"Le pubis".

Ce mot latin désigne en français :

  • l'os situé à la partie antérieure et supérieure du bassin, l'un des trois os pelviens (soudés pour former l’os coxal), également appelé "Os pubien",
  • et, par extension : l'éminence triangulaire située à la partie inférieure du bas-ventre, qui se couvre de poils (appelés "Poils pubiens") à l’époque de la puberté.

Dont le nom idoine est "le pénil".

Pubis féminin
Pubis féminin
Pubis masculin
Pubis masculin

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "La pilosité sexuelle féminine".

Que collectionne donc un "Copocléphile" ?

C'est pourtant simple, voyons : le copoclépéphile collectionne les porte-clés !

Comme de nombreux enfants de ma génération (je suis né en 1961), je pense, j'ai eu mon mur couvert de porte-clés !

Collection de porte-clés publicitaires des années 1960

Si le tout premier porte-clés publicitaire semble être apparu en 1902 , lors du  salon du Cycle à Bruxelles (Belgique) pour la marque "Gladiateur", le véritable développement du porte-clés n'arrivera en effet que dans les années 1950.

Les plus grandes marques en ont réalisé, et ce, quel que soit les secteurs d'activité (alimentaire, automobile, produits ménagers, etc.).
Le porte-clés étant rapidement apparu comme un support publicitaire incontournable que les Français se sont très vite appropriés, les années 1960 ont vu l'âge d'or de la production de porte-clés, avec plus de 65 000 modèles différents recensés !
Collection de porte-clés publicitaires des années 1960
 Cette production de masse a concerné la quasi-totalité des marques de grande consommation, désireuses d'améliorer la notoriété de leurs nouveaux produits, chaque modèle étant généralement fabriqué à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires.
Imaginez qu'à son apogée, le nombre de collectionneurs a atteint les 2 millions de personnes !
De nos jours, les grandes marques se sont totalement désintéressées du porte-clés en tant qu'objet publicitaire et celui-ci est redevenu l'objet purement utilitaire qu'il était à l'origine.
Mais il demeure collectionné par quelques dizaines de milliers de collectionneurs et amateurs.

"Les sanibroyeurs SFA".

Sanibroyeur SFA (Société Française d'Assainissement) (toilettes à broyeur mécanique)

Sans doute vous souvenez-vous des nombreuses publicités télévisées de cette marque de toilettes à broyeur mécanique, qui en a abondamment pollué nos écrans dès les années 1970...

Mais peu d'entre-vous sans doute connaissent la signification de ce sigle ?

Il s'agit de la Société Française d'Assainissement, une entreprise créée en 1958 par l'industriel français Claude Perdriel.

Elle a assuré sa réussite financière et lui a permis de devenir, à partir de novembre 1964, ou il cofonde l'hebdomadaire "Le Nouvel Observateur" avec le journaliste et écrivain français Jean Daniel, l'un des plus importants hommes de presse de notre pays.

"La langue de bois".

L'expression "langue de bois" désigne un cliché rhétorique péjoratif, visant à disqualifier un discours adverse en prétendant qu'il est tissé de formules stéréotypées.

  • Cette expression a d'abord été utilisée en France après  la Seconde Guerre mondiale, afin de qualifier le discours officiel des dirigeants de l'URSS.
  • Et elle est utilisée depuis, de manière assez systématique, pour désigner une forme de communication pouvant servir à dissimuler une incompétence ou une réticence à aborder un sujet en proclamant des banalités abstraites, pompeuses. Ou faisant appel davantage aux sentiments qu’aux faits.

Au point de la faire elle-même relever d'un discours conventionnel et stéréotypé !

"Un dythirambe" et "Dythirambique".

J'aime beaucoup ce substantif et cet adjectif du registre soutenu, souvent mal orthographiés car, il est vrai, peu connus et compliqués à écrire.

Au sens propre, un dythirambe est - dans la Grèce antique - un hymne religieux chanté par un choeur d’hommes accompagné d'un aulos et d'une danse représentant à l'origine l'emprise de Dionysos sur les hommes. Même si des dithyrambes ont été adressés à d'autres divinités grecques, il s'agit avant tout d'une action liturgique célébrée en l’honneur de Dionysos.

Par extension, il désigne aujourd'hui un éloge ou une louange enthousiaste, et souvent excessive.