On ne dit pas : "Dû aux restrictions budgétaires, le projet est annulé", "Dû à l’embouteillage, j'ai eu du retard", "Dû au mauvais temps, mon vol est retardé", "Dû aux intempéries mon train a du retard", "Dû à notre assurance, nous avons bénéficié d'une voiture de remplacement" ni "Dû à un changement, il a fallu modifier le contrat" !

Mais par exemple :

  • "À CAUSE DES restrictions budgétaires, le projet est annulé",
  • "DU FAIT DE l’embouteillage, j'ai eu du retard",
  • "EN RAISON DU mauvais temps, mon vol est retardé",
  • "ÉTANT DONNÉ LES intempéries mon train a du retard",
  • "GRÂCE à notre assurance, nous avons bénéficié d'une voiture de remplacement",
  • et : "PAR SUITE D'un changement, il a fallu modifier le contrat".

Je ne supporte plus cet anglicisme de plus en plus fréquement utilisé !

"Dû à" ne peut s'employer en français qu'à la suite du verbe "être" (parfois sous-entendu) et signifie "causé par" ou "attribuable à".

Par exemple : "L'incendie dû à l'explosion a ravagé plusieurs immeubles" ou "Le manque de sommeil est dû au bruit des travaux".

Et l’expression "dû à" en tête de phrase ou de proposition n'est qu'un épouvantable calque de l’anglais "due to", qu'il convient donc impérativement de remplacer, selon le contexte, par :

  • "à cause de",
  • "du fait de",
  • "en raison de",
  • "étant donné",
  • "grâce à",
  • ou "par suite de".

Source : bdl.oqlf.gouv.qc.ca

"Couic !".

Onomatopée francophone évoquant le son d'un découpage. Qu'il s'agisse d'un papier à l'aide d'une paire de ciseaux, d'une haie à l'aide d'un sécateur, ou... d'une tête à l'aide d'un instrument tranchant !

C'est également le mot que prononce une personne lorsqu'elle veut signifier à quelqu'un qu'il sera puni de mort pour ce qu'il vient de faire ; l'onomatopée s'accompagnant d'un geste de la main - poing serré, pouce sorti - imitant un égorgement au couteau.

"Les différents verbes et noms correspondant au chant ou au cri de l'oiseau".

Un oiseau qui chante

Aussi étonnant que cela puisse paraître, la langue française dispose, pour évoquer le chant ou le cri des oiseaux, en général, d'au moins :

  • dix verbes  :

"Babiller", "Chanter", "Dégoiser", "Gazouiller", "Jaboter", "Pépier", "Piailler", "Piauler", "Ramager" et "Siffler".

  • et douze substantifs :

"Le babillage", "Le babillement", "La babillerie", "Le chant", "Le gazouillement", "Le gazouillis", "Le jabotage", "Le pépiement", "Le piaillement", "Le piaulement", "Le ramage" et "Le sifflement".

Mais il en existe une multitude d'autres, plus spécifiques - qui feront l'objet d'autres articles - car de très nombreuses catégories ou espèces d'oiseaux possèdent leurs propres verbes et substantifs, parmi lesquels les 67 suivantes :

  • l'aigle, l'albatros, l'alouette,
  • la bécasse, la bécassine, la buse, le butor,
  • la caille, le canard, le chat-huant (ou chouette hulotte), la chouette, la cigogne, le colibri, la colombe, le coq, le coq de bruyère, le corbeau, la corneille, le coucou, le courlis, le cygne,
  • le dindon,
  • l'épervier, l'étourneau,
  • le faisan, le faucon, la fauvette, le freux (ou corbeau freux),
  • le geai, la gélinotte, le goéland, la grive, la grue,
  • le héron, le hibou, l'hirondelle, la huppe,
  • le jars,
  • le loriot,
  • le manchot, le merle, la mésange, le milan, le moineau,
  • l'oedicnème, l'oie,
  • la palombe, le paon, la perdrix, le perroquet, la perruche, le pic vert (ou pivert), la pie, le pigeon, le pipit farlouse (ou pipit des prés ou béguinette), le pingouin, le pinson, la pintade, la poule, le poulet, le poussin,
  • le ramier, le roitelet, le rossignol,
  • la sarcelle, le serin,
  • et la tourterelle.

