au sens propre : une colle végétale visqueuse et tenace obtenue notamment à partir du houx et des baies de gui ou de genêt, dont on se sert surtout pour capturer des oiseaux de façon assez détestable (on parle de "Chasse à la glu").
et au sens figuré, dans le registre familier : une personne importune, indiscrète ("Une glu").
Cette locution verbale du registre familier s'utilise - au sens figuré - pour évoquer :
à l'origine :
une personne qui assiste à un bal, une fête ou une grande réunion, sans y prendre part, sans participer à ce qui se passe.
et en particulier : une femme, que personne n'invite à danser.
Au XIXe siècle, lors des bals, les jeunes filles sans cavalier attendaient en effet immobiles le long des murs de la salle de danse, à l'image des personnages figés d'une tapisserie.
et aujourd'hui, par extension : une personne restant inactive parce que non sollicitée.
On dit par exemple : "Je me demande vraiment pourquoi on me fait venir à ces réunions, où je fais tapisserie deux heures durant chaque semaine".
Cette locution verbale du registre familier signifie : faire des efforts, se dépenser physiquement ; se donner du mal, travailler durement, s'impliquer.
Elle est principalement utilisée - au sens propre - dans le domaine sportif, notamment dans celui du football.
Mais on l'emploie également au sens figuré.
On dit par exemple : "Le président souhaite que ses ministres s'investissent davantage et mouillent le maillot".
Source : www.languefrancaise.net et dictionnaire.reverso.net
"Un râteau" est un substantif masculin désignant :
au sens propre, dans le langage courant : un outil de jardinage utiliséen horticulture pour ramasser les feuilles ou les brindilles et égaliser la terre fraîchement bêchée ou sarclée.
Le râteau est composé d'une pièce de travail en métal, en plastique, et à l'origine en bois, constituant une sorte de traverse munie de dents et fixée en son milieu à un manche en bois ou en métal.
Certains râteaux à lames flexibles disposées en éventail servent plus particulièrement à racler les feuilles mortes et les coupes de gazon.
et au sens figuré :
dans le langage courant : au football, un geste technique très efficace, permettant à un joueur en possession du ballon de le conserver sous la pression d’un adversaire.
Le râteau consiste à "tirer" le ballon vers soi à l'aide de la semelle afin d'empêcher le joueur adverse de s'en emparer.
Ce geste est souvent accompagné d'une accélération immédiate, le joueur adverse ne se trouvant plus sur ses appuis.
Bien réalisé, le râteau permet de se débarrasser à la fois de son adversaire direct mais aussi de pouvoir avoir le champ libre afin de passer la balle à un coéquipier ou tout simplement d’avancer balle au pied.
On dit par exemple : "Marco Verratti fait souvent des râteaux".
et dans le registre familier : un échec.
On dit par exemple :"On s'est pris un râteau avec ce produit la première année".
En particulier, pour un dragueur : se faire éconduire.
On dit par exemple : "Mon potes'est pris un râteau en sortant dun cinoche".
Ce mot et cette formule relèvent du vocabulaire et du jargon sportif en général et plus particulièrement, me semble-t-il, du football et du basket-ball.
"Le banc" est un substantif masculin du registre familier en forme d'ellipse lexicale, désignant "Le banc de touche", c'est à dire :
au sens propre : un abri ou un espace hors terrain, situé le long de la ligne de touche, où des joueurs remplaçants sont réunis en attendant d'entrer en jeu en cours de partie.
et par métonymie : le groupe des joueurs remplaçants.
On dit par exemple : "Le banc du PSG est impressionnant cette saison".
et "La profondeur de banc" est une locution nominale du registre familier désignant, au sens figuré : l'importance numérique - mais aussi la richesse - du groupe des joueurs remplaçants dont dispose une équipe.
Autrement dit : la quantité (et la qualité) des joueurs susceptibles d'entrer en jeu en cours de partie, pour remplacer les joueurs titulaires blessés, fatigués ou en méforme.
On dit par exemple : "La profondeur de banc du Real Madrid des "Galactiques" de 2003 laisse pantois !".
(*) : Raul Gonzalez Blanco (Espagne), David Beckham (Angleterre), Luis Figo (Portugal, Ronaldo Luís Nazario de Lima (Brésil) et Zinedine Zidane (France).
Cette locution adverbiale ("À la baguette") et cette locution verbale ("Être à la baguette") en forme d'idiotismes musicaux appartiennent au langage courant.
Et elles font naturellement référence à la baguette de chef d'orchestre et non à la baguette de pain ou à la baguette de sourcier.
Et elles signifient :
au sens propre : diriger un orchestre ou une formation musicale.
On dit par exemple : "Ce soir nous recevons l'orchestre de Paris, avec Daniel Barenboïm à la baguette".
et au sens figuré : diriger, organiser quelque chose.
On dit par exemple : "L'équipe du PSG réagit parfaitement bien et c'est Neymar qui est à la baguette".
Cette expression en forme d'idiotisme alimentaire signifie, au sens figuré : il est plus efficace et plus satisfaisant d'attendre relativement longtemps pour se venger plutôt que de réagir "à chaud", dans l'instant.
On dit par exemple : "Pendant des années, le réalisateur français Luc Besson adressait le numéro du "Film français" indiquant les recettes de ses nouveaux films à succès tels que "Le grand bleu", "Nikita" ou "Le cinquième élément" (en les surlignant) au malheureux banquier qui avait refusé de l'aider à financer son premier film, des années plus tôt. La vengeance est un plat qui se mange froid !".
Ces deux locutions verbales du registre familier, utilisées au sens figuré, ont des significations relativement proches :
"Mener en bateau (quelqu'un)" : abuser, berner, duper, mystifier, tromper; faire croire n'importe quoi.
On dit par exemple : "Ma voisine est très âgée et assez crédule : la pauvre s'est fait menée en bateau par son frère durant des années et lui a prêté de l'argent pour une entreprise qui n'a jamais existé !".
et "Monter un bateau (à quelqu'un)" : mentir, mystifier, tromper, dire quelque chose de faux, faire croire une chose inventée de toutes pièces
On dit par exemple : "Lorsque nous étions étudiants, mes copains et moi montions des bateaux aux nouveaux arrivants en organisant de faux travaux dirigés et de faux cours".
Sources : www.expressio.fr, www.linternaute.fr, dictionnaire.reverso.net et dictionnaire.sensagent.leparisien.fr