"Chassez le naturel, il revient au galop".

Cette très célèbre formule, souvent utilisée, signifie que l'on ne peut pas dissimuler sa véritable nature, ce qui fait l’essence même de son caractère, car on revient toujours à ses tendances premières.

Extraite de sa comédie de 1732 "Le Glorieux" (III, 5) et en réalité traduite d'un vers de l'écrivain latin du 1er siècle av. J.-C. Horace (Ep. 1, 10, 24) ("Naturam expelles furca, tamen usque recurret" : "Tu peux chasser le naturel à coups de fourche, il reviendra toujours au galop"), nous la devons au comédien et auteur dramatique français Destouches, né le 9 avril 1680 et mort le 4 juillet 1754.

Membre de l'Académie française, son nom n'est pas resté dans les mémoires, à la différence de cette formule ainsi que de deux autres, tout aussi célèbres : "La critique est aisee, mais l'art est difficile" et "Les absents on toujours tort".

Source : wikipedia.org

"Décamper".

J'aime beaucoup ce verbe du registre familier qui signifie "Partir précipitamment, se sauver, s'enfuir, déguerpir".

Et dont l'origine militaire est évidemment directe puisque "Décamper", c'est originellement "Lever le camp" !

On dit par exemple : "Avec la raclée qu'elles ont reçue, ces fieffées canailles vont décamper sans demander leur reste !".

"La critique est aisée, mais l'art est difficile".

Cette très célèbre formule, souvent utilisée, signifie qu'il est plus facile de critiquer ce que font les autres, d'y trouver des défauts que de créer ou faire quelque chose soi-même.

Extraite de sa comédie de 1732 "Le Glorieux" (II, 5) et en réalité traduite de l'écrivain grec du IIe siècle av-J.-C. Polybe (Histoire Livre : XII, C : XI, 25c, 5), nous la devons au comédien et auteur dramatique français Destouches, né le 9 avril 1680 et mort le 4 juillet 1754.

Membre de l'Académie française, son nom n'est pas resté dans les mémoires, à la différence de cette formule ainsi que de deux autres, tout aussi célèbres : "Les absents ont toujours tort" et "Chassez le naturel, il revient au galop".

Source : wikipedia.org

"Un Picsou".

Cette formule désigne une personne extrêmement avare, en référence au personnage de dessin animé "Balthazar Picsou", créé en 1947 par le dessinateur états-unien Carl Barks pour le compte de Walt Disney.

Ce canard "le plus riche du monde", réputé pour son avarice et son côté aventurier, est l'oncle de "Donald (Duck)", le canard grincheux en costume marin, apparu le 9 juin 1934 dans le court-métrage "Une petite poule avisée". D'où son surnom d'"Oncle Picsou".

Son nom original, "Scrooge McDuck", est inspiré du personnage "Ebenezer Scrooge" créé en 1843 par l'écrivain britannique Charles Dickens dans son célèbre conte "Un chant de Noël". Le "Mc" (abréviation de "Mac") apposé à son nom de famille ("Duck") rappelle ses origines écossaises.

En France, c'est sous le nom d'"Oncle Harpagon", inspiré du personnage central de "L'Avare" de Molière, "Harpagon", qu'il apparaît tout d'abord, en 1949, dans "Donald et le Secret du donjon".

Dans les années 1950, il est appelé plusieurs fois "Oncle Edgar".

Ou "Oncle Jérémie McDuck" en Belgique. Avant d'adopter définitivement le nom de "Balthazar Picsou" le 21 décembre 1952 dans une histoire publiée dans le "Journal de Mickey", "Donald et la Lettre au père Noël" ("Letter to Santa"). Un nom qui aurait été choisi par Raymond Calame, alors rédacteur en chef.

Le prénom d'"Omer" lui sera néanmoins attribué dans une histoire publiée en 1956 dans le "Journal de Mickey", "Oncle Picsou gagne toujours" ("The tuckered tiger").

Dans "La Montre de famille", on apprend que c'est à son arrivée en Amérique que Picsou, qui s'appelait alors "Balthazar McPicsou", décida de supprimer la particule "Mac" de son nom. Et la version française de l'arbre généalogique dessiné par Don Rosa confirme que Picsou et ses deux soeurs, Matilda et Hortense, sont les premiers du clan à avoir "américanisé" leur nom de famille. Dans "La Jeunesse de Picsou", Don Rosa donne à Picsou le surnom de "Buck McDuck", traduit dans les versions françaises par "Buck Picsou", durant ses premières années en Amérique.

Enfin, curieusement, au Québec, dans les revues des éditions Héritage, le personnage se nomme "Picsou" alors que le nom de "Scrooge" est utilisé sur la couverture...

Sur le même thème, je vous recommande mon article sur toutes les façons de dire "Être avare".

Source : wikipedia.org

"Saperlipopette !".

J'adore cette interjection, qui relève tout à la fois du registre désuet et du registre familier.

