"Ne pas faire de cadeau" ou "Ne pas se faire de cadeau".

Ces différentes locutions verbales signifient :

  • au sens propre, dans le langage courant : ne rien offrir, ne faire aucun présent.

On dit par exemple : "Mon épouse a été très déçue par le comportement de notre petite-fille et elle a décidé de ne pas lui faire de cadeau à Noël cette année".

  • et au sens figuré, dans le registre familier : agir sans pitié, être impitoyable, dur, strict, sévère ; ne rien passer, ne pas ménager.

On dit par exemple :

  • "Je serai très strict avec mon fils s'il commence à faire n'importe quoi : je ne lui ferai pas de cadeau",
  • ou : "Les deux coureurs ne vont pas se faire de cadeau : ils veulent tous les deux gagner cette étape de prestige",

Sources : www.larousse.fr, wiktionary.org et www.languefrancaise.net

"Le for".

Ce substantif masculin peu usité nous vient du latin "Forum" ("place publique", "tribunal") donnant au figuré "Cordis forum" ("jugement de la conscience").

Il désigne :

  • au sens propre, en droit écclésiastique : le lieu où les tribunaux sont compétents pour exercer leur juridiction,
  • par extension : l'autorité juridique que l’Église exerce sur les âmes et sur les choses spirituelles,
  • et au sens figuré : le  jugement de la conscience.

Mais il ne demeure en usage que dans les locutions "Dans son for intérieur" et "En son for intérieur".

Source : wiktionary.org

CEVIPOF

Cet acronyme désigne le Centre de recherches politiques de Sciences Po, fondé en 1960 sous le nom de "CEntre d'Etudes de la VIe POlitique Française".

Sa dénomination a changé en 2003, mais - comme souvent en pareil cas - l'acronyme a perduré.

Label "En 2020, le CEVIPOF fête ses 60 ans"

Associé au CNRS depuis 1968, le CEVIPOF est une unité mixte de recherche sous la tutelle de l'IEP de Paris (Sciences Po) et du CNRS.

Il analyse les grands courants et idées politiques qui façonnent les forces et les institutions politiques, ainsi que les facteurs qui contribuent à orienter les comportements et les attitudes politiques de nos concitoyens.

Dirigé depuis 2014 par Martial Foucault, le CEVIPOF réunit plus de 80 chercheurs, enseignants-chercheurs, chercheurs associés et doctorants..

Sources : www.sciencespo.fr et wikipedia.org

"Boiteuse" ou "Boiteux".

Cet adjectif ne signifie pas seulement "qui boite, claudique, marche en inclinant le corps d’un côté plus que de l’autre, ou alternativement de l’un et de l’autre".

Selon le contexte, il peut également signifier :

  • par analogie : ayant un de ses pieds plus court que les autres, pour un meuble.

On dit par exemple : "Cette table est boiteuse" ou "Deux des trois fauteuils sont également boiteux".

  • au sens figuré :
    • n’offrant de dessin qu’à l’un de ses bords ou de ses bouts, pour une pièce de tissu.

On dit par exemple : "Le châle que l'on m'a offert est boiteux".

    • dans le registre familier : ayant un de ses membres trop court par rapport à un autre ou aux autres, pour une phrase.
    • en poésie : auquel il manque une ou plusieurs syllabes, pour un vers.
    • et dans le jargon politique : chancelante, mal assurée, sans avenir, pour une paix.

Source : wiktionary.org

On n'écrit pas : "Les tous derniers" ni "Les tous premiers" !

Mais : "Les touT derniers" et "Les touT premiers" !

Il suffit de penser aux formes féminines correspondantes, qui sont naturellement : "Les touTES dernières" et "Les touTES premières".

... ET de savoir que l'on ne doit pas mettre de "s" à ce "tout", alors que l'on en met un à "touteS".

Très simple n'est-ce-pas, pour nos enfants et autres amis étrangers, qui doivent véritablement nous maudire !

"Un réalisateur" et "Un cinéaste".

  • "Un réalisateur" ou "Une réalisatrice" est une personne dirigeant la fabrication d'une oeuvre audiovisuelle, généralement pour le cinéma ou la télévision, mais aussi pour la musique enregistrée ou la fabrication d'une émission de radio (dans ce cas, on parle plus volontiers de "metteur en ondes").

Il est un peu l'équivalent du metteur en scène de théâtre.

