Ce substantif masculin du registre argotique est utilisé pour désigner :
à l'origine : les paysans bretons ou les gens d'origine bretonne.
On dit souvent qu'il trouverait son origine dans les nombreux (179) noms de lieux bretons ou de localités tels que Plougastel-Daoulas (29), commençant par le préfixe "Plou", signifiant "Communauté", puis, par extension, "Paroisse".
Ou ses variantes "Plé", "Pleu", "Plo", "Ploe" ou "Plue".
Mais il n'existe cependant pas de certitude en la matière.
et de nos jours, de manière péjorative et ironiquement : une personne ayant l'allure d'un campagnard simple et endimanché, un peu rustre ou à l'allure maladroite et gauche, ignorant les usages et les codes sociaux en vigueur.
On utilise également les termes de "Bouseux" ou de "Péquenaud".
Et on dit par exemple : "Tu as vu un peu le plouc à la caisse ; regarde-moi un peu ces fringues".
Né le 8 juillet 1967, ce journaliste politique et économique français a, selon moi, le mérite d'assumer totalement la difficulté, pour ses compatriotes, à écrire et prononcer correctement (ja-ku-bi-zine, selon une promotion télévisée de juillet 2021) son nom d'origine polonaise : bravo !
Éditorialiste des 13h et 20h de TF1 et chroniqueur politique de la matinale de LCI, il rejoint, à la rentrée 2019, le groupe NextRadioTV pour prendre la tête de l'émission "Good Morning Business" sur BFM Business et RMC Story.
Après un travail en entreprise, puis une entrée dans le monde de la presse et un passage à la Commission européenne3, il rejoint le quotidien Le Monde de 1995 à décembre 2008.
Après huit années d'investigation économique dans ce quotidien, il devient rédacteur en chef adjoint des pages économiques et vice-président de la Société des rédacteurs du Monde. Il y couvre ensuite la politique gouvernementale.
En janvier 2009, il est nommé directeur de la rédaction de la radio RMC.
En décembre 2012, Christophe Jakubyszyn quitte le groupe NextRadioTV pour le Groupe TF1 où il devient directeur adjoint, chargé du service politique TF1-LCI.
Depuis septembre 2015, il coprésente l'émission dominicale Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro sur LCI .
Le 3 mai 2017, il anime avec Nathalie Saint-Cricq, responsable du service politique de France 2, le traditionnel débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française opposant Marine Le Pen et Emmanuel Macron.
Et, en juillet 2019, son départ est annoncé pour BFM Business (groupe NextRadioTV), chaîne qu'il retrouve pour prendre la direction de la matinale, en remplacement de Stéphane Soumier.
Il résulte de l’homophonie des termes « maux » et « mots » et du fait que le mot « Détestation » désigne un sentiment légèrement moins violent que le mot « Haine ».
On l'ignore souvent, mais cette célèbre expression constitue une reformulation partielle d'une citation de l'écrivain français Nicolas Boileau : "Ce quE L'ON conçoit bien s'énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément".
Ces deux expressions en forme d'idiotismes numériques possèdent la même signification : très rapidement, très vite, en un rien de temps.
"En deux temps trois mouvements" relève du langage courant et s'emploie au sens figuré.
On dit par exemple : "En deux temps trois mouvements ils avaient disparu !".
Tandis que "En deux deux" appartient au registre familier.
On dit par exemple : "Si tu voulais, tu pourrais me faire la vaisselle en deux deux avant ton match, mon chéri. Je suis certaine que cela aiderait à faire passer ma migraine".
Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur français Marie Louis Jules Paufichet, né le 9 février 1883 et mort le 23 avril 1951.
Jules Berry est né à Poitiers (86), où son père, quincailler, porte beau et se fait appeler "président Berry", en référence au duc de Berry.
Ce goût immodéré pour l’ostentation marquera le futur "Jules Berry", qui, en 1888, quitte le Poitou avec sa famille pour la capitale, leur père Louis ayant trouvé un poste de chef de rayon au magasin le Printemps.
Bon élève, Jules Berry est diplômé de l'école d'architecture et de l'École des beaux-arts.
Durant ces études il se découvre une grande attirance pour le théâtre et aimerait devenir acteur, mais les jolies filles et le jeu l’amènent à rater le Conservatoire. Qu’à cela ne tienne, il apprend à jouer du piano, suit des cours de diction, écrit des textes et s’habille de beaux costumes pour faire le galant.
Il décroche un premier engagement dans un théâtre parisien et prend pour nom de scène "Jules Berry". Il rêve du "Français" mais comprend vite que ce n’est pas pour lui.
