Ce substantif masculin nous vient de l'Antiquité grecque puisqu'il fait référence aux Molosses, une peuplade d’Épire, gouvernée par la dynastie éacide, descendant, selon la légende de Molossos, l'un des trois fils de Néoptolème, le fils d’Achille et de Déidamie, et d’Andromaque.
Les Molosses étaient réputés pour leurs chiens de combat, que les bergers utilisaient pour garder leurs troupeaux.
Le terme "Molosse" désigne ainsi, de nos jours, selon le contexte :
dans le langage courant :
un chien de garde de troupeau, de grande taille, de type "molossoïde", une appellation qui dérive des Molosses d'Épire d'où provenait Péritas, le chien d'Alexandre le Grand.
Il existe des molosses de type dogue (à poils courts), comme le dogue argentin, le Cane Corso, le bullmastiff ou les bouledogues.
Et les molosses de montagne (à poils longs), comme le saint-bernard, le leonberg ou le terre-neuve.
Un molossoïde de type dogue (à poils courts) : le bullmastiff
et par analogie : une chauve-souris, vivant dans les régions méditerranéennes et en Amérique du Sud, dont le museau est renflé comme celui d'un dogue.
Le molosse du Brésil est l'animal volant le plus rapide du règne animal, avec des pointes à 160 kilomètres par heure, à l'horizontale. Car si les faucons pèlerin peuvent atteindre les 300 kilomètres par heure, c'est en plongeant, et avec l'aide de la gravité.
Cette évaluation a été effectuée en 2016 par des scientifiques de l'université du Tennessee, à Knoxville, dont l'étude, publiée dans la revue scientifique Royal Society Open Science, démontre que les vents arrières n'ont pas aidé la vitesse de vol des chauves-souris.
et dans le registre soutenu :
un gros chien de garde, de taille imposante et d'aspect particulièrement redoutable,
et par analogie, de façon péjorative : un gardien au physique impressionnant et peu engageant.
Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr, wikipedia.org et Le Robert
Cette locution nominale féminine en forme d'idiotisme animalier désigne, dans le jargon du football : un type de joueur - et même de buteur - souvent expérimenté, parfois également appelé "Une terreur des surfaces", se caractérisant par une capacité hors du commun à profiter de la moindre occasion pour marquer.
Le renard étant considéré comme l'archétype de l'animal rusé, l'image évoque la capacité du joueur à toujours bien se placer, dans la surface de réparation de l'adversaire, à se faire oublier, à se faufiler, traîner, toujours en embuscade, prêt à marquer, dès lors que survient la moindre opportunité.
Des joueurs tels Rudi Völler, David Trezeguet, Filippo Inzaghi (en illustration), Ruud van Nistelrooy, Delio Onnis, Gerd Müller, Pedro Miguel Pauleta, Hakan Şükür, Miroslav Klose, Adrien Hunou sont d'illustres représentants de ce type d'attaquant dit "à l'ancienne".
Ces trois locutions masculines entièrement synonymes ont été utilisées en mai 2020, à l'issue du premier confinement par certains organes d'information, afin de désigner la peur sociale ou l'angoisse de sortir de chez soi, en particulier après une période de confinement.
Cette terminologie a notamment été utilisée à la fin du premier confinement lié à la pandémie de maladie à coronavirus 2019, pour évoquer la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur.
Et cela, en France mais aussi, préalablement, en Espagne ("sindrome de la cabana").
Ces différentes appellations ne sont normalement pas utilisée en psychiatrie. Mais mon psychiatre a employé la formule "syndrome de la cabane" me concernant.
La formule "syndrome du prisonnier" évoque naturellement l'angoisse des détenus confrontés au monde réel après avoir purgé une longue peine,
celle de "syndrome de l'escargot" renvoit à l'image symbolique de l'escargot, un petit animal capable de vivre recroquevillé et reclus dans sa coquille, sans en sortir, en cas de sécheresse ou de danger,
et celle de "syndrome de la cabane" proviendrait du ressenti des chercheurs d'or à l'issue de leur long isolement dans des cabanes pendant leurs campagnes de prospection.
Ce substantif masculin polysémique désigne, selon le contexte :
l'action de "massacrer", c'est à dire de tuer avec sauvagerie et en grand nombre des êtres incapables de se défendre.
Et cela, qu'il s'agisse :
d'êtres humains.
On dit par exemple : "On oublie souvent que la France a déjà vécu par le passé des massacres religieux de grande ampleur".
Le massacre de la Saint-Barthélémy, le 24 août 1572 : de 10 000 et 30 000 protestants furent massacrés à Paris (75) et dans une vingtaine de villes de province, durant les semaines suivantes et même les mois suivants
ou d'animaux.
