"Une lucarne", "Un tir dans la lucarne" ou "Une frappe dans la lucarne".

Une lucarne

"Une lucarne" est un substantif féminin désignant :

  • en architecture : un ouvrage établi en saillie sur une toiture et permettant d'éclairer et de ventiler le comble, d'accéder à la couverture, etc.

Des lucarnesDes lucarnes

Il existe de nombreuses sortes de lucarnes :

Les différentes sortes de lucarnes

Les différentes sortes de lucarnes
Les différentes sortes de lucarnes

Attention : la lucarne ne doit pas être confondue - comme c'est, je crois, assez souvent le cas - avec la petite fenêtre, souvent située en partie haute et permettant d'éclairer et de ventiler des toilettes, une salle d'eau ou une salle de bain.

Petite fenêtre de toilettesPetite fenêtre de toilettes

  • et au football :
    • chacun des angles supérieurs d'un but de football,
Une superbe lucarne (tir dans la lucarne)
Une superbe lucarne (tir dans la lucarne)
    • ou, par ellipse lexicale : un tir ou une frappe effectué dans l'une de ces deux zones.

Il s'agit dans les deux cas d'un parfait exemple d'idiotisme architectural.

Source : www.larousse.fr

"De ce moment".

Cette charmante locution adverbiale du registre soutenu constitue une ellipse de la formule "À partir de ce moment" et signifie : à partir de maintenant, désormais, dorénavant ou à l'avenir.

On dit par exemple : "De ce moment, nul ne pourra plus prétendre ignorer la règle !".

Ou : "De ce moment, il est clair que la victoire nous est acquise".

11 façons de dire "Un chapeau".

Quelques modèles de chapeaux

Le registre argotique nous propose "un bitos" et "un doulos".

"Un galure" et "un galurin" appartiennent au registre populaire ainsi qu'au registre désuet.

Tandis que "un bibi" est une gémination relevant du registre familier et désignant plus particulièrement un chapeau féminin.

"Un feutre" relève du langage courant mais ne concerne que les chapeaux réalisés dans cette matière.

De même que "un melon" ne désigne - par ellipse lexicale - que les "chapeaux melon".

"Un fédora" ou "une capeline" : que les chapeaux (féminins) de ce type.

"Un panama" : que les chapeaux masculins de ce type.

Et "un Borsalino" ou "un Stetson" : que les chapeaux de cette marque. Ou de ce type pour le second ("chapeau de cow-boy").

Enfin, "un couvre-chef" appartient au registre soutenu et désigne tout accessoire de mode se portant sur la tête.

Source : wikipedia.org

Les curieux pluriels de "Un travail" : "Des travaux", "Des professions" mais également... : "Des travails" !

"Un travail" est un substantif masculin du langage courant désignant un certain de nombre de choses et principalement :
  • avant toute chose : une activité professionnelle régulière et rémunérée.

On dit par exemple : "Avoir un travail", "Chercher un second travail", "Offrir du travail", etc.

  • mais également : l'ensemble des opérations que l'on doit accomplir pour élaborer quelque chose.

On dit par exemple : "Un travail d’embellissement et de rénovation", "Un travail de couture", etc.

  • ou encore : l'ensemble des phénomènes mécaniques qui constituent l'accouchement, grâce auquel le foetus et le placenta sont expulsés de l'utérus.

Le travail commence par les contractions de l'utérus, puis se poursuit par la naissance du bébé et se termine par l'expulsion du placenta.

Le travail, première phase de l'accouchement ; du début des contractions jusqu'à la dilatation ou l'ouverture complète du col de l'utérus
Le travail, première phase de l'accouchement ; du début des contractions jusqu'à la dilatation ou l'ouverture complète du col de l'utérus
  • ainsi que, par ellipse lexicale de "Un travail à ferrer" : un appareil servant à maintenir et immobiliser les grands animaux domestiques (principalement les boeufs et les chevaux), afin de les ferrer, les examiner, les soigner.
Un travail à ferrer
Un travail à ferrer
Mais, de façon assez curieuse, le pluriel de "Un travail" n'est pas le même dans ces trois cas, puisque l'on dit :
  • de façon générale : "Des travaux".
On dit par exemple : "Des travaux d’embellissement et de rénovation", "Des travaux de couture", etc.
  • mais "Des travails" lorsque l’on parle du "Travail à ferrer".