Son chemin passe plutôt par les théâtres de boulevard où sa grandiloquence et son sens du comique lui offrent de petits rôles jusqu’à son départ pour le service militaire. De retour en 1908, il enchaîne à l’Athénée, au théâtre Antoine, à l’Ambigu et entame une carrière dans l’autre capitale francophone qu’est Bruxelles (Belgique), après avoir été remarqué lors d'une tournée à Lyon (69), par Jean-François Ponson, qui l'engage pour douze ans au théâtre des Galeries Saint-Hubert. Le public bruxellois lui réserve un très bon accueil. Et il crée dans la capitale belge une trentaine de pièces à succès de Marcel Achard, Alfred Savoir, Louis Verneuil et Roger Ferdinand.
La Grande Guerre l’appelle sous les drapeaux et Jules Berry se sent obligé de s’y faire également remarquer en gagnant la Croix de Guerre pour acte de bravoure !
L’entre-deux-guerres est une période faste pour lui car le cinéma "parlant" ouvre les bras à cet orateur exceptionnel.
Dandy séducteur, portant cape et chapeau, il est la coqueluche du Tout-Paris et s’affiche avec les starlettes. Enjoué, mondain, joueur invétéré, talentueux au point de ne pas apprendre ses textes, on l’aime ou on le déteste, c’est selon.
Le cinéma
Il se lance dans le cinéma muet en 1908, à 25 ans, avec "Tirez s'il vous plaît" de Louis J. Gasnier, puis dans le parlant, en 1931, avec "Mon coeur et ses millions" de Berthomieu.
Au total, il jouera dans 89 films où le pire côtoie le meilleur, mais souvent comme premier rôle, ou avec son nom au-dessus de l'affiche, ainsi qu'en atteste ces quelques exemples.
Jules Berry incarne la grandiloquence, l'extravagance, le fantasque dont Pierre Brasseur sera par la suite le digne héritier.
Il est assurément l'un des plus grands acteurs du cinéma français et compte assurément parmi mes préférés.
Son rôle de diable machiavélique dans "Les visiteurs du soir", le film de Marcel Carné tourné en 1942, où il est admirable, marque le sommet de sa carrière.
Parmi ses meilleurs films, il convient de noter :
"Baccara" d'Yves Mirande (1935),
"Le Crime de Monsieur Lange", de Jean Renoir (1935),
"27, rue de la Paix" de Richard Pottier (1936),
"L'Habit vert" de Roger Richebé (1937),
"Le Jour se lève", de Marcel Carné (1939) ,
et "Le Voyageur de la Toussaint" de Louis Daquin (1943),
Il met un terme à sa carrière cinématographique en 1951, avec "Les maître-nageurs" de Henri Lepage, pour interpréter les textes de Jacques Prévert.
Vie privée
Jules Berry a entretenu des liaisons successives avec les actrices Jane Marken, Suzy Prim et Josseline Gaël, son épouse, avec laquelle il a une fille nommée Michelle, née en 1939.
Joueur compulsif, il a malheureusement pour habitude de "flamber" tous ses cachets au casino et aux courses de chevaux.
Une crise cardiaque le conduit au Père Lachaise le 23 avril 1951, mettant un terme à une filmographie hors du commun.
Cette locution nominale du langage courant semble remonter aux alentours du XVIe siècle.
Et elle signifie, au sens figuré : exposé (à quelque chose) ou être exposé (à quelque chose).
On dit par exemple : "En butte à de violentes attaques, il devait réagir rapidement".
Ou : "Être en but à une forte discrimination".
Il s'agit étonnamment d'une expression d'origine militaire.
"Une butte" est en effet une légère élévation de terrain, naturelle ou artificielle colline ou tertre.
Et comme l'on y plaçait autrefois les cibles lors des exercices de tir à l'arquebuse, s'y trouver revenait donc à s'exposer au danger.
Aujourd'hui encore, les militaires parlent de "Butte de tir" pour désigner la petite élévation de terre ou de maçonnerie à laquelle est fixée ou adossée la cible destinée aux exercices de tir.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à l'expression - elle aussi d'origine militaire - "De but en blanc".
Ces deux mots du langage courant sont souvent confondus, à tort.
La confusion résulte vraisemblablement, je pense, de ce que l'on entend souvent un écolier dire "J'ai une poésie à apprendre".
Alors que ce qu'il doit apprendre est "un poème".
"LA poésie" est en effet un genre littéraire (comme le roman ou le théâtre) désignant notamment l'art de manier les vers et les rimes afin de composer des poèmes.
tandis que "Un poème" est une oeuvre littéraire ; un texte relevant de la poésie, en vers ou en prose rythmée.
À l'instar du "Phonème" pour la "Phonétique" ou du "Graphème" pour la "Graphie".
Ces différentes expressions du registre familier en forme d'idiotisme corporel signifient toutes quatre : être à jeun,ne rien avoir mangé depuis longtemps et donc, indirectement : avoir très faim, être affamé.
Et les deux premières ("Avoir l'estomac dans les talons" ainsi que "Avoir l'estomac qui crie famine") s'utilisent au sens figuré.