Il s'agit du nom attribué il y a quelques années aux rencontres opposantles deux "Olympiques" du championnat de France de première division (ou "Ligue 1") de football, que sont l'OL (Olympique de Lyon) et l'OM (Olympique de Marseille).
Attisés par une rivalité sportive apparue au cours des années 2000, ces affrontements OL-OM ou OM-OL, ont ensuite été rebaptisés "à l'espagnole" "Olympico", en référence au "Classico" français opposant le PSG (Paris Saint-GermainFC) et l'OM (Olympique de Marseille).
Lequel constituait naturellement un - bien modeste - décalque du "El Clasico" espagnol ("Le Classique"), opposant, depuis 1928, le Real Madrid et le FC Barcelone, les deux plus grands clubs d'Espagne et deux des meilleurs clubs au monde. Une rencontre retransmise dans 140 pays des cinq continents, et suivie en 2017 par 650 millions de téléspectateurs.
De très nombreuses personnes utilisent ces deux locutions nominales du langage courantlorsque quelqu'un éternue devant vous, pensant respecter les bonnes manières en disant cela.
Il n'en est cependant rien. C'est en effet une façon détournée de faire remarquer à la personne qu'elle nous a importuné en émettant ce bruit.
Et selon les règles de politesse, il convient simplement de ne rien dire.
Ce sera toujours mieux que de dire "Laughing Out Loud !", sans même le savoir ; ce qui - soyons réalistes - doit bien être le cas d'au moins deux tiers des utilisateurs de cette interjection en forme d'acronyme anglais. Et tout en ignorant naturellement davantage encore ce que cela peut bien signifier précisément ("Rire à haute voix").
Sachez surtout qu'au -delà d'à peine 25 ou 30 ans vous vous ridiculisez auprès des jeunes en utilisant ce type de formule !
J'aime beaucoup cette locution adverbiale du registre soutenu, utilisée principalement au pluriel.
Utilisée le plus souvent dans un récit au passé, elle signifie, selon le contexte :
"Juste après".
On dit par exemple : "J'étais en train d'uriner avec mon camarade sur la poignée de porte d'un fourgon de CRS que nous pensions vide. Sur ces entrefaites une douzaine d'entre eux en sortit...".
ou : "Presque au même moment", "À ce moment-là".
On dit par exemple : "Je suis rentré du théâtre vers 23H30 et mon époux est arrivé sur ces entrefaites".
"En ces circonstances", "En cette circonstance".
On dit par exemple : "J'avais été malade toute la nuit et c'est sur ces entrefaites qu'a eu lieu la réunion, le mercredi matin."
On peut parfois rencontrer les formes "Dans ces entrefaites" ou "Sur les entrefaites".
Infiniment moins connue que la maladie d'Alzheimer, elle est pourtant la seconde démence neurodégénérative la plus fréquente après celle-ci et représente 20% des cas de démences.
Souvent appelée par son sigle, la DCL est une maladie complexe qui emprunte certains symptômes à la maladie d’Alzheimer et à la maladie de Parkinson, donc difficile à reconnaître ou à diagnostiquer et à prendre en charge.
Les corps de Lewy portent leur nom en l’honneur du médecin allemand, neuroanatomiste et psychiatre, Friederich Heinrich Lewy, né le 28 janvier 1885 et mort le 5 octobre 1950, qui a été le premier à décrire ces structures qu’il avait découvertes dans les cerveaux de patients qui, au moment de leur décès, souffraient de la maladie de Parkinson.
Les corps de Lewy sont des inclusions neuronales, habituellement sphériques. Ils sont principalement constitués de filaments neuronaux et d’une protéine appelée alpha-synucléine, protéine présynaptique qui aurait un rôle dans l’apprentissage. L’accumulation anormale de cette protéine à l’intérieur des cellules nerveuses du cerveau, sous forme d’agrégats de filaments insolubles, entraîne la formation de dépôts qui interrompent les messages transmis par le cerveau.
La DCL affecte surtout les parties du cerveau liées aux fonctions cognitives et au mouvement. Le terme de démence qualifie un état de dégradation des facultés intellectuelles qui finit par entraîner une perte de l’autonomie. La DCL se distingue de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson par une évolution habituellement plus rapide et par la détérioration marquée des facultés mentales. Comme les autres démences neurodégénératives, elle touche principalement les sujets âgés.
Comme le fait dire à un acteur la VOSTF du DVD de "Ghosts on the loose", un film états-unien de 1943 réalisé par William Beaudine.