Exprimant la surprise, la contrariété, l'agacement ou l'impatience, ce juron constitue, depuis environ un siècle et demi, une amplification de la forme "Saperlotte !" (également utilisée sous les variantes "Sacrelote !", "Saprelotte !", ou "P'rlotte !") ; elle-même dérivée de la formule "Sapristi !".

On dit par exemple : "Saperlipopette ! J'étais pourtant certain d'avoir laissé mes lunettes sur la table du salon !".

Ne dites pas : "Une télévision OLED" !

Mais : "Une télévision DELO (Diode ElectroLuminescente Organique)" !

Puisque une télévision OLED est une télévision "Organic Light-Emitting Diode"...

Une DELO est un composant électronique permettant de produire de la lumière. La structure de la diode est relativement simple puisque c'est une superposition de plusieurs couches semi-conductrices organiques entre deux électrodes dont l'une (au moins) est transparente.

La technologie OLED est utilisée pour l'affichage dans le domaine des écrans plats ainsi que des panneaux d'éclairage.

En raison des propriétés des matériaux utilisés pour concevoir ces diodes, la technologie OLED possède des avantages intéressants par rapport à la technologie dominante des ACL (Affichages à Cristaux Liquides, souvent appelés LCD (Liquid Crystal Display)...

En effet, la propriété électroluminescente de l'OLED ne nécessite pas l'introduction d'un rétroéclairage, ce qui confère à l'écran des niveaux de gris plus profonds et une épaisseur moindre.

Par ailleurs, la flexibilité de ces matériaux offre également la possibilité de réaliser un écran souple et ainsi de l'intégrer sur des supports très variés tels que les plastiques. On parle alors de FOLED (Flexible Organic Light-Emitting Diode)

Source : wikipedia.org

"Un regard de chien battu".

Cette expression du langage courant en forme d'idiotisme animalier s'utilise lorsque l'on évoque une personne à l'air triste, malheureux, penaud, soumis, résigné.

Différentes variantes de l'expression existent, toutes dérivées de la forme originelle, : "Des yeux de chien battu", "Un air de chien battu" ou "Une tête de chien battu".

Source : www.languefrancaise.net

"La graphomanie" ou "La graphorée". Ou : "Je suis graphomane mais je me soigne !".

Manuscrits et tapuscrits divers

La "Graphomanie" ou "Graphorée" est un besoin pathologique d'écrire.

J'en suis personnellement atteint depuis de très nombreuses années.

Ainsi, :

  • J'ai toujours eu sur moi un calepin ou un bloc-notes  - aujourd'hui partiellement remplacé par un téléphone portable multifonction, sur lequel est du reste saisi le présent article - afin de pouvoir prendre des notes.

Au point même de passer pour un agent des RG auprès de nombre de mes camarades de fac, depuis mon passage à l'université de Paris X - Nanterre (92), à la fin des années 1970 !

  • Mes messages écrits sur téléphone portable multifonction dépassent régulièrement les 3, 5, voire 10 écrans et ne laissent de stupéfier certains de mes nouveaux correspondants...
  • J'ai chez moi plus d'un million de fiches papiers, relatives aux mots et à la langue française...
  • Et je dois bien avoir quelques dizaines de milliers de pages dactylographiées dans mes différents ordinateurs...
  • Sans compter mes innombrables bases de données, dont le nombre de lignes cumulé dépasse allègrement les 300 000...

Et tout cela sans jamais avoir publié la moindre ligne !

À l'évidence, la mise en ligne progressive de J'aime les mots, depuis le 1er juillet 2019, constitue pour moi une sorte de thérapie, en ce qu'elle me permet de rassembler, sous forme d'articles accessibles au plus grand nombre, une grande partie des données, informations, connaissances et anecdotes patiemment rassemblées depuis maintenant une cinquantaine d'années.

Grâce soit ici rendue à l'obstination de l'amie webmestre qui m'a littéralement mis devant le fait accompli, en mettant en ligne le prototype de ce blogue... s'en même me demander mon avis !

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article "La lexicomanie" ou "Je suis lexicomane mais je me soigne !".

"Un harpagon" et "L'harpagonnerie".

Louis de Funès, dans le rôle d'Harpagon

Personnage principal de la comédie en prose de 1668 de Molière "L'avare ou l'école du mensonge", Harpagon fait preuve dans cette pièce d'une avarice tellement caricaturale que trois siècles et demi plus tard son nom désigne un homme d'une grande avarice.

Et que le substantif féminin "harpagonnerie" est synonyme d'avarice.

Sur le même thème, je vous recommande mon article consacré à toutes les façons de dire "Être avare".

 

"Destouches".

Philippe Néricault dit Destouches

Il s'agit du nom de scène du comédien et auteur dramatique français Philippe Néricault, né le 9 avril 1680 et mort le 4 juillet 1754.

Il a été membre de l'Académie française, mais son nom n'est pas resté dans les mémoires, à la différence de trois de ses formules, extrêmement célèbres et toujours en usage de nos jours :

Source : wikipedia.org