme d'idiotisme animal et d'idiotisme numérique relève du registre familier.

Le capitaine Archibald Haddock chutant, les 4 fers en l'air, dans un escalier (©Hergé/Moulinsart)
©Hergé/Moulinsart

Faisant référence aux quatre fers d’un cheval, elle signifie, au sens figuré : les jambes en l'air, les pieds chaussés ou non, par terre, à la renverse, sur le dos, étendu à terre, ; en général après avoir fait une chute brutale.

Une joueuse de tennis "Les 4 fers en l'air"

À l'image d'un cheval, qui parfois, après une chute soudaine et brutale, s'étale de tout son long sur le sol, les pattes en l'air, avec ses sabots ferrés. Donc, au sens propre : les quatre fers en l'air.

Un cheval couché dans l'herbe, les quatre fers en l'air (© paradoxe.enc-blomet.com)

On dit par exemple : "Mon mari a glissé sur une peau de banane : il s'est retrouvé les quatre fers en l'air !".

www.expressions-francaises.fr, lebilletdelamarmotte.over-blog.com, www.languefrancaise.net et wiktionary.org

"Avoir du chien".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme animalier signifie selon le contexte :

  • en parlant principalement des femmes, dans le registre familier : être séduisante, charmante, attirante, un peu provoquante ; retenir l'attention ; avoir du caractère,

On dit par exemple : "Tu as comme la femme de Maurice a du chien : je veux la même !".

  • et pour nos amis québecois, dans le registre populaire : avoir du caractère, de la ténacité.

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

Un apiculteur n'est pas une personne qui cultive le bonheur !

...mais quelqu'un qui élève des abeilles afin de produire du miel !

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le préfixe « api » venant du latin « apis » signifiant « abeille » et l’adjectif anglais « Happy » signifiant joyeux.(

Un apiculteur au travail, en combinaison

L'apiculture est en effet une branche de l’agriculture consistant à élever des abeilles à miel, dans le but d'exploiter les produits de la ruche. C'est à dire principalement : le miel, mais également la cire, la gelée royale, le pollen et la propolis, voire le venin d’abeille.

L’apiculteur doit procurer au rucher un abri, des soins, et veiller sur son environnement.

Pratiquée sur tous les continents, cette activité diffère selon les variétés d’abeilles, le climat et le niveau de développement économique. C’est une activité où se rencontrent encore aujourd'hui des méthodes ancestrales comme la récolte du miel par pressage des rayons, mais aussi des méthodes modernes comme l'extraction par force centrifuge ou l’insémination artificielle.

Source : wikipedia.org