Source : wikipedia.org

Ne dites pas : "C'qui s'passe ? Ben i' veut p'u qu'les mômes i' bouffent d'la merde, alors ê' chiale !"

Mais plutôt : "Ce qui se passe ? Et bien il souhaite que l'on surveille davantage l'alimentation des enfants et cela la fait pleurer !".

Vous passerez ainsi du registre vulgaire et du registre scatologique au langage courant.

Traduction littérale de la phrase de titre
« CE qui sE passe ? Ben iL NE veut pLuS quE les mômes iLS bouffent dE la merde, alors ELLE chiale ! »

"Envoyer à la gare" ou "Se faire envoyer à la gare".

Cette expression du registre familier signifie, au sens figuré :

  • "Envoyer à la gare" : congédier, éconduire, se débarrasser (de quelqu'un).

On dit par exemple : "J'en assez de tous ces démarcheurs : j'en ai encore envoyé un à la gare ce matin".

  • et "Se faire envoyer à la gare" : être congédié, éconduit.

On dit par exemple :"Je me suis fait envoyer à la gare par mon chef".

Sources : www.languefrancaise.net

On ne dit pas : "J'vois pas l'rapport à c'qui s'est passé" !

L'ancien joueur de football français Vikash Dorhasoo

Comme l'a déclaré l'ancien joueur international de football français devenu consultant, Vikash Dhorasso, le 15 septembre 2020, dans l'émission "L'Équipe d'Estelle", de la chaîne de télévison française L'Équipe.

Mais : "JE NE vois pas lE rapport AVEC cE qui s'est passé" !

11 façons de dire "Un chapeau".

Quelques modèles de chapeaux

Le registre argotique nous propose "un bitos" et "un doulos".

"Un galure" et "un galurin" appartiennent au registre populaire ainsi qu'au registre désuet.

Tandis que "un bibi" est une gémination relevant du registre familier et désignant plus particulièrement un chapeau féminin.

"Un feutre" relève du langage courant mais ne concerne que les chapeaux réalisés dans cette matière.

De même que "un melon" ne désigne - par ellipse lexicale - que les "chapeaux melon".

"Un fédora" ou "une capeline" : que les chapeaux (féminins) de ce type.

"Un panama" : que les chapeaux masculins de ce type.

Et "un Borsalino" ou "un Stetson" : que les chapeaux de cette marque. Ou de ce type pour le second ("chapeau de cow-boy").

Enfin, "un couvre-chef" appartient au registre soutenu et désigne tout accessoire de mode se portant sur la tête.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Faire un bon match" ?

Comme je l'entends très souvent dans les différents organes d'information.

Et pas : "RÉALISER unE bonNE PERFORMANCE" !

"Réaliser" est le verbe idoine.

Et "Match" est un mot anglais signifiant "Rencontre sportive".

"Les clés du camion", "Avoir les clés du camion", "Confier les clés du camion", "Donner les clés du camion", "Remettre les clés du camion", "Prendre les clés du camion" ou "S'emparer des clés du camion".

Ces différentes locutions verbales du registre familier, utilisées au sens figuré par les commentateurs sportifs, et tout particulièrement dans le domaine du football, font référence au contrôle, à la mainmise exercé par un joueur ou un entraîneur sur une équipe.

On dit par exemple : "Si Neymar quitte le PSG, Mbappé prendra les clés du camion".

"Claude Villers".

Il s'agit du pseudonyme et du nom de plume du journaliste et homme de radio et de télévision français Claude Marx, né le 22 juillet 1944.

La majeure partie de sa carrière radiophonique s'est effectué à France Inter où il a successivement été auteur de saynètes, animateur et producteur.

Passionné de trains, de paquebots, de voyages et d'aventures, Claude Villers est également écrivain et voyageur.

Il fait mille métiers (employé de banque au Crédit lyonnais pendant deux mois à 14 ans, catcheur de foire avec comme surnom "l'homme au masque de soie", de 14 à 17 ans, etc.), avant d'obtenir, à 17 ans et demi, en 1961, sa carte de presse, ce qui fait alors de lui le plus jeune journaliste de France.

Claude Villers, plus jeune journaliste de France, en 1961

Claude Villers fait ses débuts en 1961 dans la presse écrite notamment à "Paris-Jour", "Radio-Télé Magazine", "La Presse", "Plexus" ou "Paris-Presse".