On dit par exemple : "J'ai encore plusieurs travails à réparer cette semaine".

  • et "Des emplois" ou "Des professions" lorsque l'on emploie le terme "travail" au sens général d’activité professionnelle.

On dit par exemple : "Je suis obligé d'avoir deux emplois pour m'en sortir financièrement" (et non "deux travails").

Ou : "Je connais pas mal de personnes qui exercent deux professions simultanément" (et non "deux travails").

Dans ce cas, en effet, il est d’usage de ne pas utiliser le mot "travail" au pluriel (qui serait ici "travaux").

Sources : www.dictionnaire-academie.fr et www.doctissimo.fr

"Un appelé".

Ce substantif masculin désignait autrefois, par ellipse lexicale, et par opposition au soldat de métier : un "appelé du contingent" ou un "appelé du service militaire" (jusqu'en 1965) devenu "un appelé du service national" (après 1965).

Et cela jusqu'au 30 novembre 2001, date à laquelle les derniers "troufions" (ou "trouffions") ou "bidasses" ont été libérés en vertu de la loi du 28 octobre 1997.

On disait également : un "conscrit" (langage courant), un "bleu" ou un "pioupiou" (ou "piou-piou") (registre familier).

"Le banc" et "La profondeur de banc".

Ce mot et cette formule relèvent du vocabulaire et du jargon sportif en général et plus particulièrement, me semble-t-il, du football et du basket-ball.

  • "Le banc" est un substantif masculin du registre familier en forme d'ellipse lexicale, désignant "Le banc de touche", c'est à dire :
    • au sens propre : un abri ou un espace hors terrain, situé le long de la ligne de touche, où des joueurs remplaçants sont réunis en attendant d'entrer en jeu en cours de partie.
Banc de touche du stade Malherbe, à Caen (14)
Banc de touche du stade Malherbe, à Caen (14)
    • et par métonymie : le groupe des joueurs remplaçants.

On dit par exemple : "Le banc du PSG est impressionnant cette saison".

Le banc de touche du PSG (Paris Saint-Germain Football Club) en novembre 2013
Le banc de touche du PSG (Paris Saint-Germain Football Club) en novembre 2013
  • et "La profondeur de banc" est une locution nominale du registre familier désignant, au sens figuré : l'importance numérique - mais aussi la richesse - du groupe des joueurs remplaçants dont dispose une équipe.

Autrement dit : la quantité (et la qualité) des joueurs susceptibles d'entrer en jeu en cours de partie, pour remplacer les joueurs titulaires blessés, fatigués ou en méforme.

On dit par exemple : "La profondeur de banc du Real Madrid des "Galactiques" de 2003 laisse pantois !".

L'un des bancs les plus incroyables de l'histoire : celui des "Galactiques" du Real Madrid, en 2003, avec Raul, Beckham, Figo, Ronaldo et Zidane
L'un des bancs les plus incroyables de l'histoire du football mondial : celui des "Galactiques" du Real Madrid, en 2003, avec Raul, Beckham, Figo, Ronaldo et Zidane (*)

(*) : Raul Gonzalez Blanco (Espagne), David Beckham (Angleterre), Luis Figo (Portugal, Ronaldo Luís Nazario de Lima (Brésil) et Zinedine Zidane (France).

Source : wikipedia.org

Quelle est la différence entre "Une guitare" et "Une basse" ?

Il s'agit dans les deux cas d'instruments de musique à cordes.

