"Robuste".

Cet adjectif signifie, selon le contexte :

  • dans le langage courant :
    • solidement constitué, fort et résistant, capable de fournir un effort physique important et de résister à la fatigue (un "homme robuste" ou un "cheval de trait robuste"),
    • résistant, solide, supportant les conditions rigoureuses du climat ou du milieu, pour un végétal (une "plante robuste"),
    • résistant bien aux causes d'agression ou d'altération (une "robuste constitution"),
    • solidement construit et capable de résister à des efforts extrêmes et à un usage prolongé (une "machine robuste", "un "avion robuste"),
  • et dans le registre soutenu : ne se laissant pas ébranler facilement (de "robustes certitudes").

Source : www.larousse.fr

"Une combinazione" ou "Des combinazione".

La traduction littérale de ce substantif féminin italien est, selon le contexte : "Combinaison" ou "Hasard, coïncidence, le plus souvent favorable".

Mais il est parfois utilisé en français, dans le domaine du journalisme politique notamment, pour désigner de manière péjorative : une forme d'arrangement particulier, alternatif, hors norme.

On dit par exemple : "Ce choix relève davantage de la combinazione que d'un processus réellement démocratique".

Ou : "On espère ne pas assister à un retour des combinazione".

Source : wiktionary.org

Ne dites pas : "J'lui ai mis un pain dans la tête" et encore moins "J'y ai foutu une mandale dans la gueule" !

Mais, à tout le moins : "JE l'ai frappé au visage" (langage courant) !

Et, idéalement : "JE lui ai asséné un coup de poing dans la face" (registre soutenu) !

On ne dit pas : "On remercie le soutien de Charlie Hebdo" !

Luc Hermann, journaliste, producteur, réalisateur et codirigeant de la société de production télévisuelle française "Premières Lignes"

Comme l'a déclaré, le 25 septembre 2020, le journaliste français Luc Hermann, producteur, réalisateur et codirigeant de la société de production télévisuelle française "Premières Lignes", sur la chaîne de télévision française d'information en continu BFMTV.

Mais : "On remercie CHARLIE HEBDO POUR SON soutien" !

Ou : "On APPRÉCIE le soutien de Charlie Hebdo" !

On ne dit pas : "Un autoroute" !

Mais : "UnE autoroute" !

Il s'agit en effet d'un substantif féminin du langage courant, qui désignait à l'origine une route réservée à la circulation automobile, sur laquelle était bannies les circulations hippomobile et piétonne.

Et depuis plus d'un demi-siècle : une route à chaussées séparées pour chacun des deux sens et sans croisements, conçue pour la circulation rapide des automobiles.

Une autoroute française

Ou encore, au sens figuré : une voie ou un parcours rapide.

Le mot "Autoroute" est attesté en français depuis au moins 1927, la première "Autostrada" italienne ayant été inaugurée en 1924 à Lainate (Lombardie) (Italie).

L'inauguration du premier tronçon (Milan-Varèse) de l'Autoroute des Lacs, la première autoroute du monde, le 21 septembre 1924, à Lainate (Lombardie), par le roi d'Italie Victor-Emmanuel III de Savoie
L'inauguration du premier tronçon (Milan-Varèse) de l'Autoroute des Lacs, la première autoroute du monde, le 21 septembre 1924, à Lainate (Lombardie), par le roi d'Italie Victor-Emmanuel III de Savoie

On a du reste, un temps, utilisé - en parallèle du mot "Autoroute" - le vocable "Autostrade" (pluriel italien de "Autostrada"), qui appartient aujourd'hui au registre désuet.

Source : wiktionary.org

"Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (...). Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez".

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Nous devons cette formidable citation, terrifiante d'actualité, à la politologue allemande naturalisée états-unienne Hannah Arendt (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975), connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Et elle est extraite d'un entretien de 1974, avec l'écrivain français Roger Errera (03 décembre 1933 -12 août 2014), sur la question du totalitarisme, lisible, dans son intégralité, en anglais, sur le site du Centro de Estudos Hannah Arendt de Sao Paulo (Brésil) :

"Lies

The moment we no longer have a free press, anything can happen. What makes it possible for a totalitarian or any other dictatorship to rule is that people are not informed ; how can you have an opinion if you are not informed ? If everybody always lies to you, the consequence is not that you believe the lies, but rather that nobody believes anything any longer. This is because lies, by their very nature, have to be changed, and a lying government has constantly to rewrite its own history. On the receiving end you get not only one lie—a lie which you could go on for the rest of your days—but you get a great number of lies, depending on how the political wind blows. And a people that no longer can believe anything cannot make up its mind. It is deprived not only of its capacity to act but also of its capacity to think and to judge. And with such a people you can then do what you please".

Sources : wikipedia.org et hannaharendt.wordpress.com/2018/01/04/hannah-arendt-from-an-interview/

On ne dit pas : "La ministre n'a pas connaissance du niveau nécessaire aux masques" !

La femme politique française LaREM Agnès Buzyn

Comme l'a pitoyablement déclaré l'ancienne ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn, le 30 juin 2020, lors de son audition, à l'Assemblée nationale, devant la Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de Coronavirus-Covid 19.

Mais : "La ministre n'a pas connaissance du NOMBRE DE MASQUES nécessaires" !

Pour ce charabia indigne d'un ministre, qui plus est au cours d'une audition préparée de longue date et pour laquelle je ne doute pas qu'elle se soit entouré de conseillers en communication, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

"Capé", "Capée", "capées" ou "Capés".

Cet adjectif relève du vocabulaire et du jargon sportif se dit de joueurs ou de joueuses - essentiellement de football ou de rugby - possédant une ou plusieurs "Capes", c'est à dire sélections en équipe nationale.

On dit par exemple : "Hugo Lloris est le gardien le plus capé du footall français".

Le gardien de but de l'éuipe de France de football Hugo Lloris

Ou : "Le sanglier des Ardennes a longtemps été le joueur de football français le plus capé".

Source : wiktionary.fr

On ne dit pas : "Prioriser" et encore moins "Prioritiser" !

Mais, selon le contexte :

  • "Accorder la priorité à",
  • "Attribuer une priorité",
  • "Donner la priorité à",
  • "Établir des priorités",
  • ou "Classer par ordre de priorité" !

Ces deux verbes verbes que l'on commence, malheureusement, à entendre et à lire de plus en plus souvent ces derniers temps constituent en effet des barbarismes qu’il convient de proscrire.

On dit par exemple :

  • "Nous allons accorder priorité à l’emploi",
  • "Attribuer des priorités est l'une des missions du chef d'équipe",
  • "Il faut donner la priorité aux investissements",
  • "Nous allons donner la priorité à l’emploi",
  • "Il faut désormais établir des priorités",
  • ou :  "Je vais classer les tâches par ordre de priorité".

Source : www.academie-francaise.fr

On ne dit pas : "Un homme correspondant au signalement fait par les victimes" !

La journaliste française Sarah-Lou Cohen, chef du service police-justice sur BFM

Comme l'a déclaré, le 25 septembre 2020, la journaliste française Sarah-Lou Cohen, chef du service police-justice de la chaîne de télévision française d'information en continu BFMTV.

Mais :

  • "Un homme correspondant au signalement COMMUNIQUÉ par les victimes",
  • "Un homme correspondant au signalement DONNÉ par les victimes",
  • ou "Un homme correspondant au signalement ÉTABLI par les victimes" !