Mots, locutions et expressions du registre familier
Cette collection réunit l’ensemble de mes articles consacrés à ces mots, locutions et expressions du registre familier utilisés dans la vie de tous les jours, dans les conversations non formelles.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 1 472
Ces deux locutions verbales relèvent du registre familier et du registre désuet.
Et elles signifient : être avare.
On dit par exemple : "Mon grand-oncle était un grippe-sou, qui usait ses vêtements jusqu'à la corde avant de daigner en racheter de nouveaux".
Ou : "Mon frère est près de ses sous et rechigne à acheter quelque chose en dehors des soldes ou des promotions".
Pour ceux que cela intéresse, je me permets de vous recommander la lecture de l'article que j'ai consacré à toutes les façons de dire "être avare" en français.
Cette locution verbale en forme d'idiotisme numérique et d'idiotisme alimentaire relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : établir un compromis, choisir pour une position médiane, partager, répartir équitablement ; renoncer à une partie de ses prétentions pour parvenir à un accord, trouver une entente mutuelle, un terrain d’entente commun.
On dit par exemple : "Je suis à mille euros et vous à deux-mille euros. Coupons la poire en deux et disons mille-cinq-cents euros".
Source : www.edilivre.com, www.expressio.fr, www.femmeactuelle.fr et www.linternaute.fr
Cette locution verbale en forme d'idiotisme culinaire relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : il n’y a plus rien à faire, il n'y a plus aucun espoir, c’est trop tard, tout est perdu ; la situation est irrémédiablement compromise.
On dit par exemple : "La police va arriver, nous sommes blessés et coincés, sans possibilité de nous enfuir : les carottes sont cuites".
Sources : www.linternaute.fr, www.expressio.fr et wiktionary.org
Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : assister à une scène érotique ; regarder discrètement et avec plaisir une situation érotique ; regarder avec concupiscence une personne nue.
On dit par exemple : "D'innombrables badauds new yorkais se sont rincé l'oeil, le 15 septembre 1954, lors du tournage nocturne de la cultissime scène de "Sept ans de réflexion", la célèbre comédie états-unienne de Billy Wilder (1955). Les remontées subites d'air chaud suscitées par le passage des rames de métro faisaient bouffer la jupe de Marilyn Monroe, tandis qu'elle se tient au-dessus d'une grille d'aération, pour le plus grand plaisir des spectateurs, mais également de l'acteur Tom Ewell et du machiniste, qui, sous la grille actionnait un énorme ventilateur.
Cette locution verbale en forme d'idiotisme numérique relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : dire à une personne en toute franchise, sans ménagement et parfois même brutalement, toutes les choses désagréables que l'on pense vraiment d'elle ou une vérité blessante, qu'on lui dissimulait jusqu'alors, par courtoisie ou par respect des conventions sociales.
On dit par exemple : "J'ai dit ses quatre vérités à ma soeur : je pense que je vais être tranquille pendant un bon moment".
Sources : wiktionary.org, www.linternaute.fr et www.edilivre.com
au sens propre, dans le langage courant : une table pliante, également appelée "table à repasser", sur laquelle on dispose du linge à plat afin d'en aplatir les plis avec un fer à repasser.
et au sens figuré, dans le registre familier, péjorativement, en référence à l'image d'une planche à repasser pliée, vue de profil : une femme longiligne, sans formes et sans poitrine.
de menues branches d’arbre entrant, avec les morceaux de bois, dans la composition des fagots (surtout au pluriel),
Des fagots de broutilles adossés à un tas de bûches, en extérieur
On dit par exemple : "Le bûcheron se mit à couper du bois, et ses enfants à ramasser des broutilles pour faire des fagots" (Le Petit Poucet, de Charles Perrault, 1697).
ou (singulier et pluriel) : un bourgeon naissant à l'aisselle des feuilles de la vigne,
et au sens figuré, dans le registre familier (idiotisme botanique) :
un élément sans grande importance au vu de l’ensemble (d'un projet, par exemple) et que l’on peut considérer comme accessoire (surtout au pluriel),
On dit par exemple : "Ce lit m'a coûté 350 euros et des broutilles".
Ou : "Cesse donc de te perdre dans des broutilles, et occupe-toi de l’essentiel".
et par extension (au singulier et au pluriel) :
un ou des objet(s) inutile(s) et de peu de valeur,bricole(s) ou babiole (s).
On dit par exemple : "Ne vas pas croire que je me sois ruiné, il ne s'agit que d'une broutille".
Ou : "J'ai acheté quelques broutilles dans un vide-greniers pour décorer le sapin de Noël".
une ou des chose(s) sans grande importance, insignifiante(s), dérisoire(s), qui ne mérite(nt) pas que l’on s’y attarde ; fadaise(s), pécadille(s), vétille(s).
On dit par exemple : "Tu ne vas quand même pas te formaliser pour ces broutilles".
Ou : "Vous ne pouvez incarcérer ce type pour une simple broutille".
Sources : www.larousse.fr, Le Robert, www.linternaute.fr, www.cnrtl.fr et wiktionary.org