Guitare acoustique
Guitare acoustique ou Guitare sèche
Guitare basse acoustique
Guitare basse acoustique ou Basse acoustique ou Guitare basse sèche ou Basse sèche

Aussi bien la guitare que la basse peuvent être "acoustiques" (ou "sèches") ou "électriques".

Guitare électrique
Guitare électrique
Guitare basse électrique
Guitare basse électrique ou Basse électrique

Pour simplifier, on peut dire que là où la guitare joue des mélodies, la basse (ellipse de "guitare basse") se charge de l'aspect rythmique.

La basse ressemble à une guitare, avec un manche plus long, une tessiture plus grave et moins de possibilités de notes, avec 4 ou 5 cordes au lieu de 6.

Comme la contrebasse dont elle est inspirée, la guitare basse est généralement utilisée pour jouer la ligne de basse au sein d'un groupe ou de la section rythmique d'un ensemble musical,

Mais elle peut également utilisée comme instrument soliste, par exemple dans le jazz fusion.

Source : wikipedia.org

"Caudal" ou "Caudale".

Cet adjectif du registre soutenu qualifie ce qui est relatif à la queue d'un animal.

On parle par exemple d'"appendice caudal" pour désigner celle-ci.

Nageoire caudale de baleine à bosse
Nageoire caudale de baleine à bosse

Ou de "nageoire caudale" (également appelée "Caudale", par ellipse lexicale) pour désigner la nageoire terminant le corps des poissons ou des cétacés, à l'extrémité de leur "pédoncule caudal".

Formes de nageoires caudales de poissons

Nageoire caudale d'orque
Nageoire caudale d'orque

Source : wikipedia.org

"Messieurs-dames" ou "Ces messieurs-dames".

  • "Messieurs-dames" est un substantif masculin pluriel du langage courant employé pour s'adresser à un groupe au sein duquel se trouvent au moins un homme et une femme.

On dit par exemple : "Par ici messieurs-dames !" ou "Nous allons fermer, messieurs-dames".

  • Même chose pour la locution nominale "Ces messieurs-dames".

On dit par exemple : "Si ces messieurs-dames veulent bien se donner la peine d'entrer".

Dans les deux cas, la formule "Messieurs-Dames" - très utilisée - est plutôt informelle tout en étant courtoise.

Et son équivalent formel est "Mesdames, mesdemoiselles, messieurs".

Sources : www.cnrtl.fr et french.stackexchange.com

"À la hussarde", "Faire l'amour à la hussarde" et "Hussarder".

  • "À la hussarde" est une locution adverbiale du registre familier signifiant :
    • brusquement, impétueusement et sans ménagement.

On dit par exemple : "Le Premier ministre a pris l'habitude de faire passer ses réformes à la hussarde".

    • brusquement, sans délicatesse ni distinction.

On dit par exemple : "Il est entré dans la villa à la hussarde, sans même avoir annoncé son arrivée ni sonné au portail".

    • à la manière des hussards (un "manteau à la hussarde"  ou un "cheval équipé à la hussarde"),
    • ample aux cuisses et étroit aux chevilles, pour un pantalon (un "pantalon à la hussarde"),
    • dont la tige monte en s'évasant, pour des bottes (des "bottes à la hussarde"),
    • d'origine hongroise, pour la "danse à la hussarde" ou par ellipse "la hussarde".
  • "Faire l'amour à la hussarde" est une locution verbale du registre familier signifiant : avoir une relation sexuelle rapide, éventuellement un peu brutale, sans s'embarrasser des préliminaires.

On dit par exemple : "Ses nombreuses maîtresses ne l'ont jamais caché et c'est de notoriété publique : le président Chirac faisait l'amour à la hussarde. Ce n'est pas pour rien qu'on le surnommait Cinq minutes douche comprise".

Dans le même registre militaire, on dit également "Aimer à la dragonne".

  • et "Hussarder" est un verbe du registre familier signifiant : agir avec hardiesse, promptitude.

On dit par exemple : "Je n'aime pas perdre mon temps lorsque j'agis, quitte, je le reconnais, à hussarder".

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr