Ces deux locutions verbales du langage courant en forme d'idiotismeschromatiques et d'idiotismes corporels signifient, au sens figuré : savoir cultiver, entretenir, faire pousser et soigner les plantes ; être doué pour cela.
Mais la formule "Avoir le pouce vert" n'est utilisée que par nos amis québecois.
On dit par exemple : "Ma soeur n'a pas la main verte : elle a beau s'occuper de ses plantes, elle ne parvient jamais à les garder très longtemps".
Cette expression du langage courant en forme d'idiotisme corporel signifie, au sens figuré : avoir toute sa confiance, en être écouté favorablement, avoir une relation privilégiée avec elle, être capable d'exercer une influence sur elle.
On dit par exemple : "Essayez-donc de vous rapprocher de Dumas : on dit qu'il a l'oreille du Président".
Sources : www.espacefrancais.com et www.languefrancaise.net
Au sens propre, ce substantif masculin désignait autrefois : un petit navire chargé de matières combustibles, destiné à incendier les bâtiments ennemis.
et au sens figuré, il désigne aujourd'hui : ce qui est susceptible de causer des dégâts, un scandale ; en particulier un article de journal polémique, "incendiaire".
On dit par exemple : "Cet article est un brûlot : vous ne pouvez pas publier une chose pareille !".
Cette expression signifie - au sens figuré - qu'il est important de s'intéresser à tous les détails d'un problème ; un seul d'entre eux pouvant causer d'importants désagréments ou ennuis et compromettre tout un ensemble, voire faire échouer un projet.
Elle nous vient du poème philosophique "Ainsi parlait Zarathoustra", publié en 1885 par le philosophe allemand Friedrich Nietzsche.
Et la forme "Le diable se niche dans les détails" appartient au registre familier.
Source : wiktionary.org, www.expressio.fr et www.linternaute.fr
Ces deux locutions nominales du langage courant qui doivent interloquer nos amis étrangers signifient, au sens figuré : s'occuper, trouver une activité ou un divertissement, souvent pour ne pas s'ennuyer.
On dit par exemple : "Mon grand-père s'est mis au jardinage et au chant pour pour passer le temps".
Ou : "Pour tuer le temps, certains détenus se mettent à la lecture ou reprennent des études".
Cette expression en forme de métaphore marine remonte au XVIIe siècle, où elle était utilisée au singulier : "Contre venT et maréE".
Elle fait naturellement référence à l'obstination des marins parvenant à faire avancer un navire en dépit d'un vent contraire et même de la marée venant à leurs devants en sens inverse.
Et symbolise, transposé dans la vie courante, la persévérance d'une personne bravant les difficultés pour parvenir à ses fins.
"Contre vents et marées" signifie donc, au sens figuré : en dépit de tous les obstacles qui se présentent, en poursuivant obstinément ses projets, en persévérant malgré toutes les difficultés qui s’y opposent.
On dit par exemple : "Cette femme est une véritable héroïne : elle s'est battu contre vents et marées pour construire son entreprise, puis son groupe".
Sources : www.linternaute.fr, www.expressions-francaises.fr et wiktionary.org
Cette très ancienne expression en forme d'idiotisme animalier remonterait au XIe siècle.
Elle s'utilise, au sens figuré, lorsque l'on éprouve une gêne soudaine pour parler ou chanter, ayant la gorge qui gratte, comme si l'on avait quelque chose dans le gosier.
On a alors tendance à tousser et à bredouiller péniblement quelques mots d'excuse avec une voix enrouée. Et cela généralement jusqu'à ce que l'on boive un verre d'eau et parvienne progressivement à retrouver notre voix au bout de quelques instants, après nous être consciencieusement et fort peu discrètement raclé la gorge.
On dit par exemple : "Excuse-moi ; je ne sais pas ce que j'ai avalé : j'ai un chat dans la gorge".
Comme nombre d'entre vous j'imagine, j'aime beaucoup cette jolie formule du registre familier en forme de calembour, jouant sur le double sens du mot "état" et signifiant, au sens figuré : être épuisé, fatigué, sur les nerfs (*)
L'expression est assez largement entrée dans le langage courant depuis qu'elle a servi de refrain à lachanson à "Ohio" (o-aï-o), écrite par Serge Gainsbourg pour l'actrice Isabelle Adjanien 1983.
Sortie en 45 tours en 1983, avec la chanson "Beau oui comme Bowie", elle figurait sur le disque "Pull marine".
Ainsi que le revèle la lecture des paroles, Isabelle Adjani y répète pas moins dedix fois la formule "J'suis dans un état proche de l'Ohio", ce qui a contribué à ancrer durablement la formule dans notre imaginaire collectif.
Paroles de la chanson "Ohio" (1983)
"J'suis dans un état proche de l'Ohio
J'ai le moral à zéro
J'suis dans un état proche de l'Ohio
J'approche peu à peu du Nevada
J'ai envie de m'évader
D'passer les frontières et de m'extrader
J'suis dans un état proche de l'Ohio
J'ai le moral à zéro
J'suis dans un état proche de l'Ohio
Je me suis perdue dans le Colorado
On m'a laissée en radeau
J'imaginais trouver l'Eldorado
J'suis dans un état proche de l'Ohio
J'ai le moral à zéro
J'suis dans un état proche de l'Ohio
Je marche forcée dans le Massachusetts
A côté de mes chaussettes
J'ai un p'tit scarabée d'or dans la tête
J'suis dans un état proche de l'Ohio
J'ai le moral à zéro
J'suis dans un état proche de l'Ohio
Et dans quel état serai-je en Utah
Je n'en ferai pas état
Etat second j'suis dans tous mes états
J'suis dans un état proche de l'Ohio
J'ai le moral à zéro
J'suis dans un état proche de l'Ohio".
(*) Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être très fatigué".