"Un mâle alpha".

Cette locution désigne, en zoologie, l'individu de sexe masculin d'un groupe d'animaux que les autres membres suivent, auxquels ils obéissent ou se soumettent.

On parle également de "mâle dominant".

Et de "femelle dominante", lorsque, comme c'est le cas chez certaines espèces, l'individu dominant est une femelle.

Cet individu dominant a la priorité pour manger ou s'accoupler.

Et peut avoir des prérogatives telles que le droit de prendre la tête d'une procession.

Source : wikipedia.org

"Clabauder" et "Le clabaudage".

J'aime beaucoup ce verbe et ce substantif masculin peu courants, qui relèvent du domaine de la chasse et qui dérivent du mot "Clabaud", désignant un chien de chasse aux oreilles pendantes qui aboie sans raison.

  • "Clabauder" signifie :
    • au sens propre : aboyer fréquemment,
    • et, au sens figuré, :
      • crier, faire du bruit mal à propos et d’une façon malveillante.
      • ou critiquer injustement une personne ; médire.
  • et "Le clabaudage" désigne :
    • au sens propre : l'aboi (ou aboiement) de plusieurs chiens,
    • et, au sens figuré, dans le registre soutenu, de vaines criailleries.

On dit par exemple : "Laissez-les donc dire, mon ami ; ce ne sont là que de misérables clabaudages !".

Source : wiktionary.org

"Un daim".

Un daim mâle

  • Le daim est avant toutes choses un mammifère sauvage ruminant de nos contrées, appartenant à la famille des cervidés et dotés - pour les mâles - de grands bois plats et palmés.
  • Mais c'est également, dans le registre argotique et dans le registre désuet, un imbécile, un niais, quelqu'un d'ignorant, de bête.

Ou encore : un dupe, un bourgeois, quelqu'un de riche.

Bonbon "Daim"

  • Et, enfin, un bonbon au chocolat originaire de Suède.

La marque Daim a été créée en 1953 par le groupe américain Kraft Foods, et elle appartient, depuis une scission intervenue en 2012, au groupe américain Mondelez International.

Source : wikipedia.org

 

"Pizzly" et "Grolar".

Un grolar ou pizzly

Il s'agit de deux mots-valises anglo-saxons.

Et dans les deux cas, il s'agit d'ours hybrides, nés de l'union d'un ours blanc et d'un grizzly :

  • mais tandis que le PIZZLY (Polar bear-grIZZLY) est issu d'un papa ours blanc et d'une maman grizzly,
  • le GROLAR (GRizzly-pOLAR bear) est issu d'un papa grizzly et d'une maman ours blanc.

Petit moyen mnémotechnique pour vous souvenir de la différence : la première partie de ce type de mots-valises correspond toujours au nom du mâle :

  • "PIZZLY" commence par "P", donc le papa est un ours blanc (Polar bear). Et la maman, par voie de conséquence, une grizzly.
  • "GROLAR" commence par "GR", donc le papa est un Grizzly. Et la maman, par voie de conséquence, une ourse blanche.

Est-il utile de préciser la raison pour laquelle la première appellation ("Pizzly") est davantage utilisée en France ?

Oui, sans doute, pour nos amis apprenants de FLE : c'est tout simplement en raison de l'homophonie entre le mot-valise anglo-saxon "Grolar" et la locution française "Gros lard" qui désigne familièrement et péjorativement un obèse, une personne de forte corpulence ou en surpoids !

"Le chien aboie, la caravane passe".

Ce proverbe en forme d'idiotisme animalier peut s'utiliser en deux types de circonstances :

  • quand on souhaite affirmer que l'on poursuivra son chemin, sûr de soi, sans s’occuper de ce que disent les éventuels détracteurs,
  • ou lorsque l'on évoque une personne restant sourde aux critiques, attaques ou insultes.

Il a été très astucieusement détourné par le génial Coluche en 1975, dans son sketch "Le blouson noir".

"Un cochonglier", "Un sanglichon" ou "Un sanglochon".

Un cochonglier, sanglichon ou sanglochon

Ce mot-valise  désigne une espèce hybride, résultant de l'accouplement d'un sanglier et d'une truie ou d'un cochon domestique et d'une laie.

Dans les trois cas, il s'agit naturellement d'animaux hybrides, nés de l'union d'un cochon domestique et d'un sanglier :

  • mais tandis que le COCHONGLIER (COCHON sanGLIER) est  issu d'un papa cochon et d'une maman laie,
  • le SANGLICHON (SANGLIer coCHON) ou SANGLOCHON (SANGLier cOCHON) est issu d'un papa sanglier et d'une maman truie.

Un cochonglier, sanglichon ou sanglochon

Petit moyen mnémotechnique pour vous souvenir de la différence : la première partie de ce type de mots-valises correspond toujours au nom du mâle :

  • "COCHONGLIER" commence par "COCHON", donc le papa est un... cochon (Bravo à ceux qui ont trouvé tout seuls ! Du moins s'ils ont moins de 6 ans...). Et la maman, par voie de conséquence, une laie.
  • "SANGLICHON" ou "SANGLOCHON" commence par "SANGL", donc le papa est un... sanglier. Et la maman, par voie de conséquence, une truie.

Nota Bene : Il existe aussi le POIGLIER (POIsson sanGLIER)... mais c'est une toute autre histoire !

"Avoir le bourdon".

Cet idiotisme animalier du registre familier signifie : être triste, mélancolique, voire broyer du noir, avoir des idées noires.

On dit également "Avoir le moral dans les chaussettes".

"Au lit marin, la puce a faim !".

J'aime assez cette expression traditionnelle en forme d'idiotisme animalier, que l'on avait coutume d'utiliser il y a quelques années afin de dire aux enfants d'aller se coucher.

"Une laie n'est pas que la femelle du sanglier" !

Une laie (femelle du sanglier)

Ce mot peut en effet avoir cinq significations :

  • il s'agit tout d'abord de la femelle du sanglier, mère des marcassins,
  • mais également d'un outil de tailleur de pierre à tranchant finement dentelé, permettant d'égaliser le parement des pierres,
  • d'un étroit sentier forestier ; une petite laie étant appelée un "layon",
  • de la partie inférieure du sommier de l'orgue, qui abrite les soupapes et emmagasine l'air que les porte-vents lui envoient de la soufflerie,
  • et enfin, de l'auge d'un pressoir.

Source : wikipedia.org et www.cnrtl.fr

On ne dit pas : "Le ton monte" ni "Le thon monte", mais...

Réponse
« La grosse a pris l’escalier » !
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie existant dans l’expression « Le ton monte » entre les substantifs masculins du langage courant « ton » et « thon« , ce dernier désignant au sens figuré, dans le registre argotique, une femme de forte corpulence jugée peu gracieuse.

Ne dites pas : "Mettre le bourdon" !

Mais : "DONNER le bourdon" !

Ou encore : "COLLER le bourdon", "FICHER le bourdon", "FILER le bourdon" ou "FLANQUER le bourdon" !

"FOUTRE le bourdon" relève du registre argotique.

Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme animalier signifie : rendre triste, mélancolique.

On dit par exemple : "Avec ses propos alarmistes et ses prévisions catastrophiques sur l'avenir de l'humanité, ce type m'a donné le bourdon !".