Il commence à travailler à la radio en 1962, avant d'arriver à l'ORTF en 1964, où il participe à la création du Pop-Club avec José Artur, l'émission qui a amené à l'antenne la "musique de sauvages". Il a également été correspondant à New York et a couvert le festival de Woodstock, en août 1969, malgré l'opposition de sa hiérarchie.

Il est une des grandes voix de France Inter, où il anime d'extraordinaires émissions telles que "Pas de panique" (1972), "Marche ou rêve" (1976), "Comme on fait sa nuit on se couche" (1978), "La vie des Français sous l'Occupation", avec Henri Amouroux (1979), le célébrissime "Tribunal des flagrants délires" (1980 à 1983), avec les géniaux Pierre Desproges et Luis Rego, lui-même interprétant le rôle du président.

La fine équipe du "Tribunal des flagrants délires" : Claude Villers (3e en partant de la gauche), Luis Rego (1er) et Pierre Desproges (5e)

Mais aussi : "Marchands d'histoires" (1992 à 1995) ou "Je vous écris du plus lointain de mes rêves" (1997 à 2004), pour ne citer que mes préférées.

Télévision

Entre 1972 et 1989, il produit et présente des émissions, réalise des documentaires et des films pour de grandes chaînes de télévision.

À la télévision, Claude Villers apparait occasionnellement pendant les années 1970, notamment dans des émissions portant sur ses passions : la musique américaine et les voyages.

À partir de 1980 il est présent chaque semaine pour animer une émission-jeu de Jean Frapat : "Télétests". L'adaptation télé du "Tribunal des flagrants délires" pour Antenne 2 se heurtant à une forme de censure, il abandonne rapidement. En 1982 il lance une émission de cinéma : "Ciné-Parade". Il participe à "Merci Bernard". En 1984 il présente depuis New York une émission spéciale en hommage à George Orwell. Et, en 1986, pour France 3 Grand Est, il présente une émission hebdomadaire consacrée aux cuisines du monde.

Autres radios

En 1981, il intègre la radio RMC en tant que directeur des programmes, mais l'expérience tourne court.

À la rentrée de 1982, il revient sur France Inter et reprend le "Tribunal des flagrants délires", qu'il avait abandonné en plein succès. Dans les années qui suivent, il changera plusieurs fois de radio, quittant de nouveau France Inter sur un désaccord, travaillant un temps avec Jean-Marie Cavada pour une version privée des "Flagrants délires", se posant un temps à France Culture, revenant à France Inter, qu'il quitte de nouveau puis retrouve après une nouvelle aventure.

Les raisons de ces nombreux changements ne sont pas seulement à chercher dans les vicissitudes du métier : Claude Villers a depuis longtemps reconnu cette manie de la bougeotte, ayant notamment toujours arrêté assez tôt chacune de ses formules d'émission, avant qu'elles ne commencent à se dégrader.

En juillet 1986, ce passionné de voyages et d'aventures fonde Pacific FM, "la radio voyage" comme il aime le dire dans son émission matinale.

Claude Villers a pris sa retraite le 27 juin 2004, et je continue de regretter amèrement la chaleur de sa voix et la qualité de ses émissions !

Il est l'auteur d'une trentaine de livres, dont 6 tomes de ses "Marchands d'histoires", publiés de 1993 à 1998 aux Éditions de la cité, en collaboration avec Christian Clères et Renaud Alberny.

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Un beau garçon" ni "Un joli homme" :

Mais plutôt : "Un JOLI garçon" et "Un BEL homme" !

Ou , dans le registre argotique : "Un beau mec".

Et, dans le registre familier, principalement pour les jeunes : "Un BG", "Un beau gosse" ou "Un bogosse".

  • "Un beau garçon" est une formule correcte, mais "Un joli garçon" est bien davantage usité.
  • En revanche "Un joli homme" ne s'utilise absolument jamais.

Pourquoi dire : "Je pense que ça va donner un boost terrible à l'équipe" ?

L'ancien joueur de football français devenu consultant, Jérôme Alonzo

Comme a pu le déclarer, le 17 septembre 2020, l'ancien joueur de football français devenu consultant, Jérôme Alonzo, dans l'émission "L'Équipe d'Estelle", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Et pas : "Je pense que CELa va donner une IMPULSION terrible à l'équipe" !

Ou : "Je pense que CELa va donner un COUP DE FOUET terrible à l'équipe" !