On dit par exemple : "Je ne comprends pas quel plaisir peuvent bien éprouver les chasseurs qui se livrent à certains massacres d'animaux".
Massacre géant au Portugal : en deux jours, mi-décembre 2020, près de Lisbonne, seize chasseurs ont abattu 540 cerfs, sangliers et daims dans un domaine de chasse clos. Un carnage à plus de 100 000 euros
l'action, le fait de tuer avec sauvagerie, d'une manière particulièrement odieuse,
On dit par exemple : "C'est un véritable massacre qui a eu lieu : le tueur s'est acharné sur chacune des victimes avec une violence inouïe".
l'action, le fait de mettre à mal quelqu'un,
On dit par exemple : "Tu as vu ce combat : c'était un vrai massacre".
selon les cas :
la tête d'un cervidé (cerf, chevreuil, daim) séparée du corps et placée sur la peau de l'animal pendant la curée,
la tête naturalisée ou dépouillée d'un animal, conservée comme trophée ou utilisée comme ornement, un bois de cerf (souvent muni de l'os frontal) conservé comme trophée ou utilisé comme ornement.
un bois de cerf (souvent muni de l'os frontal) conservé comme trophée ou utilisé comme ornement,
ou, par extension : le crâne d'un animal à cornes, quel qu'il soit,
"Massacres" ("crânes d'animaux à cornes") divers
et enfin, en héraldique : une figure stylisée, constituée par les deux bois du cerf réunis autour de l'os frontal.
Le blason de la ville de Niedersteinbach (67), comportant un "massacre" (bois de cerf) : "De gueules au massacre de cerf d'or"
Enfant, j'avais adoré découvrir cette expression en forme d'idiotisme corporel.
Appartenant au registre populaire, elle signifie : ne pas être coiffé(e) du tout, être complètement décoiffé(e), avoir les cheveux en désordre, ébouriffés, "en pétard" (registre familier).
À l'image des poils des "dessous-de-bras" (registre populaire), c'est à dire des aisselles, lorsqu'ils sont très longs.
On dit par exemple : "Tu auras vu la tête de ma frangine au réveil : les yeux gonflés, coiffée comme un dessous-de-bras".
Ce substantif masculin appartient au langage courant.
Et il désigne, selon le contexte :
un oiseau rapace diurne du genre faucon, mais plus petit que celui-ci, son envergure ne dépassant pas 70-84 cm.
Cet oiseau migrateur, que l'on appelle souvent "Faucon hobereau" hiverne en Afrique du Nord et dans quelques lieux d'Europe du Sud.
Et migre en Europe d'avril à septembre, en bordure de forêt ou dans les boqueteaux, chassant pour se nourrir de petits oiseaux (alouettes, cailles) qu'il capture en vol, ainsi que des insectes (libellules, hannetons).
par analogie et de façon péjorative : un gentilhomme campagnard de petite noblesse vivant sur ses terres.
Cette curieuse interjection en forme d'idiotisme animalier s'utilise souvent, en France, afin d'obtenir un joli sourire de la part des personnes que l'on s'apprête à photographier.
Chaque langue possède son petit mot ou sa locution interjective, qui, prononcé face à l'objectif d'un photographe, est supposé assurer un sourire radieux.
La sublime actrice états-unienne Marilyn Monroe et son éblouissant sourire
Les italiens disent ainsi "Famiglia !" ("Famille !"), les hispanophones "Patatas !" ("Pommes de terre !"), les polonais "Marmolada !" ("Marmelade !"), les néerlandophones "Zaag Eens Kaas !" "Dites fromage !") et les anglophones, leur célèbre "Cheese !" ("Fromage !").
Mais une étude réalisée en 2010 par le fabricant japonais d'appareils photos, dans le cadre du lancement de sa nouvelle gamme d'appareils photo compacts Nikon Coolpix, sur 26 locutions européennes, a démontré que le plus beau sourire s'obtient avec le "Ouistiti !" français !
Cocorico !
Un ouistiti à pinceaux blancs
Les ouistitis ou "callitriches" sont un genre de singes de toute petite taille, présent dans le Nouveau Monde.
Le long de la côte Est du Brésil et au Sud de l’Amazone, les ouistitis se sont diversifiés en une vingtaine d'espèces ne pesant que de 120 à 400 g et dont le pelage peut être blanc, sombre ou bien encore agouti.
Il est cependant probable que d’autres espèces de ouistitis existent dans certaines régions encore mal connues du Brésil et de la Bolivie.
Ainsi, le "ouistiti pygmée", également appelé "ouistiti mignon" ou "ouistiti nain" n'a-t-il été découvert qu'en 1998.