Mais : "Ce n'est pas un endroit AUQUEL je suis forcément attaché" !
La traduction des dialogues est aussi épouvantable que la copie proposée par Bach Films dans cette édition de 2004 est de très piètre qualité. Mais il s'agit du premier rôle pour lequel la splendide Ava Gardner - l'une de mes actrices préférées ! - figure au générique d'un film, après seize figurations non créditées entre 1941 et 1943, et 3 ans avant le légendaire "Les tueurs" de Richard Siodmak. Aussi le collectionneur invétéré que je suis se devait-il de posséder ce DVD.
On comprend que le film n'ait jamais été projeté en salles : malgré son titre qui pourrait se traduire littéralement par "Fantômes en cavale", les suggestions de l'affiche et la présence de Bela Lugosi, ce navet n'appartient même pas aux catégories fantastique, horreur ou épouvante et se contente de n'être qu'un très mauvais film sans intérêt ; fort heureusement très court (65 minutes) !
Ce procédé d'écriture cinématographique introduit - au sein de la continuité narrative du scénario - une action (sous la forme d'un plan, d'une séquence, ou d'une scène) s'étant déroulée chronologiquement avant l'action en cours.
Ce procédé est parfois utilisé pour apporter au spectateur des éléments nécessaires à la compréhension du comportement des personnages, mais il peut également être utilisé à des fins poétiques, humoristiques, etc.
Il peut parfois constituer l'essentiel du récit ; auquel cas ce sont alors les actions du présent chronologique qui servent à mieux comprendre celles du passé.
Le procédé contraire est appelé "Saut en avant" ("Flashforward").
Et l'équivalent littéraire du retour en arrière est l'"Analepse".
De très nombreux films sont construits avec des retours en arrière, comptant souvent parmi les plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
Au sein desquels figurent 18 de mes préférés :
"Amadeus" (1984) de Milos Forman,
"Casablanca" (1942) de Michael Curtiz,
"Citizen Kane" (1941) de Orson Welles,
"La comtesse aux pieds nus" (1954) de Joseph L. Mankiewicz,
"Le déclin de l'empire américain" (1986) de Denys Arcand,
"Le dernier empereur" (1987) de Bernardo Bertolucci,
"Eve" (1950) de Joseph L. Mankiewicz,
"Fedora" (1978) de Billy Wilder,
"Le grand bleu" (1988) de Luc Besson,
"Il était une fois en Amérique" (1984) de Sergio Leone,
"Laura" (1944) de Otto Preminger,
"Lawrence d'Arabie" (1962) de David Lean,
"La ligne verte" (1999) de Frank Darabont,
"La nuit des généraux" (1967) de Anatole Litvak,
"Le parrain 2" (1974) de Francis Ford Coppola,
"Sueurs froides"/"Vertigo" (1958) de Alfred Hitchcock,
"L'ultime razzia" / "Coup manqué" (1956) de Stanley Kubrick,
Pour mémoire, le texte anglais d'origine est : "When the legend becomes facts, print the legend !".
Cette phrase, elle-même entrée dans la légende du cinéma, est une réplique du superbe film états-unien de 1962 "L'homme qui tua Liberty Valance", l'avant-dernier western de John Ford, qui réunit à l'écran les deux légendes hollywoodiennes John Wayne et James Stewart.
C’est le dernier grand film de ce réalisateur états-unien qui a déjà 68 ans. John Ford est un vétéran qui tourne des films depuis 1917. Ce fils d’immigrants irlandais a en effet débuté sa carrière à 22 ans avec un western muet sous le nom de Jack Ford. Et va s’imposer comme le maître du genre.
"L’homme qui tua Liberty Valance" est à la fois son chant du cygne et son dernier succès commercial. Mais aussi son film le plus important des années 1960. En cinquante ans de carrière et plus de 140 longs métrages (dont "La chevauchée fantastique", "La poursuite infernale" ou "La prisonnière du désert"), le cinéaste le plus oscarisé d’Hollywood, avec quatre trophées du meilleur réalisateur (pour "Le Mouchard" (1935), "Les Raisins de la colère" (1940), "Qu'elle était verte ma vallée" (1941) et "L'Homme tranquille" (1952)), décide de tourner pour la Paramount une œuvre intimiste.