  • et "Un cinéaste" (un mot inventé vers 1920 par le réalisateur Louis Delluc) est un artiste pratiquant le cinéma.

Certains réalisateurs de films créant des longs ou courts métrages dont ils sont les créateurs uniques (scénario et mise en scène) préfèrent se nommer "cinéastes", un terme qui ferait à leur avis plus référence à la création que le terme de "réalisateurs", qui évoquerait plutôt le partage des tâches dans une équipe technique.

Cependant, le terme "cinéaste" englobe d'autres métiers tels que le directeur de la photographie et l'ingénieur du son qui se disent aussi cinéastes.

Source : wikipedia.org

"Tâtillon" ou "Tâtillonne".

J'aime beaucoup ce joli adjectif du registre familier, qui qualifie un individu ou une personne attachant une importance particulière aux moindres détails, aux principes ou qui est exagérément méticuleuse, excessivement minutieuse, voire maniaque.

On dit par exemple : "J'apprécie à leur juste valeur les lecteurs tatillons, mais bienveillants, qui me font remarquer certaines erreurs commises dans la rédaction des articles de J'aime les mots".

Ou : "Lors d'un dîner chez des amis, j'ai reconnu avoir déjà trompé mon épouse par le passé. Et celle-ci, qui est très tatillonne, a éprouvé le besoin de préciser le nombre de fois !".

Source : www.linternaute.fr, www.cnrtl.fr, wiktionary.org et www.larousse.fr

On ne dit pas : "On f'ra la note d'Icardi dans cinq minutes" !

Le journaliste sportif franco-algérien Messaoud Benterki

Comme l'a déclaré, le 27 septembre 2020, le journaliste sportif franco-algérien Messaoud Benterki, dans l'émission vespérale "L'Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais : "On NOTEra Icardi dans cinq minutes" !

 

"Ginette Leclerc".

L'actrice française Ginette Leclerc

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Geneviève Menut, née le 9 février 1912 et morte d'un cancer le 2 janvier 1992.

L'actrice française Ginette Leclerc

Avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, Ginette Leclerc a été, des années durant, la représentation même de la femme fatale et de la "vamp" des bas-fonds.

Elle disait d'ailleurs d'elle, avec malice : "Je suis l'actrice qui a fait le plus longtemps le trottoir et qui a été le plus souvent assassinée".

L'actrice française Ginette Leclerc dans le film français "Le corbeau" de Henri-Georges Clouzot (1943)
Ginette Leclerc dans "Le corbeau", de Henri-Georges Clouzot (1943)

Vie privée

Ginette se marie à dix-huit ans, le 20 octobre 1930, avec un danseur de seize ans son aîné, Lucien Leclerc, "pour ne pas travailler". Elle veut en effet être danseuse, mais sa famille s'oppose à ce choix. Toutefois, le ménage ne dure pas et elle divorce le 3 juillet 1939, conservant cependant son patronyme de femme mariée comme nom d'artiste et nom de scène.

Plus tard, Ginette Leclerc partage pendant une dizaine d'années la vie du comédien Lucien Gallas, dont elle a fait la connaissance en 1936 sur le tournage du film "La loupiote", de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet.

Affiche du film français "La loupiotte" de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet (1936)

L'actrice française Ginette Leclercet l'acteur français Lucien Gallas, dans le film français "Le val d'enfer" de Maurice Tourneur (1943)
Ginette Leclerc et Lucien Gallas, dans "Le val d'enfer" de Maurice Tourneur (1943)

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle a des débuts assez difficiles, posant pour des cartes postales "coquines", et faisant de la figuration pour le cinéma à partir de 1932, jusqu'au jour où elle est remarquée par Jacques Prévert.

Cinéma

Cette grande vedette du cinéma français, aujourd'hui très injustement oubliée, à mes yeux, a joué dans près de cent films, de 1932 à 1978.

Affiche du film français "Ciboulette" de Claude Autant-Lara (1933)

Claude Autant-Lara confie un petit rôle à Ginette Leclerc dans "Ciboulette" en 1933, lançant le véritable début de sa carrière, suivi bientôt, en 1934, par "L'hôtel du libre échange" de Georges Feydeau, transposé au cinéma par Marc Allégret.

Affiche du film français "Hôtel du libre échange" de Marc Allégret (1934) d'après Georges Feydau

Affiche du film français "L'homme de nulle part" de Pierre Chenal (1936)Affiche du film français "Prison sans barreaux" de Léonide Moguy (1938)

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