Si les plaines désertiques et les rochers de la Monument Valley, à la frontière de l’Arizona et de l’Utah, forment le décor habituel de ses films, John Ford délaisse cette fois les grands espaces avec ce western tourné presque entièrement en studio.
D’ailleurs, les scènes de ce film essentiellement nocturne se déroulent principalement en intérieur (dans une cuisine, une salle de restaurant ou une chambre ; loin des paysages grandioses qui ont fait sa renommée).
Ford revient aussi au noir et blanc pour la dernière fois après avoir filmé en couleurs de nombreux westerns. Car "L'homme qui tua Liberty Valance" est une oeuvre teintée d’amertume.
C’est l’un des meilleurs scénarios tournés par John Ford. Construit autour d’un long retour en arrière, le film est l’adaptation -peu fidèle - d’une nouvelle de seize pages de la romancière Dorothy M. Johnson.
Après des années d’absence, le sénateur Ransom Stoddard (James Stewart) et son épouse Hallie (Vera Miles) arrivent en train à Shinbone pour assister aux funérailles d’un certain Tom Doniphon (John Wayne). Intrigué, un journaliste du "Shinbone Star" interroge le politicien à propos de sa présence aux obsèques d’un cow-boy oublié de tous, mort dans l’anonymat et l’indifférence. Stoddard lui raconte son passé dans cette petite ville où, jeune avocat, il a combattu avec le défunt un abject hors-la-loi, Liberty Valance (Lee Marvin), qui terrorisait les habitants.
On va découvrir au fur et à mesure du film que Stoddard est un imposteur qui a construit sa vie et sa carrière politique sur un mensonge. En effet, le jeune juriste devenu gouverneur puis sénateur a prétendu pendant des années avoir tué Valance alors qu’en réalité, c’est son ami Tom qui a abattu le dangereux bandit (car Stoddard était un tireur inexpérimenté).
Tom Doniphon a en effet abandonné à son rival non seulement la gloire de son geste, mais aussi la main de Hallie (Vera Miles), la femme qu’ils aimaient l’un et l’autre… Avec cette réflexion sur la fondation des mythes américains, John Ford exprime un certain désenchantement à l’égard de la mythologie du western qu’il a lui-même forgé à travers ses films.
Il y a ainsi dans "Liberty Valance", un thème spécifiquement fordien, celui de l’ancienne Amérique qui fait place à la nouvelle. Vers la fin de cette oeuvre mélancolique, Dutton Peabody, le journaliste du journal local - qui incarne l'arrivée du "quatrième pouvoir", celui de la presse, achevant la transition vers la modernité américaine - lance à Stoddard : "Quand la légende est plus belle que la réalité, on imprime la légende !".
John Ford raconte ici la transformation d’un pays sans foi ni loi en un état de droit et une démocratie. C’est une métaphore de la civilisation où la loi du talion est remplacée progressivement par l’ordre et la justice. Même si l’on sent que la sympathie de Ford va au personnage interprété par John Wayne. Hallie (Vera Miles) dépose d’ailleurs sur son cercueil une fleur de cactus, fleur sauvage symbolisant le vieil Ouest du disparu.
Ce grand classique du septième art a inspiré et influencé par la suite toute une nouvelle génération de réalisateurs :
ce film que Steven Spielberg a découvert enfant dans un ciné de plein air de Phoenix (Arizona), a eu par exemple un énorme impact sur lui,
en 1996, Michael Cimino, le réalisateur de "La porte du paradis" (1980) - un autre chef d'oeuvre -, a aussi avoué qu’il admirait le film de Ford,
mais l’héritier le plus évident du réalisateur est naturellement Clint Eastwood. En particulier dans "Impitoyable" (1992), qui semble à la fois répondre et faire écho à "Liberty Valance", à travers le personnage de W. W. Beauchamp (Saul Rubinek), le biographe d’English Bob (Richard Harris), qui a tendance à déformer et embellir la réalité historique pour raconter, de façon romancée, les exploits de son "héros". Avant que le shérif Little Bill Daggett (Gene Hackman) ne rétablisse la vérité des faits. En interrogeant le rapport entre la légende et la réalité, Eastwood signe avec "Impitoyable" un hommage direct à "L'homme qui tua iberty Valance".
Une oeuvre immense, sans laquelle l’Amérique ne pourrait être comprise et aimée.
Il s'agit du fait qu’un produit ou un service déclenche chez le consommateur un effet de surprise ou d’admiration ; "Waouh !" et "Ouah !" étant les onomatopées françaises correspondantes.